Sonatrach pourrait élever ses parts dans Medgaz de 26%, actuellement, à 42,96%. Un accord est intervenu entre la compagnie algérienne et Cepsa (20%) son partenaire espagnol dans ce consortium pour l´acquisition des parts des deux autres sociétés espagnoles, Iberdrola et Endesa, qui détiennent, respectivement, 20% et 12%. dans le gazoduc qui relie directement l´Algérie à l´Espagne. Le montant de cette transaction qui est en cours de finalisation s´élève à 233 millions d´euros, soit 85,7 pour le capital d´Endesa et 146 millions d´euros pour celui d´Iberdrola. Ces deux entreprises avaient annoncé, en décembre dernier, avoir conclu un accord en ce sens avec Fluxys, une société gazière belge qui était sur le point de devenir du coup premier actionnaire du consortium avec 32%. Elle aurait même devancé Sonatrach car la compagnie algérienne venait de conclure un accord sur la vente de 10 de ses 36% d´actions dans Medgaz au groupe catalan Gas Natural Fenosa (GNF). Conservant sa position de principal actionnaire avec près de 43 % d´actions, Sonatrach sera suivie de Cepsa dont le capital passera de 20% à 35,04%, de GDF Suez (12%) et de Gas Natural Fenosa - GNF (10%). Dans un communiqué qu´elle a publié, hier sur son site, la compagnie Cepsa s´est félicitée des relations de partenariat avec Sonatrach qui lui vend d´importantes quantités de gaz naturel à travers Medgaz dont la capacité d´injection annuelle est de 8 milliards de m3. «Le Medgaz est une infrastructure stratégique et l´Algérie un pays-clé pour les approvisionnements de Cepsa tant en gaz naturel pour ses besoins de raffinage et sa production pétrochimique, que pour ses installations de cogénération et de cycle combiné», indique le communiqué de la compagnie espagnole.
