Il suffit d'un accident de la circulation, d'une inondation ou, comme ce fut le cas lundi dernier, del'occupation de la chaussée par des citoyens en colère pour que la RN12, qui relie le chef-lieu de wilaya à Azazga et Béjaïa, devienne un piège pour les usagers qui se retrouvent incapables de rejoindre leur lieu de travail ou d'étude. Très fréquentée quotidiennement (plus de 60% des véhicules qui transitent par la ville de Tizi Ouzou), il n'en demeure pas moins qu'elle reste très vulnérable à tout blocage en l'absence de voies de dégagement. Considérée comme un axe stratégique, elle n'a connu néanmoins que quelques travaux d'élargissement et sa jonction avec la rocade sud de Tizi Ouzou, autre voie qui permet aux usagers l'évitement de la ville, n'est toujours pas programmée pour une sombre histoire d'expropriation. Le pont prévu à cet effet est toujours là, mais pour pouvoir l'emprunter, quelques mètres carrés de terrain et des maisonnées ont tout bloqué depuis plus de 3 ans, malgré les accidents qui surviennent à cet endroit considéré comme un point noir.