La réconciliation nationale, la poursuite de l'effort de développement et le parachèvement des réformes sont les trois axes du programme du candidat Abdelaziz Bouteflika. Abdelaziz Bouteflika qui s'est présenté à titre de candidat indépendant à l'élection présidentielle d'avril a promis de poursuivre sa politique de réconciliation nationale et la promotion du rôle de la femme dans le domaine politique, comme stipulé dans la Constitution révisée le 12 novembre 2008. Il s'est déclaré, également, décidé à poursuivre la réforme de l'Etat et à reconduire sa politique de développement. «Nous continuerons à faire face par tous nos moyens à la menace terroriste, mais la porte sera maintenue ouverte devant tout égaré qui saura se ressaisir», a-t-il déclaré jeudi à la Coupole, précisant que «la promotion et la défense de la démocratie sont l'affaire de tous les acteurs politiques». A propos de la femme, le Président a promis que «notre démocratie sera renforcée par une plus grande ouverture en direction de la femme qui constitue la moitié du collège électoral (…) à travers de nouvelles dispositions constitutionnelles». Poursuite des réformes de l'Etat Deuxième engagement majeur de Bouteflika. Il consiste en la poursuite du processus de réformes de la gouvernance dans tous les domaines, ainsi qu'à la consolidation de l'autorité de la loi. La poursuite des réformes éducatives, de l'enseignement supérieur et de la santé est l'une des priorités des engagements de Abdelaziz Bouteflika. «Nous poursuivrons la mise en application de la réforme et la modernisation de notre système national d'enseignement ainsi que la promotion de la recherche scientifique», a-t-il dit, indiquant qu'«un effort important sera fourni dans le domaine de la santé publique par l'ouverture de nouveaux hôpitaux et autres infrastructures de santé». En outre, a-t-il précisé, «nous maintiendrons la politique nationale de justice sociale et de solidarité nationale». Un programme de relance de 150 milliards de dollars Bouteflika s'engage, en outre, à poursuivre sa politique de développement économique et social. «Pour la première fois depuis notre indépendance, dira-t-il, l'Algérie peut aspirer à maintenir son élan de développement en dépit d'une crise économique mondiale que nous ne pouvons ignorer». Dans ce cadre, il a promis un plan de relance de 150 milliards de dollars sur les cinq prochaines années pouvant créer trois millions d'emplois. Toujours dans le domaine économique, le programme de Bouteflika prévoit l'encouragement de l'investissement étranger dans notre pays, dans «le respect des intérêts de l'économie nationale et sur la base d'un gain partagé».