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Vivre en marge du temps à Hassi Bounif
Oran
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 08 - 2013

Les habitants de haï Mohamed-Boudiaf, commune de Hassi Bounif, attendent toujours la réalisation de l'antenne administrative qui leur a été promise par le président de l'APC bien avant les dernières élections communales.
Ils attendent également le lancement des travaux de la deuxième tranche du réseau d'assainissement d'évacuation des eaux usées pour mettre fin à l'utilisation de fosses septiques et au déversement ainsi qu'à la stagnation à ciel ouvert des eaux usées qui empoisonne leur quotidien.
Comme ils attendent également, d'être raccordés au réseau d'AEP pour se débarrasser de l'eau saumâtre que des colporteurs leur fournissent au prix fort.
Situé à quelques encablures seulement à l'est du chef-lieu de la commune de Hassi Bounif, haï Mohamed-Boudiaf semble vivre en marge du temps. Les rues ne sont pas goudronnées. Une partie des habitations n'est raccordée ni au réseau de l'eau potable, ni à celui des eaux usées. Pas de moyens de transport public, les habitants non véhiculés qui veulent se déplacer à Oran ou à Hassi Bounif doivent faire au moins 3 km à pied pour pouvoir prendre un bus.
«Sous un soleil de plomb ou sous une pluie battante, c'est pénible pour les vieilles personnes et pour les femmes ayant un enfant dans les bras. Il est également contraignant pour les enseignants qui viennent d'Oran pour travailler ici. Nous avons, à maintes reprises, réclamé la création d'une ligne de transport, mais en vain. Des promesses, il en existe à la pelle, mais la réalité est toute autre, elle est amère», indiquent des habitants. Pour ce qui est des eaux usées qui se déversent à ciel ouvert, un vieil homme se plaint de leur stagnation contre le mur de son habitation.
«Comme vous voyez, ma maison est située en pente et dans une impasse, l'eau usée des voisins stagne ici. C'est un point noir qui empoisonne la vie de ma famille. Pourquoi ne pas reprendre les travaux de réalisation du réseau d'assainissement pour mettre fin à notre calvaire ?» demande le concerné. Par ailleurs, au sujet du poste transformateur électrique dont la porte ne ferme pas à clé, nos interlocuteurs affichent leur crainte quant au danger d'électrocution qui guette leurs enfants.
«La porte du transformateur ne ferme pas à clé ; lorsque nous la trouvons ouverte, nous la fermons avec un bout de fil de fer, mais ce n'est pas suffisant. Par curiosité ou pour jouer, les enfants peuvent l'ouvrir et l'irréparable pourrait se produire à n'importe quel moment», craignent-ils.
Ces mêmes personnes n'ont pas manqué de soulever le problème de l'éclairage public qui fait défaut dans certaines rues du village, à l'exemple des poteaux installés sur la nouvelle route qui donne accès au village et dont les luminaires sont éteints depuis quatre mois. Ceci pousse les riverains à se demander pourquoi installer des poteaux d'éclairage public qui ne servent à rien en fin de compte.
S'ajoute à cette lamentable situation le mouvement de plusieurs camions chargés de détritus qui se rendent 200 mètres environ plus loin que le village pour décharger leurs ordures dans la nature, au moment où il existe un Centre d'enfouissement technique(CET) tout près de l'agglomération. Les auteurs de ces actes ne veulent pas payer les frais d'accès au CET, mais ils font payer le prix fort à l'environnement qu'ils dégradent volontairement.
Les services concernés de l'APC et à leur tête le maire, ne peuvent-ils pas désigner deux agents ne serait-ce que deux jours par semaine pour relever les immatriculations de ces véhicules et les signaler à qui de droit ?


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