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Un Exécutif à l'ombre de la présidentielle
REMANIEMENT MINISTERIEL
Publié dans L'Expression le 06 - 10 - 2003

Il sera impuissant à faire valoir son action sur le terrain sans qu'elle soit taxée d'électoraliste.
Une nouvelle fois, le gouvernement est remanié. C'est la seconde fois en moins d'un trimestre. De nouvelles figures font partie de l'Exécutif. Mais quelles seront les tâches prioritaires et urgentes du cabinet Ouyahia en ces temps de crise tous azimuts?
Pour nombre d'observateurs, dans le contexte politique et social actuel du pays, et, comme c'est le cas déjà depuis des mois, ce dernier ne fera que du sur-place.
Pour la simple raison qu'il est prisonnier des jeux de pouvoir liés de près ou de loin aux manoeuvres en cours pour la pathétique élection présidentielle du printemps prochain.
Tout au plus, celui qui se plait à se nommer lui-même, l'homme «des sales besognes», n'aura pas à exercer ses talents en ce sens, du moins, dans les six mois à venir sauf si, entre-temps, d'inattendus coups de théâtre ou de bouleversements de taille surviendraient sur la scène politique nationale.
De fait, pour le peu de temps qui reste avant l'heure de vérité qu'est l'échéance de la présidentielle, l'Exécutif sera, qu'il le veuille ou non, parasité, sinon paralysé, par l'équation Benflis, et à plus forte raison, par la volonté désormais manifeste des tuteurs de ce cabinet, de prendre le contrôle de l'appareil du FLN et de ses principaux relais. Certes, le gouvernement actuel s'attellera à «expédier» les affaires courantes du pays. Présenter et faire adopter la loi de finances de 2004, contenir la contestation et les revendications sociales par une bonne négociation de la fameuse tripartite Gouvernement-Ugta-patronat en lâchant même quelques concessions mineures, pour ne pas dire électoralistes et tenter de faire passer à l'APN les projets de lois présidentiels, les fameuses ordonnances.
Mais, dans l'ensemble de l'action gouvernementale, il n'y aura de l'avis des analystes des affaires algériennes, ni changements de cap notoires ni accélérations du rythme de travail de l'exécutif. Pour d'aucuns, désormais le centre d'intérêt des médias et des observateurs sera l'hémicycle de l'APN et non le palais du Gouvernement. C'est là que se dérouleront les prochaines batailles souterraines les plus significatives.
En effet, après le retrait par le FLN ligne Benflis de ses derniers ministres du gouvernement à la suite de l'interdiction de son congrès extraordinaire qui a quand même eu lieu, on se retrouve dans une situation inédite où le parti majoritaire au sein de la première Chambre du Parlement est dépourvu de ministres. En revanche, il a encore une majorité de 199 députés à l'APN qu'il peut théoriquement actionner si la nécessité se fait sentir dans cette épreuve de force avec le cercle présidentiel et par voie de conséquence, avec le gouvernement Ouyahia. Aussi, toute la question qui taraude à l'heure actuelle les esprits des mordus de la politique, est de savoir quelle sera la suite de la logique d'escalade observée ces derniers jours entre les deux parties d'un même parti? Y aura-t-il obstruction de la part de ces députés aux ordonnances présidentielles que le gouvernement entend soumettre à débat et à l'approbation des parlementaires lors de la reprise dès cette semaine des travaux de l'assemblée ou carrément le retrait des élus FLN de cette institution? Un tel cas de figure où une opposition massive et effective à la volonté de l'institution présidentielle et du gouvernement conduirait inévitablement à la dissolution de la première Chambre avec les conséquences que l'on devine. Avec une coalition gouvernementale qui s'est réduite comme une peau de chagrin regroupant les ministres de deux formations politiques seulement et ceux qui se présentent comme des indépendants, l'Exécutif d'Ouyahia, lourdement handicapé par les «défections» en série de ceux qui prétendent représenter les populations, est dans l'impossibilité de susciter la moindre adhésion à ses projets politico-économiques.
Adossé à l'ombre d'une précampagne précoce pour une présidentielle qui s'annonce très disputée, il ne peut que constater son impuissance à faire valoir son action sur le terrain sans que cette dernière soit taxée d'électoraliste.


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