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L'année des ombres
DJAZAIR 2003
Publié dans L'Expression le 06 - 02 - 2003

Entre participants et boycotteurs, l'Année de l'Algérie en France ne cesse de susciter des polémiques.
Les uns comme les autres apportent à leurs démarches une conviction personnelle. Idir, dans sa dernière sortie médiatique, adresse à l'opinion publique les raisons de son veto.
Idir aurait attendu la visite officielle en France du Président Bouteflika, pour dévoiler ses pensées et confier à la presse écrite ( de droite), ses convictions concernant la manifestation de l'Année de l'Algérie en France.
«Tout est toujours plus compliqué avec l'Algérie, et cette année de l'Algérie en France n'échappe pas à la règle», dit-il. Il explique à l'opinion publique française, les manoeuvres qui ont eu lieu à l'inauguration de cette manifestation au palais de Bercy, le 31 décembre 2002, une inauguration qui a été précédée d'un remaniement soudain et calculateur à la tête du Commissariat algérien de cette année. Comme un cheveu sur la soupe!
Un changement qui s'est accompagné de la mise à l'écart du sponsor Khalifa. Selon Idir, le fait que cette cérémonie inaugurale de Bercy a eu lieu sans la participation des artistes kabyles démontre l'échec de cette manifestation.
Un échec appuyé le 05 janvier dernier par une marche dans les rues de Paris de manifestants criant à la manipulation du pouvoir algérien concernant cette année de l'Algérie et réclamant la libération des détenus du mouvement citoyen de Kabylie.
Plus grave encore, Idir se déclare victime d'une manipulation médiatique à son encontre. «Un article paru dans la presse parisienne a fait expressément état d'un soutien appuyé que j'aurais apporté au Chef du gouvernement algérien en visite à Paris lors d'une réception à laquelle...je n'ai pas pris part!»
L'Année de l'Algérie en question est analysée par Idir, comme étant une instrumentalisation par le pouvoir, particulièrement en cette période de précampagne présidentielle où les manifestations artistiques et culturelles risquent d'être détournées de leurs objectifs. «On a déjà pu constater les limites de cette démarche lors de la retransmission en différé de la manifestation de Bercy par la télévision nationale...Fidèle à sa pratique, la télévision du pouvoir a coupé sans état d'âme, les passages suspectés déplaire en haut lieu.»
Faire de cette Année de l'Algérie en France, une voix de tous les Algériens est, selon Idir, une mission qu'il accomplit depuis des années et à chaque fois que le pays avait besoin de la solidarité de ses artistes à l'étranger, mais «Comment célébrer l'Algérie des officiels sans renier celle que j'ai chantée, hier au Zénith à la mémoire des cent vingt jeunes de Kabylie tués par la gendarmerie dans les manifestations? Je ne participe pas aux manifestations sous le label officiel et pour lesquelles les organisateurs nous annoncent un succès certain.»
40 ans après l'indépendance, Idir rêve d'une autre Algérie, un pays qui, peut-être, unira les Algériens et les Français dans une autre atmosphère et pour cela il fait le voeu d'une manifestation généreuse pour chanter l'Algérie, tournée vers son avenir et réconciliée avec ce qu'elle porte de meilleur au plus profond d'elle-même.


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