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Sur les traces de l'émir Saouane
TERRORISME
Publié dans L'Expression le 20 - 02 - 2003

Le nom le plus largement utilisé pour le désigner est celui de «Cheikh».
Comment et pourquoi le Gspd traverse sa onzième année avec des pertes minimes et parvient, chaque fois, à passer entre les mailles des forces de sécurité? Premièrement : il est quasiment impossible d'expliquer cette sorte «d'invulnérabilité», sans relever la gigantesque toile d'araignée tissée par l'émir Abdelkader Saouane sur une aire géographique allant de Derrag jusqu'à Aïn-Defla. Le Gspd s'y implante par une tactique «pacifique» plutôt que par les assassinats de civils. En effet, dès la fin de l'année 1993, cette phalange commença à étendre progressivement son autorité à la majeure partie de Médéa et de Aïn-Defla. Ce fut, chez les populations rurales déjà fortement touchées par le GIA qu'elle déploya son énergie. L'émir Saouane exerçait une influence sur les montagnards chez lesquels il effectuait d'interminables prêches qui avaient également pour but de lui assurer argent, nourriture et renseignements. C'est à Djebel Ellouh, forteresse éloignée et inaccessible, que Hadj Belgacem établira son QG, alors que d'autres citadelles naturelles comme Djebel Echaoun, Djebel Boukbaâ et Djebel Gantass aux parois en surplomb prolongent celui de Derrag. Saouane dépêche ses éléments un peu partout, lesquels savent utiliser la peur des populations, suscitée par le GIA. Ils prennent ce qu'ils désirent par la «bonne parole», s'occupent également à acquérir et à consolider de nouvelles zones d'influence à Tiaret et Relizane. Le nom le plus largement utilisé pour désigner Saouane est celui de «Cheikh», et l'organisation du Gspd repose sur un système d'alliances tribales et d'unions conjugales gravitant autour du hudja (sommet) incarné par l'émir.
Deuxièmement : ces zones montagneuses très difficiles d'accès à n'importe quel type de véhicules sont parsemées de douars et hameaux rendant impossible le recours à l'intervention de l'aviation. Autre difficulté pour les forces de sécurité, d'après des sources locales: le danger des bombes artisanales enfouies sous terre et visant à empêcher toute opération de ratissage. A ce propos, on nous fera part des «yeux du Gspd formés par certains bergers de la région à l'affût de toute présence suspecte, et répercutant l'information à la vitesse d'un fax». Pour la plupart, originaires de Derrag, Kherba, Siouf, Aziz, Ouled Hellal et Boghar, les quatre katibate de Saouane forment une organisation très soudée et «pacifique». Cette dernière réputation pénètre villes et villages de Médéa, Aïn-Defla et Tissemsilt et vaut à l'émir un profil de type «bandit d'honneur» à cent lieues d'un Sayah Attia ou d'un Zouabri. Le Gspd disposerait actuellement de quelque 200 éléments armés dont une section de commandos (20 à 25 individus) formant la garde rapprochée de l'émir.
Parmi eux, M'hamed Houti (tireur d'élite) à la tête d'une trentaine d'activistes opérant dans les massifs forestiers à Ouled Antar - Changoura et Mongorno; un certain Leslouss - bras droit de Saouane et chef de zone à Aziz. Pourquoi Saouane n'a-t-il pas répondu à la loi sur la concorde civile? Ali Belhadjar répond: «Saoune ne croit ni à la démocratie ni au multipartisme, encore moins aux élections. Je l'ai contacté avant l'accord de Tamezguida, mais il a refusé». L'enfant terrible de Derrag, qui a reçu son bagage idéologique de Ibn Taymiyya, préserve jalousement son autonomie vis-à-vis de toutes les phalanges, et «sa méfiance est telle qu'il est pratiquement impossible d'infiltrer ses troupes», raconte un repenti.


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