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Un conflit aux lourdes conséquences
Publié dans L'Expression le 18 - 03 - 2003

La guerre, imminente, contre l'Irak aura, inévitablement, des conséquences sur l'humanité.
Déjà, les effets de la «première» guerre du golfe sont là. Des organismes des Nations unies, des ONG, des organisations humanitaires et autres, estiment que les sanctions contre l'Irak ont engendré une catastrophe humanitaire. Le nombre exact de décès directement imputables aux sanctions suscite néanmoins de vives controverses. Les estimations vont de 500.000 à 1500.000 victimes, la majorité étant des enfants. D'autres rapports, provenant des organismes relevant de l'ONU, estiment que les sanctions imposées à l'Irak ont causé 90.000 morts dont 40.000 enfants.
Dans un rapport de la commission des droits de l'homme de l'ONU, il est mis en exergue «les conséquences néfastes des sanctions économiques pour la jouissance des droits de l'homme». On retiendra en effet que «les sanctions contre l'Iraq sont les plus complètes et les plus rigoureuses jamais prises contre un pays. La situation actuelle est extrêmement grave. Les infrastructures dans les domaines des transports, de l'énergie et des communications ont été dévastées pendant la guerre du Golfe et n'ont pu être reconstruites du fait des sanctions. Le secteur industriel est totalement désorganisé et la production agricole en a considérablement pâti. Mais le phénomène le plus alarmant est la crise qui a frappé le secteur de la santé depuis l'imposition des sanctions».
Sortir de cette «impasse», pour l'Irakien moyen, relève du rêve. Le citoyen ordinaire vit avec un salaire minimum mensuel de 6000 dinars, tandis que le visa de sortie coûte 400.000 dinars pour un adulte, 200.000 dinars pour un enfant. L'ensemble des sommes reçues à travers le programme «Pétrole contre nourriture» durant la phase 5- achevée le 23 mai 1999 - correspond à environ 180 dollars par personne et par an, «ce qui place l'Irak parmi les pays les plus pauvres de la planète», selon M.Gradd H. C. Sponeck, coordinateur humanitaire des Nations unies pour l'Irak. Ce pays continue de payer pour ses «péchés».
L'United nations compensation commission (UNCC), la commission d'indemnisation des Nations unies pour l'Irak, créée par la résolution 692 du Conseil de sécurité du 20 mai 1991, a récupéré, depuis décembre 1996, un tiers des revenus des exportations de Bagdad: 11 milliards de dollars... Avril 1991, au lendemain de la victoire des alliés dans la guerre du Golfe, le Conseil de sécurité «confirme» que l'Irak «est responsable, en vertu du droit international, de toutes les pertes, de tous les dommages (...), ainsi que de tous les préjudices subis par d'autres Etats et par des personnes physiques et des sociétés étrangères, directement imputables à l'invasion et l'occupation illicite du Koweït par l'Irak».
Chaque année, elle ponctionne 50 millions de dollars sur les exportations irakiennes pour se subventionner! «Sur 2,6 millions de plaintes, 2,5 millions ont été traitées et 1,5 million ont été suivies d'indemnisations pour un montant de 13 milliards de dollars. En septembre 2000 s'est achevé le paiement des demandes des catégories A et C. Notons que les demandes les plus nombreuses (catégories A et C) ne correspondent qu'à 12,5 milliards de dollars sur un total de plus de 320 milliards». Pour la campagne que préparent les Etats-Unis, il est certain que la même logique sera appliquée et ce sera le peuple irakien qui aura à payer la facture de la guerre. Mais plus que cela, il est évident qu'une frappe contre ce pays, aussi chirurgicale puisse-t-elle être, entraînera des milliers de victimes civiles, en sus des «dommages collatéraux», dont les effets dureront plusieurs années encore. Cela pour les Irakiens eux-mêmes.
L'onde de choc d'une guerre contre l'Irak rayonnera sur la planète entière. C'est ainsi que l'on craint une recrudescence du terrorisme intégriste en Occident et dans toutes les zones peuplées par des Européens et des Américains. L'industrie du tourisme ressentira durement les contrecoups d'une telle éventualité et ce secteur, premier employeur dans de nombreux pays, connaîtra une grave crise.
Comme l'économie mondiale est interdépendante et montre des signes de fragilité, elle entrera en récession, avec toutes les conséquences négatives sur le marché de l'emploi. En fait, hormis les américains et les sionistes, cette guerre aura des répercussions néfastes sur toute la planète. En effet, beaucoup d'observateurs prévoient un avenir immédiat plutôt sombre pour l'humanité.


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