Le maire et une trentaine d´habitants des îles italiennes Tremiti, dans l´Adriatique en Italie, se sont soumis à un test ADN pour prouver au colonel El Gueddafi qu´il n´y avait pas de descendants des quelque 1300 Libyens déportés en 1911 et 1912 dans ces îles. Ces tests, souhaités par le chef de l´Etat libyen pour mettre fin définitivement au contentieux colonial entre Rome et Tripoli, se sont tous révélés négatifs, a précisé le maire, Giuseppe Calabrese. «Nous avons mis ainsi notre âme en paix une fois pour toutes», a commenté Antonio qui s´est soumis au test pour faire taire la rumeur qui voulait qu´il y ait pu avoir des contacts entre les déportés libyens et les femmes des îles. Giuseppe Calabrese qui a rencontré personnellement trois fois le chef de l´Etat libyen, a indiqué qu´il attendait désormais la visite de Mouamar El Gueddafi. «Il me l´a promis», a t-il indiqué.