Laghouat : Mme Hamlaoui appelle à consolider l'unité nationale pour faire face aux défis actuels    L'activité de collecte de plastique introduite dans le dispositif de l'auto-entrepreneur dans le cadre d'un projet pilote    Le vice-président de l'APN appelle depuis Jakarta à des mesures concrètes pour soutenir la cause palestinienne    Sadaoui s'enquiert de la disponibilité des directions de l'Education à organiser les examens scolaires    Cinéma : Appel à candidature pour le prix "Jazair Awards 2025"    Dissolution d'"Urgence Palestine": une ONG dénonce "la dégradation des libertés d'expression" en France    Le député Benhamouda participe à Jakarta à la réunion du Comité exécutif de l'UPCI    CS: consultations à huis clos sur la Mission de soutien et de stabilisation de l'UA en Somalie    Les deux banques algériennes en Mauritanie et au Sénégal, un atout pour l'intégration économique africaine    Le Président de la République quitte Alger à destination de la Slovénie pour une visite d'Etat    Belmehdi souligne la nécessité d'une plus grande contribution de l'Université à la recherche sur les savants algériens    Le Président de la République en visite d'Etat en République de Slovénie    Toutes les conditions réunies pour accueillir les hadjis algériens dans les Lieux Saints    Des victoires qui sauvent et… des défaites qui menacent    L'OM et Monaco en Ligue des champions, Saint-Etienne garde l'espoir    Pour la réhabilitation de la Cour des comptes en hibernation, comme institution de prévention et non de coercition    Les contraintes des services et l'absence de réponse aux doléances du public    Journées de sensibilisation destinées à la préparation psychologique des candidats aux examens de fin de cycle scolaire    Les souffrances s'aggravent !    « Retailleau est le pollueur de la relation entre Alger et Paris »    Sur les chemins de la mémoire    «1830-2025 : Du plan enfoui à l'histoire d'une relation fracturée »    Sonatrach/FAF : renouvellement de la convention de sponsoring pour trois ans    Arrivée du premier groupe de hadjis algériens à Médine    La marque de fabrique des Renseignements algériens    Les Verts s'identifient dans la course au sommet final    Aymeric Caron reproche à Anne Sinclair son silence tardif sur Ghaza    Rapport du 6 mai 2O25 de l'Indice de développement humain (IDH) du PNUD de l'Algérie : 3e en Afrique    La gestion totale des structures de la jeunesse tributaire d'une autorisation du ministère    Vers une approche pragmatique !    Présentation à Alger, de l'avant-première du film "La Gare Aïn Lahdjar"    Coupe d'Algérie de Cyclisme sur route à Oran/course en ligne : victoire de Abdallah Benyoucef et Ziani Amine    Des averses orageuses, vendredi et samedi, sur plusieurs wilayas du pays    L'Algérie A' dispose de la Gambie (3-0) et valide son ticket pour le CHAN 2025    Le port de couteau, une menace publique !    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La pollution gagne du terrain
BEJAIA
Publié dans L'Expression le 16 - 04 - 2003

La vieille ville est devenue un véritable dépôt d'ordures.
La vielle ville que d'aucuns considéraient comme l'une des plus belles au monde, du point de vue de sa position stratégique et de ses merveilleux sites, est devenue par la force des choses, un véritable dépôt d'ordures, où les rats se le disputent aux chats et chiens errants.
Que ce soit sur les hauteurs, ou vers la plaine, un spectacle désolant s'offre quotidiennement aux passants. Ici et là, un laisser aller est constaté. Pourtant l'opération «Béjaïa ville propre» a été bien accueillie par les riverains. De grands bacs poubelles ont été disposés au bas de chaque immeuble par les services d'hygiène de l'APC. Et depuis, nous assistons à une nette régression de sacs éventrés ou déversant leur contenu sur des trottoirs encombrés.
N'empêche que les quartiers du vieux Bougie affichent toujours cet air triste d'immeubles délabrés, fissurés, et dont les façades à la peinture craquelée semblent d'un autre âge.
Un peu plus haut, sur la route de Gouraya et au niveau du Quartier Sidi-M'hamed-Amokrane, c'est une véritable décharge publique qui s'offre aux yeux du visiteur. Le vieux cimetière tel un gouffre géant s'expose au vent et au soleil. Ici, le respect dû aux morts est quasi inexistant. Ou dirait que les habitant des alentours s'étaient donné le mot pour jeter leurs ordures dans ces lieux où reposent pourtant les ancêtres hammadites.
Un détail de taille: ce cimetière qui ne possède ni portail, ni rempart, est devenu une prairie pour les moutons qui y broutent à l'aise et où les herbes sauvages poussent à satiété à longueur d'année et vont jusqu'à «enterrer» les tombes les plus anciennes. Cet endroit est devenu aussi un véritable lieu de rendez-vous pour les clochards et les drogués, qui peuvent donner libre court à leurs vices sans risque d'être dérangés. Depuis les dernières chutes de pluie, l'arrière-port de Béjaïa est devenu un véritable lac. Les employés des Entreprises de cet endroit, éprouvent un mal fou à traverser cette zone considérée à haut risque. Non seulement vos narines sont agressées par les odeurs toxiques (bitume, peinture, torréfaction de café, céréales,etc.) mais vous êtes aussi incommodés par les passages menant à cet endroit, et particulièrement la passerelle le reliant au centre-ville. Au niveau de cette dernière, en effet, le terrain est constamment inondé, si bien que les usagers doivent utiliser des pneus, des madriers ou des planches pour pouvoir traverser ces gigantesques flaques d'eau qui se forment à chaque chute de pluie.
Béjaïa, où le géranium et le jasmin poussent librement à longueur d'année ; ville chantée par les artistes, et dont des poètes de renommé ont fait l'éloge, rejoint le rang des villes les plus sales, enterrant ainsi le célèbre slogan qui faisait la fierté de ses enfants.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.