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Vive la censure!
Publié dans L'Expression le 16 - 12 - 2007

Et si l´Algérie n´était que cela, un «couloir périphérique» où la résonance médiatique des actions d´Al Qaîda se fait le mieux? Une espèce de plate-forme off shore de l´information où les attentats ne sont provoqués que pour l´entretien de l´image hideuse de cette organisation terroriste? En somme, quand on veut frapper l´ONU, on le fait à Alger. C´est plus simple et l´amplification médiatique est assurée sans frais. En matière d´information, les patrons de ce syndicat du crime savent qu´en Algérie, on rase gratis. Il suffit qu´un bouseux se fasse péter les sphincters dans le maquis kabyle, à la pleine lune, pour qu´une presse fiévreuse s´enflamme. Avec moult détails. Des noms et des sobriquets. Des itinéraires et des organigrammes. Elle sait tout cette presse! Des schismes, des armements, des divergences, comme si elle cohabitait avec cette infamie. A la lire, on se demande vraiment à quoi servent les forces de sécurité. Mais toute cette littérature, en vérité délictuelle, et ces constructions fumeuses sur l´architecture supposée de l´organisation, ne servent, a contrario, que ces assassins, elles contribuent peu à booster les ventes de feuilles, par ailleurs, fort insipides.
Un spécialiste français du terrorisme (sic) dit que les actions meurtrières et sporadiques qu´Al Qaîda a menées en Algérie, ventre mou du Bassin méditerranéen et de la sphère musulmane, ne sont nullement destinées à quelque prise de pouvoir. Ben Laden et ses acolytes répugnent à manger du couscous et à regarder la mer. Les enjeux du pouvoir se cristallisent ailleurs. En Arabie Saoudite et en Irak. Pétrole en abondance et culture du salamalec et de la danse du ventre obligent! Boutés hors de ces contrées, ils rongent pour ainsi dire leur frein chez nous en posant cycliquement des bombes pour ne pas se faire oublier. Dans d´autres terres de prédilection à forte valeur médiatique ajoutée à cause des hordes touristiques, (Egypte, Maroc, Tunisie), on n´évoque leurs méfaits qu´avec une bardée d´euphémismes. Alors, faut-il censurer l´information sécuritaire? Oui, assurément! Même l´auteur de cette expression bizarre «carrefour périphérique» en convient aujourd´hui. Alors que naguère il y était farouchement opposé comme tous les «spécialistes du terrorisme». Mais, me direz-vous, comment peut-on être spécialiste quand on n´a jamais serré la main d´un terroriste et que Sidi Bounab est plus un barbarisme qu´un point géométrique dans le maquis kabyle? Même Antoine Sfeir, dans ses contorsions singulières, gagne sa croûte de la sorte, en déblatérant d´une nébuleuse. Dans ces métiers obscurs, c´est comme avoir un CV d´une cartomancienne. Ça relève du don. C´est inné. Et les prophéties ne se vérifient jamais.
Petit Omar
Le Petit Omar, vous vous en souvenez? Non! Mais ne culpabilisez pas. A la mort de sa mère, la semaine dernière, pas un sous-fifre du FLN ou de l´Organisation nationale des moudjahidine n´a daigné présenter ses condoléances. C´est ainsi, le pays est oublieux et par les temps qui courent, il a fort à faire dans les cimetières. Le Petit Omar, c´est ce gosse des rues qui a été à la Casbah ce que Gavroche fut à Paris. Il est tombé dans la même cache que Ali la Pointe, sous les éclats d´une grenade assassine de Bigeard. Le Petit Omar est aussi à l´Algérie ce que Guy Mocquet est à la France. La différence entre ces bambins, c´est que le Petit Omar avait douze ans ce jour-là et était analphabète et Guy Mocquet seize ans et pouvait laisser cette phrase testamentaire «demain, je vais mourir...». Autre différence cruelle! Le Petit Omar a disparu des mémoires algériennes et le nom de Guy Mocquet est au fronton d´institutions éducatives, d´une station de métro à Paris et de nombre de boulevards et de rues dans la France métropolitaine. M.Sarkozy a davantage réveillé le souvenir de ce jeune martyr en décidant la lecture obligatoire, dans toutes les écoles, du testament du martyr fusillé par les nazis. M.Chérif Abbas a-t-il seulement entendu parler du Petit Omar? Mais, nous dira-t-il, il n´a même pas été foutu d´écrire une lettre. Comment l´évoquera-t-on? Il nous le demande...ou presque.
En finir avec M.Macias
Même à la télé, il sent la merguez grillée et l´aïoli. A sa façon de marteler les mots avec cette mâchoire en clé à molette et cette écume blanchâtre sur les commissures des lèvres, il est loin de cette langueur des soirées constantinoises qu´il évoque doucereusement dans ses chansonnettes. M.Enrico Macias était, dans une récente émission de Serge Moatti sur «La Cinq», dans tous ses états, écartelé qu´il était entre son infini amour pour Israël et le souvenir évanescent de l´Algérie de sa jeunesse. Ce crooner pour ménagères de plus de cinquante ans, qui fredonnent ses airs en faisant une lessive ou en triant des lentilles, a révulsé quand ses contradicteurs, Slimane Zeghidour et Gisèle Halimi, lui ont signifié que ses origines juives n´étaient nullement le motif de l´annulation des spectacles qu´il devait donner en Algérie. Peut-être que ce soutien inconditionnel à Israël était pour quelque chose, vu, comme lui a susurré la célèbre avocate, que l´Algérie exécrait l´occupation de la Palestine?
Mais, comme de bien entendu, il ne comprenait rien. «Vous voulez que je renonce à Israël? Jamêêêê...!», s´écria le bougre. Du coup pour faire pièce aux arguments de Mme Halimi, il se fit solidaire de son voisin de droite. Un ultra qui dirige une association d´enfants de pieds-noirs et fier d´être le beau-fils d´un harki. Cet excité va puiser de l´honneur dans le déshonneur, et donne ainsi une piste de recherche inédite pour les sciences sociales. M.Macias en vint alors à une analyse politique des plus fines sur l´Algérie: «L´Algérie est colonisée tout le temps. Avant, il y avait la colonisation romaine, la colonisation arabe, la colonisation française...Puis il y a eu la colonisation soviétique, la colonisation des intégristes et enfin, la colonisation du FLN...». Quand on ânonne de pareilles inepties, il est présomptueux d´exiger d´être reçu avec les honneurs dus à un grand homme. M.Sarkozy était bien avisé de laisser sur le tarmac parisien «l´ami», devenu encombrant par tant de fadaises. Et, ici, M.Bouteflika ferait bien d´en finir avec cette histoire d´un chanteur finissant. Avachi. Rongé par la rancoeur et bête à manger du foin. Un visa touristique, c´est juste ce qu´il faut. S´il en veut...


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