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Les parents d'abord
Publié dans L'Expression le 04 - 06 - 2008

Un problème crucial vient d´être à la «une» de toute la presse nationale: l´enfance. Et avec cela, se pose la question de savoir comment sauver l´enfance des problèmes d´adultes, l´innocente enfance prise dans les sordides luttes d´intérêts que se livrent ceux qui ont du poil au menton. Evidemment, toutes les solutions sont envisagées par les différents spécialistes que la société comporte: docteurs, pédiatres, psychologues, psychiatres, économistes, sociologues, politologues, pédagogues.
Il ne manque que le poète pour compléter le portrait de groupe sans la dame, car il faut déplorer avant tout l´absence des mamans qui sont les premières concernées par le destin de leurs enfants. C´est un débat assez passionné qui s´instaure. Chacun y va de sa solution miracle: on pointe du doigt, on accuse, on vilipende l´école, la rue, la famille, la société, le gouvernement...moi je pense qu´il faut prendre le problème, à la source.
D´abord, pour recevoir l´enfant en ce bas monde, il faut (et c´est le cas de le dire!) lui préparer le terrain. Quand la maman doit accoucher, elle doit trouver les conditions idéales pour le faire.
Comment voulez-vous qu´une bonne femme qui est accueillie dans un sombre service où les cafards grouillent et qui doit partager un lit miteux avec une autre pauvre quidam qu´elle ne connaît ni d´Eve ni d´Adam, puisse mettre au monde un être équilibré si elle-même subit un traitement stressant. Et tout cela dans un concert incroyable de cris et d´échanges de propos peu courtois. Non, vraiment! Les maternités d´hôpital ne sont pas indiquées pour souhaiter la bienvenue à ce petit être qui n´a pas demandé à venir. Je vous passe les détails sordides de l´enfer familial que le chérubin, de ses pauvres yeux candides, va connaître au fil de ses premières années avant d´être jeté dans la cage d´escalier puis dans la rue parce que la maman fertile, s´apprête à s´occuper du nouveau concurrent qui arrive.
C´est d´abord cela le drame: il n´ a pas fini de téter toute l´affection maternelle qu´il y a un intrus qui arrive et qui lui dit: «Ote-toi de là que je m´y mette.»
Après cette première frustration que l´attention artificielle d´un père bourru ne saura, en aucun cas, atténuer, le pauvre enfant sera soumis à la loi de la jungle de la rue où il faut faire des pieds ou des poings pour mériter un petit espace vital. Cela va durer longtemps.
En parallèle, il connaîtra quotidiennement des heures de détention appelée école. S´il a de la chance, il tombera sur une maîtresse jolie et attentionnée qui lui fera aimer la vie et les femmes, sinon il tombera sur une mégère qui viendra souvent avec un oeil bleui par les attentions d´un époux affectueux.
Il aura toujours l´occasion d´avoir un barbu comme mentor, qui lui expliquera avec force détails les affres de l´enfer s´il lui arrivait de se conduire comme un être humain. Terrorisé, le pauvre enfant se réfugiera dans les chaudes amitiés qui se tissent autour d´une cigarette grillée à la porte de l´école.
Un jour enfin, après avoir sauté tous les obstacles, endurci par les coups reçus et donnés, il découvrira avec stupeur que son père n´est pas le héros qu´il imaginait et que sa famille en proie aux pires difficultés ne lui permettra pas de trouver un job. Alors il se noie dans le pétard, la violence, la violence dans la rue, dans les stades...il ne pensera alors qu´à partir. Pour ne plus revenir.
C´est difficile de sauver l´enfant quand on n´a pas pensé à sauver les parents.


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