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Ces critiques du cinéma de là-bas chez nous
Publié dans L'Expression le 30 - 05 - 2009


«La critique est aisée mais l´art est difficile.»
Adage français
Après l´ivresse du Festival de Cannes et la contribution limitée de certains pseudocritiques algériens en France, il est important aujourd´hui de cerner ce métier de critique de cinéma algérien. Combien sont-ils?Ont-ils été formés pour ce métier et d´abord avons-nous besoin aujourd´hui de critiques de cinéma, quand il n´y a pas de cinéma tout court? Je me souviens avoir acheté plusieurs numéros de la toute première revue Télé-cinéma Les 2 écrans, créée à l´époque dans un pays à parti unique, à pensée unique et surtout une vision déjà critique et avant-gardiste. Et là je me rends compte qu´à l´époque déjà, il y avais de la matière, des critiques et surtout une liberté de ton alors qu´aujourd´hui, dans un pays de 50 partis, de 35 millions de pensées et surtout 80 milliards de budget consacré à la culture africaine et arabe, elle a disparue. On ne retrouve pas ces plumes d´antan. Après la disparition terrible de Mouny Berrah, la retraite forcée de Abdou B et Boudjema Karèche, la reconversion rédactionnelle de Abdelkrim Tazarout et de Djamel Eddine Merdaci, l´exil touristique de Azzedine Mabrouki, que reste-il des critiques de cinéma algérien? Rien. Un cinéma algérien moribond, divisé en deux classes: le cinéma de là-bas, soutenu et retenu par les Français et le cinéma de chez nous, abandonné et dévoyé en feuilletons de télévision. Car quand le ministère de la Culture ne vous accorde pas assez de budget pour faire votre film en 35 mm, il suffit de convertir votre film en vidéo, le transformer en feuilleton et vendre votre âme d´artiste, pour décrocher 10 fois plus et aucun journaliste ou critique ne criera au scandale. Aujourd´hui, la critique cinématographique est divisée en deux en Algérie. Il y a quelques critiques issus de la presse francophone, qui sont soutenus par l´extérieur et des critiques locaux qui peinent à trouver une aide pour couvrir un festival en Tunisie au point de perdre le sens de leur plume. Qui sont-ils ces critiques de cinéma algérien de là-bas chez eux, qui se présentent comme les meilleurs du créneau. Il y a Azzedine Mabrouki, qui écrit quand ça lui plait et qui ne connaît le cinéma algérien que de l´extérieur. On reproche à ce dernier de n´avoir jamais écrit de livre sur le cinéma malgré son expérience. Il y a Tewfik Hakem, un chroniqueur télé talentueux, mais un mauvais critique de cinéma, qui préfère saluer l´émergence d´un cinéma français d´origine algérienne qu´une production locale fabriquée dans la tourmente. Il y a également un Mouloud Mimoun, qui a été le seul à avoir fait des contributions sur le cinéma algérien mais qui reste concentré de l´autre côté de la Rive. Ces critiques de talent n´écrivent pas dans les médias français pour vanter le mérite d´un cinéma algérien résistant et toujours en vie. Leur seule contribution sur le cinéma algérien, on la retrouve dans les quotidiens algériens. La seule fois où ces critiques de là-bas chez nous ont consacré leur plume pour défendre la mémoire du cinéma algérien, c´était dans le prestigieux et légendaire cahier du cinéma, à l´occasion d´un numéro spécial consacré à l´Algérie dans le cadre de l´«Année de l´Algérie en France 2003». Mais trois critiques en France, peuvent-ils sauver un cinéma algérien en décomposition?
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