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L'émission Thalassa provoque la colère d'Alger
Publié dans L'Expression le 27 - 09 - 2009

«Les gens fuient par divers moyens: certains prennent un verre, ou deux bouteilles, ou une bouteille de plongée...»
Luc Besson
Extrait d´une interview à Cannes - 8 mai 1997
Après le terrorisme, le phénomène des harraga est devenu au fil des mois, le nouveau moyen pour critiquer l´Algérie dans les médias français. Les télévisions françaises ne manquent pas une occasion, pour critiquer le pouvoir politique en place. Et pour ce faire, elles tendent leurs micros à des Algériens, qui vivent en Algérie pour critiquer leur système et leur pouvoir. C´est en tout cas ce qu´on a constaté en regardant l´émission Thalassa consacrée à l´Algérie vendredi soir. Ce qui devait être une émission de tourisme et d´environnement, s´est très vite transformée en un réquisitoire politique contre le système algérien. Et pourtant, les médias algériens, ont beaucoup de matière en France mais se sont toujours empêchés, de critiquer la France. L´Entv n´a jamais critiqué la politique française sur l´immigration ni fait des reportages sur la vie des Algériens dans les banlieues, sur ses immigrés qui se font tabasser à mort par des policiers dans les commissariats et encore moins des documentaires sur la situation politique des musulmans algériens en France. (Samir Chaâbna, n´a fait que des reportages sur les plats du Ramadhan, les restaurants, les cafés, et les commerces tenus par des Algériens en France). Si France 3 n´a pas envoyé de journalistes et de reporters en Algérie, explique l´animateur de l´émission, c´est en vérité parce que les thèmes soulevés sur les harraga n´ont pas été acceptés par les autorités algériennes. Résultat, France 3 a payé des Algériens, qui filment librement en Algérie et rapportent les images tant attendues par la chaîne française. Le refus des autorités algériennes a provoqué chez les médias français une volonté de nuire directement à l´Algérie. A quoi bon alors interdire de filmer pour les reporters français, pour se retrouver à la fin avec le même résultat ou pire? L´émission Thalassa qui a fait escale à Alger, avait pourtant bien commencé avec un carnet de voyage sur Dellys la bien-nommée, filmé par Malek Sahraoui et Halim Sahraoui. Dans Un été à Alger, la caméra, de Halim Sahraoui s´est surtout fixée sur ces femmes algériennes qui nagent avec leur hidjab. Un reportage réel en images qui montre un secteur touristique sinistré dans un pays où la demande est forte. Si les reportages de Malek Sahraoui et Halim Sahraoui, (qui offraient de belles images du littoral algérien) sont moyennement bien accueillis par les Algériens, ce n´est pas le cas du reportage sur les harraga, qui a provoqué la colère des responsables algériens et plus particulièrement ceux du ministère de l´Environnement et du Tourisme de Chérif Rahmani qui voulaient, à travers le passage du bateau scientifique à Alger et la diffusion de l´émission de France 3, améliorer l´image de l´Algérie en France et sa destination dans le monde. Le reportage a été réalisé en Algérie par Samia Chala, une jeune réalisatrice installée en France, qui s´est spécialisée dans les reportages sur les exilés algériens en France et notamment les harraga. Dans la chute du reportage, le journaliste accuse les responsables algériens de nuire à la jeunesse algérienne, en condamnant les harraga à 5 ans de prison. Les médias français oublient de dire, en revanche, que le véritable responsable de cette situation est le refus par la France d´accorder des visas pour ces nombreux jeunes, qui l´a considèrent comme le véritable rêve.. français.
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