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«Benhadj et Abassi seront libérés le 2 juillet»
ALI YAHIA ABDENNOUR A L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 12 - 06 - 2003

Plus que quelques jours avant que le suspense ne soit définitivement levé.
Maître Ali-Yahia Abdennour, président de la Ligue de défense des droits de l'Homme (Laddh), en charge de la défense de Abassi Madani et de Ali Benhadj, nous a indiqué, hier, de la manière la plus formelle qui soit, que «ces deux prisonniers seront libérés le 2 juillet prochain», ajoutant être «formel et catégorique» sur cette question.
Selon notre interlocuteur, qui avait déjà eu à s'exprimer sur cette question lors de son passage à notre rubrique «A coeur ouvert avec L'Expression», «rien ni personne ne peuvent s'opposer à cette décision souveraine à laquelle la justice n'aura pas d'autre choix que de se plier puisque nul n'est censé être au-dessus de la loi». Ali-Yahia Abdennour en veut pour preuve absolument irréfutable le fait que «le monde entier garde les yeux braqués sur l'Algérie depuis plusieurs années déjà». Cet état de fait est encore plus apparent et évident durant ces deux dernières semaines.
Notre pays en effet, pris en sympathie et placé encore plus sous les feux de la rampe à la suite de la terrible tragédie qui l'a endeuillé le 21 mai dernier, ne peut se permettre de se dédire en «remettant en cause ses propres lois», cela au moment où nous négocions notre adhésion à l'OMC et où notre accord d'association avec l'UE contient des clauses strictes concernant le respect des droits de l'Homme et des lois républicaines.
Cette date, qui contredit tout ce qu'a rapporté la presse jusque-là, trouve ses explications dans la genèse-même de cette affaire, comme nous le rappelle notre interlocuteur. «Ainsi, le 30 juin 1991, Ali Benhadj a été arrêté à l'entrée du siège de la Télévision nationale où il tentait d'entrer pour faire une déclaration au peuple. Presque au même moment, les membres des services de sécurité encerclaient le siège du parti dissous, sis à la rue Charras, pour y interpeller le président de cette ancienne formation politique, Abassi Madani.»
«Les deux désormais prévenus, expliquent encore nos sources, n'ont été présentés devant le tribunal militaire de Blida que le lendemain, 1er juillet, date à partir de laquelle a couru la durée de leur détention. Ils auront donc purgé l'intégralité de leur peine et, comme on dit, payé leur dette à la société le 2 juillet prochain. Légalement et officiellement, ces deux hommes seront intégralement libres.»
Cette date, comme signalé plus haut, est censée mettre un terme à l'ensemble des spéculations qui ont circulé à propos de cette affaire depuis de nombreux mois déjà. Elle semble être la plus crédible en effet, étant donné qu'elle émane de la propre défense de ces détenus, censée être la plus proche et la mieux informée de cet épineux dossier.
Notre interlocuteur, qui se dit «formel et intraitable» à propos de cette question, va encore plus loin, citant des sources judiciaires proches du tribunal militaire de Blida, ajoute: «Plus aucune affaire ne pèse sur le dos de ces deux personnes puisque, contrairement à ce qu'ont essayé de dire certaines sources proches du clan des éradicateurs, il n'existe pas de dossier relatif à l'affaire dite Gousmi, le terroriste abattu alors qu'il avait sur lui une lettre écrite de la main de Ali Benhadj encourageant les gens du maquis à ne pas arrêter alors que le dialogue battait son plein entre ces deux anciens leaders islamistes et les représentants personnels de l'ancien Président de la République, Liamine Zeroual.»
Sur leur lancée, nos sources ajoutent qu'«aucune peine secondaire n'est assortie à cette condamnation de douze années de réclusion criminelle». En d'autres termes, Abassi Madani et Ali Benhadj, dès le 2 juillet prochain, seraient, en théorie, absolument libres de leurs mouvements, mais aussi libres d'aller où bon leur semble et de faire toutes les déclarations qu'ils souhaitent.
Cela étant, rien n'empêche, comme l'indiquent des sources qui ont requis l'anonymat, que «ces deux anciens leaders, notamment Ali Benhadj, connu pour ses écarts de langage et de conduite, ne soient remis en prison juste quelques jours ou semaines après leur libération».


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