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La République des plantons
Publié dans L'Expression le 05 - 06 - 2011


Daho Ould Kablia en avait donc gros sur le coeur qui fulmina contre une administration et surtout une «République des plantons» dont il ne sait plus par quel bout les prendre. Mais, mon bon Monsieur, n´y voyez là aucune offense, l´Administration est à l´image de ses administrateurs. C´est évidemment Vous, premier concerné en tant que représentant de l´Exécutif, en second lieu ce sont les walis, les chefs de daïra, les maires qui reçoivent leurs orientations et autre «feuille de route» de vos services. Si une administration de l´Etat ne fonctionne pas comme il se devait, c´est que, quelque part, il y a dysfonctionnement tant par l´inobservance des directives données par vos services, par zèle sinon par incompétence, ou, ce qui est plus vraisemblable, par la bureaucratie de fonctionnaires chargés de veiller à la bonne marche des affaires des administrations. Il est dès lors vain de s´en prendre aux plantons dont, on ne vous apprendra rien, l´une des fonctions est justement d´écarter les importuns de la route des «Hauts commis» sur strictes consignes des walis, chefs de daïra et autres maires. Il ne vous échappe pas que ces «Hauts commis» de l´Etat sont plus difficiles à approcher que ne l´est le ministre de l´Intérieur que vous êtes, le Premier ministre ou même le chef de l´Etat. De fait, il suffit de parcourir le courrier des lecteurs de la presse nationale pour constater que les Algériens, dans l´impossibilité d´avoir accès à ces «Hauts commis» - dont la raison d´être est évidemment d´être à l´écoute des citoyens - s´en remettent au chef de l´Etat pour trouver une issue à leurs problèmes, problèmes qu´un simple agent d´APC, de daïra, de wilaya devait, aurait dû solutionner. Cela dit, on est absolument d´accord avec vous sur le fait que les «plantons» font effectivement la loi. Il faut bien le relever cependant, ils disposent d´un pouvoir que l´administrateur (wali, chef de daïra, maire) leur a délégué. Il faut donc admettre que ce pouvoir, ils le détiennent d´abord de ceux-là qui ne veulent pas avoir de rapports directs avec leurs administrés. Il faut donc reconnaître que, de ce point de vue, les «plantons» font leur «boulot» avec une redoutable efficacité qu´on aurait aimé qu´elle soit celle du maire, du chef de daïra et du wali. Il est patent que l´on compatit avec le ministre de l´Intérieur et des Collectivités locales qui ne cache pas qu´il «en a marre de la République des plantons». Mais, à qui la faute? Après tout, c´est bien l´Administration qui a donné au «bouwab» ce pouvoir en faisant de l´agent communal un personnage incontournable et seul interlocuteur (approchable) des citoyens. Il faut passer par lui pour avoir audience avec l´inaccessible patron des lieux. Ce sont donc bien les plantons qui détiennent la clé de ce phénomène que l´on nomme «bureaucratie». Aussi, vous ne pouvez savoir combien vous êtes dans le vrai en pestant contre des agents (cette République des plantons) qui, au demeurant, ne font que le travail (trop bien) qui leur a été assigné. Or, le remède existe: il suffit de changer les instructions et orientations (nous allions écrire de changer leur programmation) qui les font agir. C´est aussi simple que ça! La bureaucratie qui a figé l´Administration algérienne, qui a transformé toute demande de documents, en un véritable parcours du combattant n´est pas une fatalité. Il suffit que les notions d´intérêt public reprennent leur sens premier, que les édiles et autres walis rétablissent les passerelles rompues avec les citoyens. Il s´agit en l´occurrence d´efficacité administrative, d´autant que le maire et le chef de daïra, par leur proximité avec la population, sont les plus à même de traiter les affaires de la commune et de la daïra que ne peut le faire un ministre qui n´aura jamais la légitimité dont jouit, ou doit jouir, un maire auprès de ses administrés. Encore faut-il supprimer ces barrières que sont les plantons qui neutralisent l´administration.

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