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L'intérêt de «mettre» un chat dans son coeur!
Publié dans L'Expression le 07 - 07 - 2011

On ne peut pas en vouloir à nos parents de ne pas supporter la proximité avec un chien ou un chat. Les raisons d'un tel rejet existent. Dans notre histoire, plus marquée par la précarité et la survivance, nos aïeux ont vécu dans de véritables «arches de Noé»...
On ne va pas vous «assommer» avec un sujet «lourd» en pleine période de vacances. Pas de politique. Pas d'économie. Et surtout pas de conflits ni de guerre. Nous allons essayer d'aborder la relation de l'Algérien avec l'animal de manière générale et les animaux de compagnie en particulier. Rien de scientifiquement poussé mais juste un début de réflexion basé essentiellement sur l'observation. Si l'on met de côté les animaux «utiles» comme le mouton, la poule et la vache qui ont un lien direct avec notre alimentation, si l'on met également de côté le boeuf, l'âne avec leur spécificité de bêtes de somme, si l'on met enfin de côté le cheval qui nous rappelle nos exploits guerriers d'antan, nous nous rendrons compte que nous n'accordons aucune place aux animaux sans utilité apparente. On pense au chien et au chat plus particulièrement. Même là, il nous faudra exclure, pour être complet, les chiens «méchants» qui nous protègent. Toute cette série d'animaux écartée, la bonne question qui vient à l'esprit est de se demander à quoi peuvent bien servir les chiens inoffensifs (type caniche par exemple) et les chats toutes races confondues? On serait tenté de répondre brutalement, à rien! Mais n'allons pas si vite! De nombreuses études démontrent que les animaux domestiques responsabilisent un enfant, le consolent quand il a un chagrin, l'ouvrent à la communication mais surtout (et c'est là où nous voulions en venir) développent en lui le sentiment d'amour désintéressé. Nous avons bien dit chez l'enfant car une fois adulte, il n'y a plus grand-chose à «cultiver». Si dans les pays développés, l'animal domestique a toute sa place dans le foyer, c'est exactement le contraire dans les autres pays. On ne peut pas en vouloir à nos parents de ne pas supporter la proximité avec un chien ou un chat. Les raisons d'un tel rejet existent. Dans notre histoire, plus marquée par la précarité et la survivance, nos aïeux ont vécu dans de véritables «arches de Noé». L'espace de vie au foyer était partagé avec les différents types d'animaux que nous avons listés plus haut. Les animaux «utiles». Les relations entretenues avec ces animaux étaient d'une rudesse qui découlait des conditions de vie aussi rudes pour tous. Contrairement au chat, le chien a pu y trouver sa place quand il assurait la sécurité ou surveillait le troupeau. Exception faite de la tortue qui avait droit à une certaine compassion. Une compassion qu'elle devait à sa dure carapace qui symbolisait toute la résistance que l'être humain devait développer pour survivre. Quand les raisons objectives de cette proximité ont disparu et que l'Algérien est sorti de sa condition infrahumaine, qui aura duré tout de même des siècles, il était prévisible qu'il développa, inconsciemment, un rejet de toute espèce animale qui ravivait, forcément, en lui, de sérieux traumatismes psychologiques. Nous trouverons la meilleure preuve dans l'attrait qu'il a, aujourd'hui, pour les poissons d'aquarium et les oiseaux. Deux espèces d'animaux qui ne figurent pas dans son «histoire». Même si les poissons en question, servent plus d'ornement et ont pris une signification sociale au même titre que le «petit caniche» qu'on s'offre, au même titre qu'un sac crocodile ou un 4x4 ou le tout à la fois. Vous avez bien compris à quoi il est fait allusion. Comme promis nous ne plongerons pas dans les profondeurs de la psychologie en général, ni de la pédagogie en particulier. Cependant, il serait intéressant que nos institutions en charge de l'éducation, de la santé, de la jeunesse, de la famille et de la culture se penchent sur le bénéfice affectif que l'enfant peut acquérir grâce au contact précoce avec les animaux domestiques. Il n'est pas exclu qu'ils y trouveront sinon la réponse, au moins l'une des réponses à cette grande question que tout le monde se pose aujourd'hui: pourquoi l'Algérien se distingue-t-il, aujourd'hui, par une grande agressivité? Une agressivité, c'est connu, qui augmente durant le mois de Ramadhan qui frappe à la porte. Un enfant, qui développe des sentiments pour son chat ou son petit chien, est certain d'atteindre l'âge adulte avec un meilleur équilibre de l'affect et d'amour à donner. Il est certain de voir se dresser une forte opposition des adultes qui trouveront mille et un défauts au chat et au chien (vaccins, perte des poils, salissures, contraintes de sortie, etc). Mais si l'enfant est acquis à la «cause», les parents «plient». Sans être psychologues, les marchands de jouets misent à «séduire» l'enfant pour ouvrir le porte-monnaie des adultes. Nos institutions pourraient suivre la même voie. Il faut que nous arrêtions là pour rester dans la lecture de détente et de vacances. Et aussi pour en laisser à nos experts qui prendront le relais. Du moins, il faut l'espérer!

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