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«Nous faisons la promotion du cinéma algérien»
SALIM AGGAR, PRESIDENT DE «A NOUS LES ECRANS» À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 16 - 07 - 2011


Salim Aggar (à gauche) en compagnie de ses invités
La seconde édition des Journées cinématographiques d'Alger vient de s'achever, (7 - 11 juillet) c'est l'occasion de faire le point avec le n°1 et évoquer avec lui les perspectives, les carences et surtout les projets à venir.
L'Expression: Êtes-vous satisfait de cette seconde édition des JCA qui vient de se clôturer et quel bilan en faites-vous?
Salim Aggar: C'est un bilan très positif, que ce soit sur le plan organisationnel, médiatique, thématique ou politique. Nous avons réussi à faire connaître les JCA hors des frontières, au point où des médias en France, en Syrie, en Egypte, au Qatar, au Maroc et en Tunisie parlent des JCA. D'ici deux ou trois ans, nous serons Inch Allah plus connus que les JCC ou le Fespaco. Pour une seconde édition seulement, c'est un succès phénoménal. J'imagine les JCA dans dix ans! Les films projetés ont eu un grand succès, c'est le cas du film d'Amor Hakkar, Quelques jours de répit, le film turc, ou encore le film syrien Nicotine ou le film de clôture Dernier étage gauche gauche. Les documentaires Gaza In Live, Algérie, image d'un combat ou bien Shooting vs Shooting ont eu un succès également. Ma plus grande satisfaction concerne aussi l'après-midi consacrée pour le court métrage, qui a drainé un public important, mais aussi l'après-midi pour enfants organisée en partenariat avec Al Jazeera Children. Le succès des JCA a été aussi thématique, puisque les conférences organisés sur les thèmes du cinéma turc, le Monde arabe et le cinéma dans la Méditerranée, ont eu un succès important et cela grâce à la qualité des invités tels que le comédien turc Nadir Saribacak, la critique syrienne Lama Tayara, l'Egyptien Mustapah Kilani, le Marocain Abdillah Djawhari et surtout grâce à l'expérience et aux communications de qualité de Ahmed Bedjaoui. Sur un autre registre, le succès des JCA a garanti le soutien effectif du ministère de la Culture, du Centre algérien de la cinématographie et de l'opérateur Mobilis. Nous avons, grâce à ce succès, obtenu le soutien de l'Entv et même de télévisions et radios étrangères. Nous sommes également très satisfaits du partenariat avec la chaîne Al Jazeera Children, et on rééditera notre partenariat la prochaine édition Inch Allah. Je tiens également à remercier les médias locaux, plus particulièrement nos partenaires L'Expression, Liberté, El Khabar, Algérie News pour leur soutien médiatique. Enfin, sur le plan financier, nous avons souffert des prix des billets d'avions et de la grève d'Air Algérie, qui nous a obligés à nous rabattre sur d'autres compagnies pour faire transporter nos invités. L'apport d'une compagnie aérienne pour les prochaines éditions ne sera pas de refus.
Vous avez mis l'accent sur l'encouragement du documentaire tout en affirmant aider la lauréate Salima Aït Mesbah. Tiendrez-vous votre promesse et comment cette aide va-t-elle se concrétiser?
Pour le concours du scénario documentaire, nous avons constaté que les auteurs ne maîtrisent pas la technique pour écrire des scénarios de documentaires, nous allons lancer un atelier d'écriture dans ce sens. Un atelier réunissant des experts professionnels sera mis en place pour justement offrir cette aide à l'écriture. Déjà les réalisateurs de documentaire participant à ces JCA, sont prêts à apporter leur aide pour animer ces ateliers et la lauréate comme tous les participants sont invités à y participer.
Les réalisateurs étaient, certes invités, mais hélas, les JCA cette année n'étaient pas propices aux débats mis à part celui sur le court métrage. Ne pensez-vous pas que le débat est essentiel pour connaître un film et son auteur? Dans ce cas une programmation plus aérée s'impose peut-être. Non?
Sur les quatre débats qui étaient prévus avec les réalisateurs, trois ont eu lieu: le vendredi avec les réalisateurs Jérôme Laffont et Menad Mbarek sur le thème «La révolution filmée par les jeunes» et qui a donné lieu à un débat de haut niveau. Le second a été celui sur le court métrage qui a été, comme vous l'avez vu, très disputé et enfin celui sur l'Afrique qui a été animé par Philipe Gasnier sur son film Zanzibar, le dernier jour. Le débat qui devait avoir lieu sur le documentaire Shooting vs Shooting, n'a pas eu lieu parce que le film a été déprogrammé au dernier jour et le temps était insuffisant pour maintenir un débat. Le comédien turc, Nadir Saribacak, et le réalisateur Angélo Cianci, ont eux, débattu de leur film la matinée lors des conférences. Donc contrairement à ce que vous prétendez, le débat était bien là. Par ailleurs, je suis d'accord avec vous pour aérer le programme. Il y aura moins de documentaires et plus de fictions lors de l'édition prochaine.
Que préconisez-vous pour pallier l'absence relative du public notamment durant la semaine, sans doute que les grandes chaleurs de l'été n'ont pas été en votre faveur, est-ce que vous maintenez l'été pour l'organisation des JCA?
Contrairement à ce à quoi je m'attendais, le public a été présent tout au long de ces JCA et cela malgré la chaleur et les vacances. Les séances d'ouverture, de clôture, les après-midis court métrage et pour enfants ont drainé un public important. La séance que je redoutais le plus, était le vendredi, et les gens étaient bien là pour assister aux documentaires sur la révolution et le film turc. Je pense que, si j'avais organisés les JCA ailleurs, elles n'auraient pas eu un tel succès. La proximité de la cinémathèque du centre-ville et surtout la climatisation de la salle ont facilité les choses. Les gens venaient par curiosité et revenaient à chaque fois.
Pour ce qui est de la date, je peux vous dire que c'est la dernière fois que j'organise les JCA durant le mois de juillet. Non pas pour attirer plus de public, mais à cause de la billetterie. C'est une période de haute saison pour le transport aérien, ce qui a une incidence sur le budget des JCA et de ce fait, on a décidé de ne plus organiser les JCA durant cette période et d'opter soit pour octobre ou novembre.
Un mot même prématuré sur le prochain programme? Y aura-t-il des nouveautés?
Aucun responsable de festival ne peut vous donner son programme une année à l'avance. Ce que je peux vous dire, c'est que les JCA seront plus importants et plus grands à la prochaine édition. Fort de leur succès, les JCA, ont déjà reçu le soutien total du ministère de la Culture. Les invités des JCA, seront la meilleure promotion pour ce rendez-vous unique dans la capitale algérienne. L'Association «A nous les écrans» est prête à travailler avec le ministère de la Culture et les autorités compétentes pour faire la promotion du cinéma algérien, offrir une image positive de l'Algérie hors de nos frontières. Nous avons, grâce à cet événement, réalisé plusieurs partenariats avec d'autres festivals, notamment dans le documentaire et le court métrage. Je vais dans les prochains mois faire des tournées dans des festivals, notamment à Cannes, Damas, Dubaï, Clermont-Ferrand ou Téhéran pour faire de la prospection et choisir des films pour les prochaines JCA.


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