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Les Annabis choisissent bien leur destination estivale
ILS IRONT EN TURQUIE ET À DUBAI
Publié dans L'Expression le 19 - 07 - 2011

Un séjour en Turquie revient moins cher que celui de Dubaï
L'été est synonyme de vacances et de détente. Cette année, les Annabis comme tous les Algériens, ont été contraints de choisir de nouvelles destinations, outre la Tunisie, qui, depuis la Révolution du jasmin, ne figure plus dans le top des pays préférés. Une aubaine pour les agences touristiques.
En effet, la révolution survenue en Tunisie, a obligé les adeptes des voyages en direction de ce pays voisin, à convoiter d'autres destinations, comme Dubaï, l'Egypte, mais surtout la Turquie.
Rêvant de fuir le tumulte, ou prendre le temps de souffler, les Annabis ne sont pas près de sacrifier leurs vacances, même s'il s'agit du pays du jasmin, qui a indéniablement, gagné leur coeur des années durant. Aussi, l'arrivée précoce cette année, du mois de Ramadhan, fait marquant de la saison estivale 2011, est une autre contrainte pour les vacanciers annabis, qui ont afflué vers les agences touristiques, cherchant des formules adaptées à leurs bourses. Certains ont tout simplement opté pour les plages et les visites familiales.
Si la Turquie est restée cette année en stand-by, le Maroc, la Grèce, sont entre autres, les produits proposés par les agences de tourisme.
On remarque que de nouvelles destinations plus ou moins exotiques, sont depuis peu prisées par les vacanciers, comme Dubaï, la Thaïlande, représentant, de ce fait, le centre des intérêts des agences touristiques. Les tarifs sont certes élevés, mais ces destinations demeurent à la portée d'une classe de vacanciers dite «huppée». «Dubaï et la Thaïlande sont réservés aux touristes, genre enseignants à l'université, médecins et avocats, mais surtout les commerçants pour qui les prix importent peu...» dira B.G, directrice d'agence à Annaba.
«Les 50% des habitués des voyages n'ont qu'un souci, partir pour se ressourcer après une année de dur labeur. Nous avons, depuis le mois d'avril, enregistré 57% de réservations en direction de Dubaï, de la Thaïlande, de la Malaisie et 10% en direction de la Turquie. Nos clients sont du secteur de la justice, la santé mais surtout des élus...».
La Tunisie ne figure pas sur la liste des demandes des destinations, bien qu'elle soit toujours proposée, mais les vacanciers préfèrent ne pas s'aventurer, notamment après les informations faisant état de l'agression d'un couple algérien par des Tunisiens, ce qui été démenti par l'ambassadeur de Tunisie en Algérie.
Les touristes nationaux, en dépit de la nostalgie de ce pays cher à leur coeur, ont préféré d'autres destinations, laissant la porte du retour vers Sousse, Sidi Boussaïd et autres, entrouverte pour un imminent retour. «Nous travaillons en étroite collaboration avec l'agence El Haddir, à Djerba, chaque année les 30% des vacanciers des deux pays, transitent par nos deux agences respectives. Mais cette année, le transit est à sens unique...», Effectivement, au moment où le nombre des Tunisiens se rendant en Algérie a augmenté, pour atteindre 80%, les Algériens, quant à eux, sont quelque 3%. à se rendre dans ce pays ami et voisin.
Le feu des projecteurs est pointé en direction de Dubaï, devenue destination privilégiée des Algériens, les Annabis notamment. La demande, en termes de destination vers le pays de l'hôtel Burj El Arabe, a affiché une hausse de 6% pour atteindre les 54% au mois de juillet secondée cette année par la Turquie.
Les relations politiques entre les deux pays encouragent à plus d'un égard cette destination, au passé nostalgique, notamment pour les Bônois, entre autres, Algériens aux origines turques, D'ailleurs, la Turquie est d'abord une destination commerciale, après la Syrie, dont les conditions géopolitiques instables, ont contraint les commerçants à s'approvisionner chez nos amis les Ottomans.
«La Turquie est légèrement moins chère que Dubaï, avec des séjours à portée des moyennes et petites bourses. Nous avons enregistré, pour la saison estivale 2011, un afflux considérable de professeurs de lycée, administrateurs, qui autrefois se rendaient en Tunisie, ont changé de cap, vers la Turquie», a expliqué M. Djenel H., agencier sur le boulevard du 1er-Novembre.
Le pays de l'ex-empire de Barberousse est suivi par l'Egypte, a fait savoir notre interlocuteur. «Après avoir été boudé par les touristes algériens, en raison de l'agression de l'Equipe nationale de football par les supporters au Caire, en novembre 2010, le pays des pharaons, et après la détente des relations politiques entre les deux pays, commence à revenir dans nos offres, bien sûr, suite aux multiples demandes des vacanciers», dira l'homme, qui n'a pas omis d'afficher sa satisfaction quant à l'accueil et les conditions d'hébergement réservées aux touristes algériens, qui s'y sont rendus au mois de juin.
Le Maroc, quant à lui, ne connaît pas le même engouement des touristes, que les autres destinations, «les frontières terrestres n'étant pas ouvertes, les vacanciers, les Annabis du moins, n'y pensent même pas», dira Amoura, gérant d'une agence en plein centre de Annaba. «La demande sur le Maroc est trop faible pour ne pas dire inexistante, en raison des modalités du voyage. Il faut faire le déplacement par avion Annaba-Alger, puis vers le Maroc. Le touriste, lui, est à la recherche d'aventures et de découvertes...il préfère aller plutôt en Turquie qu'au Maroc».
Côté finances, les vacanciers parlent plutôt en euros, car tout partant à une quelconque destination, outre le change opéré au niveau des banques, il y a toujours des billets de plus. Ceux-là, ils proviennent du marché parallèle de la devise. Depuis la fin mai, le cours de la devise, l'euro notamment, a connu une augmentation vertigineuse. 100 euros s'échangent à 13.000 DA. Sauf que l'achat ne s'effectue pas, par petite somme, c'est plutôt les zéros de mille qui priment. «Depuis le 15 juin, j'ai vendu plus de 51.000 euros à différentes personnes, partant toutes en vacances, notamment à Dubaï...», dira Walid, ce vendeur de devises du côté du boulevard de l'ALN, se disant très satisfait de la rentabilité, générée par les nouvelles destinations. «Je travaille avec les familles aisées, les cadres de la wilaya, de la justice et les femmes (besnassettes) notamment...»
Toutefois, il est à noter que l'arrivée du mois de Ramadhan, n'affecte en aucun cas la saison estivale notamment pour certains touristes.
Dans certaines agences de voyages, il y a, ce que les agenciers s'accordent à appeler, le tourisme ramadhanèsque. Cette nouvelle formule a, depuis l'année dernière fait ses preuves, avec une catégorie spéciale de touristes, désireux partir en vacance, durant le mois de jeûne. «Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir partir en vacances au mois de Ramadhan. Choisissant pour cela, des pays arabes, tels le Liban, la Jordanie et autres, pour découvrir les facettes cachées de pays qu'ils ne connaissent pas.
Ce type de vacances est réservé aux aventuriers, aux artistes et auteurs ainsi qu'aux poètes...», a expliqué notre interlocuteur, tout en dévoilant le nombre de départs vers Istanbul, qui est, jusqu'à la rédaction de cet article, de 41 personnes.
Pour l'heure, bien que l'été soit synonyme de vacances et de détente, les vacanciers, cette année, ont été contraints d'explorer de nouvelles destinations touristiques, outre la Tunisie, déstabilisée par la révolte du 14 janvier et négligeant, le tourisme national.
Les villes algériennes sont les orphelines de toutes formes de tourisme.


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