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Ce qu'exige la neutralité de l'administration
PRESIDENTIELLE 2004
Publié dans L'Expression le 23 - 07 - 2003

Les postes ministériels dits «sensibles» ne devraient pas continuer d'être occupés par des gens connus pour leurs accointances politiques.
La rumeur faisant état d'un probable remaniement ministériel dès la prochaine rentrée sociale ne cesse de se préciser. Mais, si les gens parlent avec insistance du départ de 6 ou 7 ministres FLN, connus pour être proches du secrétaire général de ce parti, rien ne filtre sur d'autres changements, pourtant souhaités aussi bien par la classe politique que par les observateurs étrangers et nationaux. Ce remaniement, au cas où il se confirmerait, annoncerait en effet le démarrage officiel, quoique avant l'heure, de la campagne présidentielle.
Or, estiment de nombreux leaders politiques et candidats potentiels joints hier par téléphone, «le Président devrait commencer avant tout par opérer des changements au niveau des postes ministériels directement concernés par l'organisation de l'élection présidentielle». Il s'agit, comme de juste, des ministres de l'Intérieur, de la Communication et de la Justice, respectivement Yazid Zerhouni, Khalida Toumi et Mohamed Charfi. Ces trois responsables sont connus pour être proches du chef de l'Etat. Une femme comme Khalida Toumi était allée jusqu'à accepter de se faire «proscrire», voire de se faire lyncher publiquement par son ancien parti, le RCD, pour son soutien indéfectible au président Bouteflika. Or, le rôle du ministère de la Communication n'est plus à démontrer dans tout déroulement d'un scrutin. Idem pour Mohamed Charfi. Ce dernier a beau faire partie de la liste des ministres FLN, la plupart des observateurs et gens au fait des alliances extra et intra-partisanes s'accordent à dire que ce responsable est avant tout dévoué au chef de l'Etat. Dans le cas contraire, nous dit-on, jamais il n'aurait été reconduit à ce poste hautement stratégique. Là encore, personne n'ignore que les recours (éventuels) des candidats et de leurs représentants sont appelés à être traités par le ministère de la Justice, auquel revient le dernier mot en cas d'échec de la commission nationale de surveillance.
Quant au ministre de l'Intérieur, les choses sont encore plus évidentes puisque c'est ce département qui supervise le déroulement pratique du scrutin de bout en bout, à commencer par le recensement des électeurs jusqu'au décompte et l'annonce des résultats en passant par l'organisation et la mise en place des bureaux de vote. Or, nul n'ignore quelle type de relation toute particulière lie Zerhouni à Bouteflika.
Des sources partisanes, évoquant ce qu'avait fait le président Zeroual en 1998, vont jusqu'à souhaiter le départ de Ahmed Ouyahia. Ce dernier, pour rappel, était Chef de gouvernement au moment où l'ancien Président annonçait sa démission et la tenue de la présidentielle anticipée. Il avait, à cette occasion, et même si le RND ne présentait pas de candidat, procédé à des changements profonds au sein du gouvernement en nommant des ministres non partisans aux postes de Chef de gouvernement, ministre de l'Intérieur, de la Communication et de la Justice, respectivement, Smaïl Hamdani, Abdelmalek Sellal, Abdelaziz Rahabi et Mohamed Teguia.
La démarche visait à garantir un minimum de transparence et d'honnêteté lors du déroulement de ce scrutin. Or, précisent nos sources, «l'Algérie devrait avancer au lieu de reculer dans le domaine de la démocratie et du pluralisme politique». Contrairement à 1999 où Liamine Zeroual n'était pas candidat, tout porte à croire que l'actuel chef de l'Etat le serait, ce qui devrait amener ce dernier à se montrer encore plus pointilleux et à donner aux électeurs et à la classe politique plus de garanties que ce qu'avait fait son prédécesseur.
Sur le point précis lié au respect de la souveraineté populaire, un homme comme Dahdouh, chef de cabinet de Ali Benflis, sait certainement de quoi il parle quand il évoque «l'absence de neutralité de l'administration» et les «risques de fraude» lors de la future présidentielle.
Des partis comme le FFS, ou même d'anciens candidats en 1999, n'hésitent pas à aller encore plus loin en soulignant qu'«Ahmed Ouyahia n'a pas bonne presse auprès des partis et hommes politiques en matière d'organisation des élections».


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