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Benhadj compte écrire au Président
LE FRERE DU NUMERO DEUX DE L'EX-FIS REVIENT A LA CHARGE
Publié dans L'Expression le 27 - 07 - 2003

Suite à sa dernière sortie médiatique, son frère a, à son tour, été convoqué pour être entendu par la police.
Une véritable guerre d'usure semble s'être engagée entre les autorités et le numéro deux de l'ex-FIS. Eludant adroitement les dix interdits qu'il continue de rejeter tout en s'y conformant momentanément, Ali Benhadj semble avoir résolument décidé de faire de son frère, Abdelhamid, un porte-parole quasi officiel. Mais, dans son communiqué d'hier, tout en prêtant longuement la parole à Ali Benhadj, Abdelhamid revient aussi sur ses propres déboires. Il indique, en effet, que la police de Bab Ezzouar l'a «convoqué en date du 24 juillet» aux fins de s'expliquer sur sa première lettre, reprise par la plupart des titres de la presse nationale. Comme il fallait s'y attendre, et tel que rapporté dans la lettre parvenue hier à notre rédaction, Abdelhamid Benhadj aurait indiqué à la police qu'il «n'est pas concerné par les interdits, qualifiés d'illégaux et de politiques au passage, qui frappent (son frère) et qu'il peut par conséquent s'exprimer autant qu'il veut au nom de celui-ci». Abdelhamid, expliquant sa démarche, sans doute celle de Ali, indique que «de nombreux cas similaires se sont produits sans que les autorités n'y aient rien trouvé à redire», à l'instar de Benbrik, Abrika, Matoub...L'auteur de la lettre ajoute que «les policiers ont surtout insisté sur l'histoire de la candidature de Benhadj à la présidentielle».
Son frère, tel que rapporté par lui, avait échafaudé ce plan alors qu'il était en prison, allant même jusqu'à élaborer un programme vaste, étalé sur une vingtaine de chapitres aux dires de son frère qui ajoute que Benhadj proposait des solutions politiques à tous les problèmes qui touchent l'Algérie, à commencer par celui des disparus et de ce qu'il appelle les «détenus d'opinion» sans en préciser les identités puisque les derniers prisonniers islamistes ont été libérés en les personnes de Ali Benhadj et Abassi Madani le 2 de ce mois de juillet. Il semble bel et bien que cette annonce ait troublé aussi bien le milieu des décideurs que celui de la classe politique.
Même si Benhadj est loin de jouir de l'aura qu'il avait en 92, il ne fait aucun doute que son retour «tonitruant» sur la scène politique risque de brouiller pas mal de cartes, mais aussi d'amener pas mal de candidats potentiels à la future présidentielle à revoir la totalité de leurs calculs. L'on croit savoir qu'une ferme mise en garde aurait été adressée à Abdelhamid Benhadj pour ne plus réitérer ce genre de manoeuvre. Or, il n'a pas fallu plus de quarante-huit heures à ce dernier pour revenir à la charge dans une guerre d'usure avec les pouvoirs publics. Mieux. Les choses, comme souligné par nous dans une précédente édition, iront désormais crescendo. Ali Benhadj, selon son frère, «va très bientôt adresser une lettre au Président Bouteflika dans le but de lui demander de lever les interdits illégaux qui pèsent sur lui». «Dans le cas où il n'y aurait pas de réponse, précise encore Abdelhamid dans son communiqué, d'autres lettres seront adressées aux organisations spécialisées dans la défense des droits de l'Homme, y compris la commission onusienne.»
Un bras de fer est ainsi engagé en prévision de la présidentielle, puisque Ali Benhadj a jeté tout son poids dans un combat en faveur de la levée des sanctions qui pèsent sur son dos pour pouvoir ainsi présenter sa propre candidature. Dans le cas contraire, il sera obligé d'appeler à voter pour quelque autre candidat islamiste, lequel ne peut être que Saâd Abdallah Djaballah. Cet homme semble avoir toutes les chances de devenir président à la faveur des attaques dont est victime le FLN, seule force politique encore capable de s'opposer à l'irrésistible ascension de l'islamisme politique.


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