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Caprice de belle-maman...
Publié dans L'Expression le 17 - 09 - 2011

N'importe quel couple, le plus solide soit-il, ne peut résister aux coups de boutoir de belle-maman, celle qui a...
Les motifs de divorce sont légion. Ils sont même très nombreux. Cette fois, Madame a eu une franche discussion. Elle a été si franche lors de cette discussion avec la belle-mère que le pire est balancé, car il est sorti des quatre lèvres des deux femmes. La bru remontée à bloc et la belle-maman ont à force de tirer sur la fragile et fine corde - le mariage - qu'elle finit par casser! Puis tout va vite. Le divorce est décidé par le fils, l'époux et évidemment et immanquablement, ce sont deux bambins qui trinquent. Jusqu'à quand Monsieur demeure, aux yeux de maman, un enfant? Jusqu'à la disparition de maman? Oui, mais maman est jeune, cet adage fait des ravages au sein des foyers: beaucoup s'en plaignent. Oh! bien sûr, on ne divorce pas toujours pour une histoire de belle-mère! Mais cette fois, la vieille dame joue avec le feu. Elle a fait du chantage: «Dès que mon fils trouvera du travail et même du bon boulot, tu resteras at-home!» Patatras! le mur est forcé. Entre-temps, Madame a constitué maître Mohammed Djediat, devenu un authentique médiateur entre les époux en pleins tirs nourris. Une fois constitué, il cherche toujours l'arrangement avant d'aller au palais de justice et tous les désagréments qui suivent ces malheureuses histoires. Et maître Djediat procède ainsi car il y a au milieu des flots tumultueux les enfants, ce trésor qui sert souvent de «munitions», d'objet de chantages éhontés, de, de et de... La dame N. Soumia, elle, ne veut rien savoir. Elle le crie à la face de l'avocat dans le couloir où se trouve le bureau de la juge chargée du «Statut personnel». «Je n'ai pas épousé Lala mais Sid Ahmed Z. et Lala n'est pas ma mère. Je ne lui dois que le respect de grand-maman de mes enfants!». Elle pleure. Ses joues sont noyées de larmes argentées, des larmes qui écrivent, en s'échappant de ses gros yeux noirs, cernés, tristes, morts, tout le désespoir d'une mère de famille aux idées noires qui lui vouent les enfers d'une vie conjugale où la belle-mère tient la barre vers les récifs briseurs de foyers, des homes, sweet home. Et le jour «J», l'avocat de Soumia arrive en trombe, car il a, vers les onze heures, une grave histoire de faux et usage de faux chez le bon Samaritain Brahim Kherrabi que le duo Nadia Amirouche - Mansour Ouchen rend plus jovial...
D'ailleurs, coup de pot, la juge du jour a une audience de conciliation de quatre couples. Une aubaine pour tout le monde, surtout que Maître Djediat semble résigné, le mari ayant choisi le parti de...maman, Lala, comme l'appelle affectueusement (?!?!) Soumia N. beaucoup plus par respect que par affection... Soumia N., la trentaine, mère de deux bambins attend sur le banc faisant face au bureau de la présidente de la section correctionnelle du tribunal. Elle attend le juge de la section Statut personnel pour une audience à huis clos concernant un divorce entamé par Sid Ahmed Z. quanrante-trois ans, chômeur depuis une année et donc oisif à longueur de journée surtout en ce début de septembre 2011 qui a vu le pouvoir d'achat chuter dangereusement.
«Le problème ne se trouve cependant pas dans la chute du pouvoir d'achat. Non, c'est plus grave, confie la dame» les larmes aux yeux qui ira dans ses confidences en nous priant d'être fidèle en racontant ses malleurs. Et les malheurs elle en sait quelque chose. Tout en évitant d'écorcher quiconque au passage en évoquant la goutte qui fait déborder le vase: sa belle-mère. «Savez-vous monsieur, pourquoi je me suis accrochée avec «MA»? C'est bien simple. Je l'avais priée de m'aider à faire pression sur son fils qui devait chercher du travail. Et quelle a été sa réponse. «D'accord, Soumia, lorsqu'il trouvera du boulot, tu resteras à la maison pour t'occuper de ses enfants!» La bonne femme sanglote. Elle va même pleurer car, continue l'épouse désespérée, je ne vois pas la relation entre mon boulot et le sien puisque j'ai toujours travaillé depuis quatre ans et je me suis toujours occupée de tout, oui de tout». Un long silence presque volontaire est instauré par madame qui gonfle ses joues et halète presque: «Avec les mauvais jours de cette crise, a-t-on idée à brader un salaire qui nous permet de souffler, en tout cas de ne pas voir mes enfants envier les autres? Non, c'est impossible.» A ce moment, monsieur montre le bout du nez. Il déambule dans le couloir, effectue une série de va-et-vient et s'asseoit aux côtés de la mère de ses enfants. Il lui murmure des mots à l'oreille. Soumia garde les yeux baissés. Elle fait non de la tête. Lui, se tourne carrément vers sa moitié, lui prend le menton et prononce une longue phrase avant de repartir sans dire un autre mot. Et ce sera madame qui nous le soufflera: «Il est venu exiger des excuses en direction de sa mère que je n'ai jamais humiliée, ni outragée, ni encore moins insultée. Ce que j'ai seulement dit à ma belle-mère, c'est que son fils m'avait épousée en étant salariée et donc si je devais choisir entre mon boulot et notre foyer, c'est déjà fait. Mais pas question de renoncer à mes enfants!», avertit Soumia qui entrera malheureusement seule dans le bureau de la conciliation, car son déjà ex-époux a choisi, lui aussi, la rupture, prenant prétexte que sa femme ne veut pas s'excuser auprès de sa maman laquelle s'est estimée bafouée par l'épouse...Voire...


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