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«Nous n'avons pas besoin de leçon des autres»
ABDELMADJID SIDI SAID, SECRETAIRE GENERAL DE L'UGTA, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 17 - 12 - 2011

L'Expression: L'Ugta et le PT viennent d'organiser la conférence internationale sur l'ingérence des forces étrangères dans les politiques internes des pays, qu'en est-il justement de votre participation avec le Parti des travailleurs?
Madjid Sidi Saïd: Nous nous sommes mobilisés ensemble par rapport à cette grosse problématique de l'ingérence dans les politiques internes des pays. Je crois que c'est beaucoup plus des Algériens syndicalistes et politiques qui se sont réunis pour porter haut et fort la différence algérienne par rapport aux velléités d'agression contre le pays. L'Algérie est assez forte et mature. Elle a une histoire ancestrale sur les plans historique et révolutionnaire. Elle prend ses préoccupations avec son peuple et pour son peuple. Donc la démocratie, la liberté de la presse, les droits fondamentaux, c'est le fruit et le fait des Algériens qui ont payé un très lourd tribut humain et matériel. Nous n'avons pas besoin de leçon ni d'ingérence d'où qu'elle viennent. Comme elle a été à l'avant-garde de la sauvegarde de la République avec l'ensemble des franges de la société y compris les services de sécurité et l'Armée nationale populaire (ANP), l'Ugta (Union générale des travailleurs algériens), est prête encore et toujours à reproduire le même chemin pour sauver la République et les fondements et les concepts basés sur la démocratie, les valeurs humaines et citoyennes.
N'y a-t-il pas un risque islamiste pour les prochaines échéances électorales de 2012, et ce au vu de tout ce qui s'est passé dans le pays, notamment les graves conséquences de la tragédie nationale?
Cette question est une problématique qui concerne les partis politiques. Nous en tant qu'organisation syndicale, nous nous inscrivons dans une démarche politique qui consiste à protéger la République de toute déstabilisation des fondements de la nation. La démocratie n'est pas nouvelle en Algérie. Maintenant la parfaire, l'améliorer, lui donner plus de contenance, plus de vivacité, c'est le fait des Algériens quels que soient leurs différences, leurs antagonismes et leurs contradictions, il n'est pas question de déstabiliser la société algérienne. Nous avons un dénominateur commun et propre à tous les Algériens qui consiste à dire qu'il n'est pas question de déstabiliser le pays. C'est dans la stabilité politique, économique et sociale et culturelle que l'on peut faire avancer la démocratie pacifiquement et dans le respect des valeurs humaines et citoyennes du pays.
En Algérie, comme dans les pays du Monde arabe, l'année 2011 est marquée par des mouvements de protestation sans précédent. Quelle interprétation peut-on lui donner du point de vue de l'Ugta?
Non, je ne donne pas d'interprétation sur ces mouvements de protestation en Algérie mais bien au contraire, nous démontrons une fois de plus, qu'il y a une vie sociale, une vie culturelle, une vivacité démocratique dans la société algérienne, même s'il y a de temps en temps des échauffourées politiques, ce qui est tout à fait normal. Ça dénote aussi la bonne santé de la démocratie en Algérie. C'est ce message-là qu'il faut montrer aux autres pour dire qu'on n'est pas un pays statique basé sur une vision dictatoriale. Nous ne sommes pas un laboratoire démocratique, puisque nous l'avons acquise avant qu'elle vienne sur le terrain.
Le processus démocratique en Algérie a commencé depuis 1980. Rappelons-nous Avril 1980, Octobre 1988. Donc, quelles leçons peut-on recevoir de ces porteurs de démocratie à géométrie variable. Qu'ils appliquent la même chose pour la Palestine. D'un côté, on refuse à la Palestine d'exister, et de l'autre, on refuse l'existence à la Palestine et de ce fait, rentrer à l'ONU. Est-ce que cela est démocratique? Comment peut-on dire aux pays arabes que vous n'êtes pas démocratiques, alors que l'on refuse à la Palestine d'exister et de faire son entrée à l'ONU? Si on ne réagit pas à ce genre de situations, cela veut dire porter atteinte à nos valeurs ancestrales, républicaines et démocratiques. En tout cas, à l'état-major de l'Ugta on a dit qu'il n'est pas question que quelque chose vienne d'ailleurs.
Vous avez évoqué la question de la revalorisation de la notion de militantisme. L'Algérie a-t-elle perdu cette notion de militantisme?
Non, nous n'avons pas perdu cette notion au contraire. La tragédie nationale que nous avons portée nous-mêmes, en notre profondeur humaine beaucoup plus que le matériel, mais on a perdu des hommes, des femmes, des enfants, des personnes âgées, c'est cette parenthèse dramatique pour les Algériens et les Algériennes que le militantisme dans l'esprit des Algériens a pris une autre dimension, qui est la dimension de la sauvegarde de la République.
Maintenant il s'agit de revenir à un militantisme qui va conforter cette sortie du terrorisme, de la douleur, des pleurs et le porter vers le renforcement du processus démocratique en Algérie. Donc, c'est pour cela que je parle de militantisme démocratique pour la République.


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