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Zerhouni torpille le dialogue
ABRIKA VICTIME D'UNE GRAVE BAVURE POLICIERE À ALGER
Publié dans L'Expression le 18 - 09 - 2003

Le mouvement des archs a décidé de suspendre le dialogue avec le pouvoir jusqu' à après avril prochain.
Le tournant qu'a pris le bras de fer entre le pouvoir et la presse et l'implication des archs ouvrent la voie aux scénarios les plus pessimistes. Déjà un climat de tension règne en Kabylie et le CNSL appelle à la mobilisation générale pour la sauvegarde des libertés.
Les membres du mouvement des archs ont décidé de suspendre le dialogue avec le pouvoir jusqu'à après avril prochain, c'est-à-dire après la présidentielle.
Cette inquiétante décision de mauvais présage est intervenue hier, à la sortie de Belaïd Abrika et du père de Massinissa Guermah de l'hôpital Mustapha Bacha, où ils avaient été transférés après leur libération par la police. Les deux figures du mouvement arch auraient été «violemment brutalisées et arrêtées par la police, près du tribunal de Sidi M'hemed où se tenait le procès du rédacteur en chef du quotidien Le Matin, de son épouse et deux autres journalistes».
Selon son frère joint par téléphone, Belaïd Abrika aurait été mis sous observation médicale et les médecins «ont établi des fractures au niveau des côtes. Mon frère a décidé de déposer plainte contre les policiers qui l'ont agressé», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, selon un communiqué du Comité national de sauvegarde des libertés, le rassemblement auquel le mouvement des archs avait fait appel et auquel se sont joints les éditeurs et plusieurs personnalités a été «dispersé par la force, dans un véritable climat d'état d'urgence».
L'accueil de Belaïd Abrika à sa sortie de l'hôpital s'est transformé en une marche vers la Maison de la presse, sous le regard vigilant des forces de police prêtes à intervenir à n'importe quel moment.
Dans l'enceinte de la Maison de la presse, un rassemblement a été organisé, se transformant en place de la contestation avec tout ce qui va avec. Banderoles, slogans et cris y ont retenti pendant toute la matinée d'hier: «Pouvoir assassin. Bouteflika, Ouyahia, libérez Abrika, libérez la presse», scandaient les éléments des archs relayés par des journalistes sortis de leurs rédactions.
La radicalisation du mouvement de Abrika et la multiplication des arrestations des journalistes - plus d'une quarantaine et la liste reste ouverte - risquent de rajouter de l'huile sur le feu et a exacerbé le climat déjà tendu face à la fermeté des pouvoirs publics.
Déjà le Comité national de sauvegarde compte élargir son mouvement au moment où les services de police sont actionnés à fond.
En effet, le Cnsl n'a pas caché son intention de mettre le paquet en lançant un appel «à tous les citoyens et citoyennes à s'organiser au sein de sections locales de sauvegarde des libertés». Les structures, que compte mettre en place le Cnsl, auront pour objectif de «résister, solidairement, à toutes les agressions contre la démocratie, la justice et les libertés». Est-on en train de vivre un nouveau départ pour un mouvement de contestation similaire à celui de la Kabylie? Sans préjuger de l'ampleur que prendront ces nouvelles structures, il faut dire que l'intransigeance des uns et des autres va faire empirer la situation politique dans une démission presque totale des partis politiques.
Par ailleurs, le rédacteur en chef du quotidien Le Matin. M.Youcef Rezzoug, a accusé le pouvoir de vouloir «pousser à l'escalade par cette gestion policière de la vie publique». Tout en s'étonnant de son procès au tribunal pour attroupement et atteinte à l'ordre public, Youcef Rezzoug, a indiqué que son procès «s'est tenu dans un huis clos déguisé, le tribunal est ses alentours ont été filtrés à plus de 300 mètres à la ronde», a-t-il indiqué en ajoutant que «même les portes du tribunal étaient fermées, seuls les citoyens ayant des affaires en justice étaient autorisés d'accès».
Certains militants auraient, selon M.Youcef Rezzoug, «été assignés à résidence très tôt le matin en étant arrêtés par des policiers pour les empêcher d'aller au tribunal, à l'instar de M. et Mme Ferhi».
Les avocats des quatre journalistes avaient demandé à la juge en charge de l'affaire de déclarer officiellement la séance à huis clos mais cette dernière a refusé en recourant au report du procès jusqu'au 24 du mois courant.


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