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On cherche des gynécologues et des néphrologues
HÔPITAL DE BOUIRA
Publié dans L'Expression le 25 - 01 - 2012

«Nos hopitaux n'attirent plus les médecins spécialistes»
L'hôpital compte 50 spécialistes mais pas un seul gynécologue.
L'Etablissement public hospitalier de Bouira a été mis en service le 14 septembre 1993. Il couvre une population globale de plus de 200 000 habitants répartis dans 9 communes. Il reçoit aussi des citoyens résidant dans les localités limitrophes de la wilaya de M'sila et de Médéa. Disposant de 12 services d'hospitalisation, il est doté de 340 lits dont 22 relèvent du service hémodialyse et 64 places du service de maternité. Concernant le plateau technique, cet établissement, ancien secteur sanitaire reclassé EPH conformément à la décision 07/140 du 19/05/2007 portant réorganisation du secteur de la santé, compte un laboratoire central d'analyses, un centre de transfusion sanguine, un service de radio-scanographie, 5 blocs opératoires, un service d'épidémiologie, un service de médecine légale, une pharmacie et un service du Samu.
L'hôpital compte 50 spécialistes mais pas un seul gynécologue, 45 médecins généralistes, un chirurgien-dentiste, un pharmacien et 313 paramédicaux. 186 personnes travaillent dans les corps de l'administration et des services d'entretien. Pour le bilan d'activité de l'année 2011, il fait part de 15.000 admissions avec 45.826 journées d'hospitalisation.
Le taux d'occupation était de 43,29%, de 79,25% pour l'UMC et de 73,62% pour le service de pédiatrie. Le Samu a effectué 111 évacuations. Il est prévu le prolongement de ses horaires de travail qui seront de 24h24. Une unité de soins à domicile pour les grands malades effectue 174 sorties. Depuis le début de l'année, une cellule d'écoute pour les cancéreux est opérationnelle. Deux services continuent à susciter les soucis de la direction. La maternité, qui a enregistré 3333 accouchements dont 801 cas par césarienne, ne dispose pas de gynécologues.
Le directeur, M.Hamadi Madjid nous affirme: «Nous sommes dans l'obligation de faire appel à nos chirurgiens généralistes pour répondre à l'urgence. La situation est d'autant plus compliquée que notre entreprise est confrontée à l'obligation de répondre présent pour tous les cas. Il s'agit pour nous de sauver des vies humaines et, malgré ce manque, nos médecins assument cette responsabilité sans rechigner.»
L'hôpital a reçu en 2011, 225 évacuations depuis des cliniques privées. Notre interlocuteur ajoute aussi: «De nombreux établissements privés ne disposent pas de couveuse, en aval c'est l'établissement public qui vient à la rescousse. La difficulté est que souvent et après une mauvaise prise en charge, c'est à l'hôpital qu'incombe la responsabilité de redresser la situation. Sans vouloir monter le privé contre le public qui sont complémentaires, nous dirons que pareille situation cause de sérieux préjudices à notre entreprise qui, au bout du compte, est désignée du doigt. L'autre service qui continue à nous occuper reste celui de l'hémodialyse. Depuis le départ de l'unique néphrologue en service, ce sont des médecins généralistes qui prennent en charge les malades.» Concernant le service d'imagerie médicale, son ouverture est prévue pour le mois de février prochain. Le scanner, qui a fait couler beaucoup d'encre, est opérationnel 2 jours et demi par semaine. «Là aussi et malgré de multiples tentatives à tous les niveaux, nous n'avons toujours pas de radiologue. La direction de la santé a affecté un spécialiste exerçant à M'Chedallah pour assurer le service 2 jours et demi par semaine. Il faut préciser que c'est la lecture des radios qui reste un problème.
Les travaux de remise à niveau du centre sont en voie de finition et il très probable d'acquérir une IRM.» La rupture de stock en médicament ne concerne qu'un produit utilisé en bloc opératoire. L'adrénaline reste un produit qui connaît des manques au niveau national et l'hôpital de Bouira ne fait pas l'exception. S'agissant toujours des difficultés, le directeur soulève le problème de l'exiguïté des blocs opératoires. «Conçus depuis des années pour un nombre d'interventions, ces salles d'opération n'arrivent plus à contenir le flux de malades et la cadence des interventions. Il est prévu la construction d'un service complet des urgences médico-chirurgicales et de nouveaux blocs opératoires.»
En réponse à notre question relative au manque de personnel, M.Hamadi nous précise que les postes budgétaires existent.
«Le produit de la formation reste insuffisant. Nous venons de procéder au recrutement de 11 médecins généralistes, 10 aides-soignants et 7 assistants anesthésistes.» Comme nous l'avions rapporté précédemment, la wilaya de Bouira réalise un déficit de 1 000 postes de paramédicaux. En guise de solution, la wilaya a réquisitionné 5 établissements de la formation professionnelle pour lancer la formation de 200 ATS. Le manque ne concerne pas seulement les EPH mais aussi les établissements spécialisés que sont le centre de toxicomanie réalisé à Bouira, le centre d'hémodialyse de Sour El Ghozlane, le centre de transfusion sanguine et d'imagerie prévu à Bouira, l'hôpital psychiatrique de Sour El Ghozlane.
Dans le cadre du programme national, la wilaya a bénéficié de trois nouveaux hôpitaux au niveau de M'Chedallah, Bordj Okhriss et Aïn Bessem. S'agissant de celui de Bordj Okhriss, le retard dans sa construction incombe au bureau d'études canadien qui n'a pas pris en compte dans son étude des paramètres et données spécifiques, d'où le recours à la résiliation et le choix d'un autre bureau d'études national. Ces établissements viendront renforcer ceux déjà existants dans les 5 daïras mères. Deux autres établissements de santé d'envergure sont prévus au chef-lieu de wilaya. La promotion du centre universitaire de Bouira au statut d'université est peut-être l'occasion qui permettra de reclasser l'EPH Mohamed-Boudiaf en CHU. Seule cette décision permettra un réel essor au secteur de la santé à Bouira.


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