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Les dépenses sociales grèvent le budget de l'Etat
LE FMI MET EN GARDE
Publié dans L'Expression le 29 - 01 - 2012


Le siège du FMI
Grâce à l'envolée des cours du pétrole, les autorités algériennes disposent d'un impressionnant matelas financier.
Tout porte à croire que l'Algérie sera rattrapée par «la gabegie financière». Les contrecoups de la prodigalité de sa politique du système D où on dépense sans compter et sans contrepartie, sont imminents, selon le rapport annuel du FMI. La tendance baissière prise par la production des hydrocarbures du fait d'une faible demande mondiale et le passage du prix de l'or noir au-dessous de la barre des 100 dollars, corroborent cette hypothèse sombre pour l'économie nationale.
Le prix, permettant d'équilibrer le budget, est aujourd'hui légèrement supérieur à 100 dollars le baril. Or, dans ses prévisions mondiales, le FMI table sur l'hypothèse d'un baril à 99 dollars en moyenne en 2012. Dès lors, «l'orientation budgétaire expansionniste de ces dernières années a, cependant, rendu la situation budgétaire vulnérable aux fluctuations des cours du pétrole», selon cette institution financière internationale. En prévenant que «d'importants risques baissiers émergeront en cas de dégradation de la situation économique internationale et d'un repli prolongé des cours du pétrole». Pas seulement puisque «les recettes de l'Etat issues du pétrole devraient représenter 24,8% du produit intérieur brut en 2012, en baisse par rapport aux 27,4% de 2011».
Par conséquent, le déficit budgétaire se creuserait à 6% du Produit intérieur brut, contre 4% l'année précédente.
Cette situation marquée d'incertitude économique internationale, entraînera inévitablement une réduction forcée des investissements publics et se traduira par un baisse de la croissance et une hausse du chômage. Autant dire qu'il sera vraiment difficile de recourir à la planche à billets pour acheter la paix sociale du reste assise sur une poudrière.
Le pouvoir algérien est confronté depuis janvier 2011 à une très forte contestation sociale qui s'est illustrée par des émeutes, des grèves et des marches aux quatre coins du pays. Grâce à l'envolée des cours du pétrole, les autorités algériennes disposent d'un impressionnant matelas financier qui permet de dépenser sans compter, mais cela a des limites. Pour l'exercice 2011, le gouvernement a prévu «une augmentation de 25% des dépenses publiques, soit 23,8 milliards de dollars (16,41 milliards d'euros) supplémentaires». Jusqu'à présent, poursuit le FMI, «la hausse des cours internationaux des produits alimentaires et les relèvements substantiels des salaires de la fonction publique ne se sont pas traduits par une progression sensible de l'inflation en raison des subventions accrues des produits alimentaires de base, d'une hausse de l'épargne des ménages, d'une plus grande demande d'importations et d'une politique monétaire vigilante. Tout en relevant la hausse substantielle des réserves officielles de devises, le FMI indique, cependant, que «le budget restera déficitaire de 4% du PIB environ, l'augmentation des recettes budgétaires étant plus que compensée par une hausse de 32% des dépenses totales, en particulier des salaires de la fonction publique et des transferts». Si le conseil d'administration du FMI soutient que «les perspectives restent favorables à court terme, en revanche «la viabilité budgétaire et la stabilité financière à moyen terme deviennent davantage tributaires de la volatilité des cours du pétrole», selon le rapport annuel publié avant-hier. Dans l'ensemble, le FMI estime que le taux d'inflation s'est maintenu autour de 4% en 2011. Par ailleurs, à court terme, poursuit-il, la croissance «continuera d'être tirée par les investissements publics et le programme d'investissements de la compagnie nationale d'hydrocarbures (Sonatrach)». Pour l'année 2012, le FMI avance que «le PIB hors hydrocarbures pourrait progresser de 5%, mais la production d'hydrocarbures devrait poursuivre sa baisse du fait d'une faible demande mondiale, limitant le taux de croissance globale entre 3 et 3,5% environ». Toujours pour l'année en cours, le Fonds estime que l'inflation devrait se maintenir aux alentours de 4% «si la hausse des prix des produits alimentaires frais reste modérée et les pressions inflationnistes résultant de l'augmentation des salaires sont maîtrisées». A moyen terme, «les cours du pétrole qui, selon les prévisions, devraient être relativement élevés, devraient maintenir un solde extérieur positif et des recettes budgétaires importantes, mais le solde budgétaire restera déficitaire», prédit-il. Le FMI réitère que des défis importants subsistent, notamment la nécessité de diversifier l'économie algérienne, d'améliorer le climat des affaires, de faire reculer le chômage et de réduire les vulnérabilités à moyen terme.


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