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Belles-lettres de la Soummam
TARIK DJERROUD, ECRIVAIN
Publié dans L'Expression le 19 - 02 - 2012


Un auteur débordant de vitalité
C'est un homme jovial et dynamique que nous croisons dans un café populaire de la ville de Tizi Ouzou.
C'est aussi un écrivain prolifique et un éditeur dynamique qui nous vient de Bgayet, la ville tant chantée par les poètes. Il s'appelle Tarik Djerroud et il déborde de vitalité. Tarik Djerroud est âgé de trente-huit ans. Physiquement, il en paraît beaucoup moins et intellectuellement, il fait beaucoup plus. Il a déjà publié quatre romans où l'amour de l'histoire et l'histoire de l'amour, le sport et autres sujets sont appréhendés avec subtilité. Le parler de Tarik Djerroud est empreint de spontanéité. Il dit ce qu'il pense, oubliant presque qu'il est écrivain et qu'un certain recul, voire un droit de réserve pourrait s'exercer sur lui. Tarik Djerroud est un homme sincère avant d'être un écrivain qui promet vraiment d'aller loin. Comme beaucoup de romanciers, il n'a pas fait d'études littéraires ou de sciences humaines. Il est diplômé en électronique de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Cet enfant de la vallée de la Soummam a eu le prix Bougie d'or du meilleur roman en 2009 pour sa première fiction publiée à compte d'auteur et au titre évocateur de Le sang de mars. C'est l'histoire récente de l'Algérie et surtout ses relations tumultueuses avec la France. Une amitié innocente entre un Algérien (Nordine), né d'un viol pendant la guerre d'Algérie et son père (Marcel, le violeur de sa mère), fait de flash-back, et d'un regard sur l'avenir. L'amitié franco-algérienne est-elle possible? Les problèmes récents et présents de notre pays sont racontés avec délicatesse. Un crochet par les exactions de l'OAS, les femmes violées, les nés sous-x et leurs cas, leurs problèmes et destins d'exception. Les remords de Marcel et son engagement amical en faveur de la réconciliation. La fin est ouverte, le lecteur est appelé à prendre position...
L'écriture, après la parution de ce premier roman, restera la passion favorite du jeune Tarik qui ira tout droit vers un deuxième récit au beau titre J'ai oublié de t'aimer. Comme prévu, le livre marche très bien et de ses quatre romans, il s'agit de celui qui s'est vendu le mieux. «Ce roman, souligne l'auteur, traite des problèmes de couples, de la complexité des relations humaines, saupoudré par des appels à la sagesse et un grain d'humanité dans les contacts quotidiens et annonce une guerre sans merci face au sida qui demeure un ennemi commun de l'humanité entière». J'ai oublié de t'aimer, succès en librairie, est écrit dans une langue savoureuse, avec un suspense au couteau dans lequel le lecteur n'est délivré qu'à la dernière ligne. «Contre le sida, agir est mieux que de réagir», écrit l'auteur.
«L'amour de soi commence par l'amour du prochain», ajoute Tarik Djerroud. Tous les problèmes du monde peuvent trouver une solution si un brin d'amour, de compassion et de solidarité sont le dénominateur commun entre hommes, conclut l'écrivain-éditeur. Tarik Djerroud continue d'allier imagination fertile à un certain sens du marketing littéraire puisque son troisième roman a pour titre rien moins que: Au nom de Zizou. Zizou, c'est Zineddine Zidane, le joueur d'origine algérienne le plus célèbre. A travers le journal intime d'un garçon, l'auteur brosse le portrait d'une famille déchirée par la passion du football. Un roman d'actualité où l'on découvre des fans d'icones en maillot et short idolâtrées avec zèle, sinon violence. Lorsqu'un terrain de football devient un théâtre, lorsque le sport-roi devient une religion, lorsqu'un match devient une guerre, tirer la sonnette d'alarme est un devoir. Tarik Djerroud met l'accent sur les dérives de cette passion, notamment sur les enfants, âmes fragiles, et souvent manipulés. Au nom de Zizou, c'est aussi un hommage à une divinité personnifiée qui a longtemps régalé les amoureux du vrai football.
«Cependant, l'admiration ne doit pas aller au fanatisme; tout fascisme est nuisible à la vie en famille, en communauté ou entre peuples. Fair-play, SVP!», avertit l'écrivain de la Soummam.
Tarik Djerroud poursuit l'exploration de ses pensées avec la publication récente d'un quatrième roman, historique celui-là.
Tarik Djerroud, en quittant la table du café où nous nous trouvions, nous dédicace son dernier roman, Hold-up à la Casbah, et prend la route en quête de nouvelles belles lettres...


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