Commerce: Zitouni appelle à renforcer les mécanismes de distribution pour garantir l'approvisionnement du marché    CCR: un chiffre d'affaires en hausse à plus 50 mds de DA en 2024    Conférence sur la solution à deux Etats : l'Algérie plaide à nouveau en faveur de l'admission de la Palestine comme Etat membre de plein droit de l'ONU    Jeux scolaires Africains (JSA-2025): L'Algérie perd la première au tableau des médailles après les compétitions de la journée    Judo/Mondiaux 2025 des cadets: l'Algérie avec quatre athlètes en Bulgarie    Le Championnat d'Algérie "Open" d'athlétisme du 9 au 12 août à Alger    Le président libanais visite Djamaâ El-Djazaïr    Persistance de la vague de chaleur sur des wilayas du Sud et de hautes vagues sur des wilayas côtières    Le président libanais se rend à la Basilique Notre-Dame d'Afrique à Alger    Incendie à l'hôpital de Tamanrasset: Saihi rend visite aux malades et blessés    Le président de la République décerne la médaille "Athir" au président libanais    Insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale    Ne pas transformer la Syrie en un théâtre d'affrontements !    Le héros national, le Brigadier de Police Mellouk Faouzi s'en est allé    Ghrieb et Mouloudji à Tlemcen pour mettre en valeur les synergies entre secteurs    Les six raisons du faible impact de la revalorisation de l'allocation devises en Algérie de 750 euros sur le cours du dinar sur le marché parallèle    Le conseiller du président de la République chargé des affaires politiques s'entretient avec son homologue libanais    Le président libanais souligne la profondeur des relations historiques entre l'Algérie et son pays    Être B.R.A.V.E en Occident décadent au XXIe siècle    CHAN-2025 Parole des Algériens : faire mieux que 2023    Signature d'une convention entre la DGSN et l'ONDA    Tamanrasset : Entame imminente des procédures liées à l'ouverture des services de l'hôpital de 240 lits    La ministre de l'Environnement appelle à la valorisation des algues marines dans le cadre de l'économie circulaire    Mascara: inhumation du Moudjahid Mohamed Missoum    Revue "ECHORTA": numéro spécial à l'occasion du 63e anniversaire de la création de la Police algérienne    Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur du Pakistan à Alger    Le président de la République honore les champions du BAC et du BEM 2025    Scandale explosif en direct    «L'Algérie adhère pleinement aux efforts internationaux pour garantir la durabilité»    « Des visions d'horreur qu'on n'a pas l'habitude de rencontrer, même dans les conflits les plus durs »    Première édition des Jeux africains scolaires Un héritage qui inspirera les futures générations de sportifs africains    De nouveaux tracas    L'artisan de la scène culturelle    Hidaoui souligne l'importance d'encourager les jeunes dans le domaine des médias numériques    Les inscriptions sont lancées    Mohamed Meziane installe le nouveau secrétaire général du ministère    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Qui payera le capital-décès ?
APRES LA MORT D'UN ATHLETE DANS L'ENCEINTE DE L'OMS DE BOUIRA
Publié dans L'Expression le 18 - 10 - 2003

Qui l'a autorisé et par quel moyen s'est-il retrouvé à s'entraîner dans un stade en plein chantier ?
Certaines indiscrétions laissent croire que ce sont les ouvriers du chantier qui l'ont laissé pénétrer dans l'enceinte sans autorisation; d'autres font croire que c'est le directeur de l'Opow alors que d'autres affirment qu'il a eu l'autorisation de hauts responsables du secteur. Qui l'a autorisé et par quel moyen s'est-il retrouvé à s'entraîner dans un stade en plein chantier? Qui payera le capital-décès? Tant de questions auxquelles la justice devra apporter des éclaircissements pour pouvoir déterminer exactement les causes de ce regrettable incident. Une tâche qui incombe à la commission d'enquête installée par le wali de Bouira afin de déterminer les circonstances exactes du nouvel effondrement de la toiture du complexe sportif et l'ampleur des dégâts engendrés par l'incident.
Si pour le second volet les premiers résultats font état d'une perte de 2 milliards de centimes, par contre en ce qui concerne le premier c'est le black-out total. Pourtant en date du 5 septembre dernier, Jugurtha Sissani a trouvé la mort et trois autres personnes ont été blessées à la suite de l'effondrement de la seconde toiture du complexe sportif en raison de la forte tempête qui s'est abattue sur la région faisant voler en éclats les tôles, les barres et les pilastres métalliques.
Déjà dans la soirée du 21 juillet, l'autre toiture s'était effondrée en raison toujours des intempéries qu'avait connues la région, heureusement sans perte humaine tant il est vrai qu'elle s'est produite tard dans la soirée.
Les travaux de montage de la toiture métallique initiale étaient confiés à une entreprise publique spécialisée dans les constructions métalliques, sachant que l'enveloppe financière affectée à la réalisation dudit complexe, d'une capacité de 10000 places, était de l'ordre de 42,1 milliards de centimes dont 6,3 milliards de centimes, répartis en deux tranches de 5,2 milliards et 1,1 milliard, prélevées respectivement des budgets de la wilaya et de l'Assemblée populaire communale (APC). Dans le projet initial le stade devait être équipé d'une tribune circulaire mais devant l'incapacité du maître d'ouvrage à dégager une enveloppe plus consistante, il n'a été construit que les tribunes latérales laissant ainsi le stade à la merci des vents. Ce qui a fortement aidé à l'effondrement de la toiture en raison de l'absence de paravents. Incriminé à son insu, le Bureau d'étude et d'assistance technique ( Beatec) a tenu à clarifier les choses. Ce dernier agréé depuis 1973 a été désigné en 1991 par le maître de l'ouvrage en toute légalité et conformément à la réglementation régissant la profession et dont le contrat d'études et de suivi ainsi que les avenants successifs ont été renouvelés jusqu'à ce jour au point que la DJS de Bouira aurait proposé le renouvellement de son contrat pour le suivi des travaux du stade et de la salle OMS.
C'est ainsi qu'on peut lire dans ce document transmis à la rédaction que la première charpente couverture réalisée par l'entreprise Baticic dans le cadre de la deuxième tranche, a été édifiée conformément aux plans d'exécution établis par le bureau d'études en question et dûment approuvés par l'Organisme de contrôle (CTC). Cette charpente n'étant pas réceptionnée définitivement, demeure couverte par les polices d'assurances de chantier de cette entreprise qui sera suivie par la garantie décennale conformément aux clauses contractuelles de son marché de travaux. En outre ses responsables soutiennent qu'après les dommages causés à cette charpente métallique dans la nuit du 21 au 22 juillet 2003 par un vent d'une force exceptionnelle ( + 70 km/h) qui a frappé la ville de Bouira et ses environs, les autorités de la wilaya ont aussitôt désigné une commission d'expertise pour déterminer les causes de cette catastrophe. Cette commission dirigée par le CTC de Bouira a conclu à une calamité naturelle dont l'origine est le vent violent à caractère tourbillonnant.
Pourtant lors d'une réunion de travail tenue sous l'égide du wali le 30 juillet 2003 et ayant regroupé toutes les parties concernées, il a été décidé à titre préventif de renforcer en toute urgence la 2e charpente (renforcement des poteaux au flambement et à la traction)
Aussitôt dit, aussitôt fait, en date du 4 août 2003, le Beatec a remis au CTC les plans de renforcement pour approbation et visa. Un plan approuvé le lendemain par le CTC de Bouira. De ce fait la catastrophe survenue sur la deuxième charpente provoquée également par un vent extrême le 1er septembre 2003, soit un mois après, aurait pu être évitée si les recommandations du CTC et de Beatec avaient été aussitôt suivies d'effet. Il y a lieu de signaler que cette deuxième charpente couverture a été réalisée par l'entreprise Yahiaoui en trois contrats de travaux séparés et a fait l'objet de réception provisoire puis définitive par toutes les parties concernées depuis plus de deux années. Sans incriminer cette entreprise, il y a lieu de signaler que cette dernière n'a jamais contracté une police d'assurance et encore moins une garantie décennale conformément aux clauses contractuelles. Ce qui la place en porte-à- faux avec la réglementation en vigueur.
La justice étant saisie de cette affaire par la DJS, maître de l'ouvrage il appartiendra alors à cette instance judiciaire de désigner les vrais responsables de ce drame.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.