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Qui payera le capital-décès ?
APRES LA MORT D'UN ATHLETE DANS L'ENCEINTE DE L'OMS DE BOUIRA
Publié dans L'Expression le 18 - 10 - 2003

Qui l'a autorisé et par quel moyen s'est-il retrouvé à s'entraîner dans un stade en plein chantier ?
Certaines indiscrétions laissent croire que ce sont les ouvriers du chantier qui l'ont laissé pénétrer dans l'enceinte sans autorisation; d'autres font croire que c'est le directeur de l'Opow alors que d'autres affirment qu'il a eu l'autorisation de hauts responsables du secteur. Qui l'a autorisé et par quel moyen s'est-il retrouvé à s'entraîner dans un stade en plein chantier? Qui payera le capital-décès? Tant de questions auxquelles la justice devra apporter des éclaircissements pour pouvoir déterminer exactement les causes de ce regrettable incident. Une tâche qui incombe à la commission d'enquête installée par le wali de Bouira afin de déterminer les circonstances exactes du nouvel effondrement de la toiture du complexe sportif et l'ampleur des dégâts engendrés par l'incident.
Si pour le second volet les premiers résultats font état d'une perte de 2 milliards de centimes, par contre en ce qui concerne le premier c'est le black-out total. Pourtant en date du 5 septembre dernier, Jugurtha Sissani a trouvé la mort et trois autres personnes ont été blessées à la suite de l'effondrement de la seconde toiture du complexe sportif en raison de la forte tempête qui s'est abattue sur la région faisant voler en éclats les tôles, les barres et les pilastres métalliques.
Déjà dans la soirée du 21 juillet, l'autre toiture s'était effondrée en raison toujours des intempéries qu'avait connues la région, heureusement sans perte humaine tant il est vrai qu'elle s'est produite tard dans la soirée.
Les travaux de montage de la toiture métallique initiale étaient confiés à une entreprise publique spécialisée dans les constructions métalliques, sachant que l'enveloppe financière affectée à la réalisation dudit complexe, d'une capacité de 10000 places, était de l'ordre de 42,1 milliards de centimes dont 6,3 milliards de centimes, répartis en deux tranches de 5,2 milliards et 1,1 milliard, prélevées respectivement des budgets de la wilaya et de l'Assemblée populaire communale (APC). Dans le projet initial le stade devait être équipé d'une tribune circulaire mais devant l'incapacité du maître d'ouvrage à dégager une enveloppe plus consistante, il n'a été construit que les tribunes latérales laissant ainsi le stade à la merci des vents. Ce qui a fortement aidé à l'effondrement de la toiture en raison de l'absence de paravents. Incriminé à son insu, le Bureau d'étude et d'assistance technique ( Beatec) a tenu à clarifier les choses. Ce dernier agréé depuis 1973 a été désigné en 1991 par le maître de l'ouvrage en toute légalité et conformément à la réglementation régissant la profession et dont le contrat d'études et de suivi ainsi que les avenants successifs ont été renouvelés jusqu'à ce jour au point que la DJS de Bouira aurait proposé le renouvellement de son contrat pour le suivi des travaux du stade et de la salle OMS.
C'est ainsi qu'on peut lire dans ce document transmis à la rédaction que la première charpente couverture réalisée par l'entreprise Baticic dans le cadre de la deuxième tranche, a été édifiée conformément aux plans d'exécution établis par le bureau d'études en question et dûment approuvés par l'Organisme de contrôle (CTC). Cette charpente n'étant pas réceptionnée définitivement, demeure couverte par les polices d'assurances de chantier de cette entreprise qui sera suivie par la garantie décennale conformément aux clauses contractuelles de son marché de travaux. En outre ses responsables soutiennent qu'après les dommages causés à cette charpente métallique dans la nuit du 21 au 22 juillet 2003 par un vent d'une force exceptionnelle ( + 70 km/h) qui a frappé la ville de Bouira et ses environs, les autorités de la wilaya ont aussitôt désigné une commission d'expertise pour déterminer les causes de cette catastrophe. Cette commission dirigée par le CTC de Bouira a conclu à une calamité naturelle dont l'origine est le vent violent à caractère tourbillonnant.
Pourtant lors d'une réunion de travail tenue sous l'égide du wali le 30 juillet 2003 et ayant regroupé toutes les parties concernées, il a été décidé à titre préventif de renforcer en toute urgence la 2e charpente (renforcement des poteaux au flambement et à la traction)
Aussitôt dit, aussitôt fait, en date du 4 août 2003, le Beatec a remis au CTC les plans de renforcement pour approbation et visa. Un plan approuvé le lendemain par le CTC de Bouira. De ce fait la catastrophe survenue sur la deuxième charpente provoquée également par un vent extrême le 1er septembre 2003, soit un mois après, aurait pu être évitée si les recommandations du CTC et de Beatec avaient été aussitôt suivies d'effet. Il y a lieu de signaler que cette deuxième charpente couverture a été réalisée par l'entreprise Yahiaoui en trois contrats de travaux séparés et a fait l'objet de réception provisoire puis définitive par toutes les parties concernées depuis plus de deux années. Sans incriminer cette entreprise, il y a lieu de signaler que cette dernière n'a jamais contracté une police d'assurance et encore moins une garantie décennale conformément aux clauses contractuelles. Ce qui la place en porte-à- faux avec la réglementation en vigueur.
La justice étant saisie de cette affaire par la DJS, maître de l'ouvrage il appartiendra alors à cette instance judiciaire de désigner les vrais responsables de ce drame.


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