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Damas au ban de la communauté internationale?
ALORS QUE LE MALI S'ENFONCE DANS LA CACOPHONIE
Publié dans L'Expression le 31 - 05 - 2012

Le massacre de Houla a ébranlé la conscience de tous ceux épris de paix. Mais a-t-on cherché le vrai coupable?
La semaine qui vient de s'écouler est riche en événements en Afrique et au Moyen-Orient, marqués par le massacre de Houla en Syrie et la radicalisation des positions au Mali
Face à l'accélération des événements provoquée par le massacre de Houla, qui a induit, outre l'expulsion des ambassadeurs de Syrie en Europe et en Amérique du Nord, une menace d'intervention militaire dans ce pays, a fait réagir Moscou qui, en plus d'estimer contre-productive une telle attitude de la part de l'Occident, a réitéré hier sa position de refus de toute intervention extérieure dans le conflit syrien. Une mise au point qui vient en réponse aux propos tenus mardi soir par le président français François Hollande, qui, face à l'indignation provoquée par le massacre de plus de 100 civils syriens, dont 49 enfants et 34 femmes, vendredi dernier, n'a pas exclu une intervention armée dans le cadre des Nations unies. Une action militaire «n'est pas exclue à condition qu'elle se fasse dans le respect du droit international, c'est-à-dire par une délibération du Conseil de sécurité», a déclaré M.Hollande sur France 2. Alors que des échos commençaient à se propager concernant l'éventuelle alignement de la Russie sur la position des puissances occidentales, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, cité par l'agence de presse Interfax, a souligné hier que Moscou est «catégoriquement opposée à toute intervention extérieure dans le conflit syrien qui ne ferait qu'aggraver la situation avec des conséquences incalculables pour la Syrie et le reste de la région». Le président russe, Vladimir Poutine, sera reçu demain soir à Paris par François Hollande. Ils évoqueront sans aucun doute, lors de cette visite, la question de la Syrie. De même, à Pékin, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin, a rappelé, à son tour, que «la Chine s'opposait à toute intervention militaire» et qu'elle «ne soutient aucun changement forcé de régime». Pour leur part, plusieurs pays occidentaux, dont la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Espagne et les Etats-Unis, ont annoncé mardi, suivis hier par la Turquie, l'expulsion des ambassadeurs syriens. Aussi, et dans le but de mettre la pression sur le régime, les Etats-Unis et le Qatar interdisent, depuis hier, leur système financier à une banque syrienne. L'opposition syrienne a, quant à elle, jugé hier que le départ du président Bachar Al Assad était le seul moyen de sauver le plan du médiateur international Kofi Annan, au moment où de nouveaux pays annonçaient l'expulsion de diplomates syriens de leurs capitales. Dans un communiqué, le CNS a appelé la communauté internationale à «agir rapidement pour mettre fin aux massacres». Selon la même source, la position de la Russie, «encouragerait» le régime à commettre des «crimes sauvages». L'empressement même du CNS à vouloir le départ de Assad, avant tout autre examen de solution alternative est suspect et ne tient aucun compte de la réalité du terrain. Or, des rebelles (que Damas qualifie de «gangs armés») agissent au grand jour en Syrie contribuant largement au pourrissement de la situation et à l'assassinat de civils. Comme le font les dissidents de l'armée régulière syrienne qui utilisent l'armement lourd contre les forces loyalistes. Si cela ne dédouane en rien le régime de Bachar Al Assad, il n'en reste pas moins que ladite «communauté internationale» ne semble nullement prendre en compte ce paramètre et l'intégrer aux dépassements constatés ces derniers jours en Syrie, à l'image du massacre de Houla. Aussi, le jeu du Conseil national syrien, soutenu par desz forces qui ne sont pas connues pour avoir voulu que du bien aux Arabes en général, aux Syriens en particulier est plus que suspect, criminel. De fait, tout n'a pas été dit sur le drame qui frappe la Syrie.


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