Plus de 4000 hectares de broussailles et d'autres ont été ravagés par les feux à Béjaïa et c'est loin d'être fini. La situation en matière d'incendies de foret évolue à pas de tortue dans cette région. Si quatre foyers sur les dix enregistrés avant-hier ont été éteints, il restait encore hier six en activité au niveau de six localités forestière. Toudja, El Kseur, Akfadou, Adekar, Taourirth Ighil et Boudjellil brûlent toujours. Les populations concernées souffrent le martyr en ce mois de jeûne. Au village Amssiwen, on apprend qu'un éleveur a perdu 840 dindes. Son élevage n'a pas échappé aux flammes ravageuses. Des centaines de ruches et autres biens sont partis en fumée devant la force des flammes qui se sont faites souvent menaçantes pour les habitations. Ça brûle encore à Béjaïa. Devant les moyens dérisoires des sapeurs-pompiers et l'impuissance des citoyens, le risque est toujours de mise. Cela rappelle l'été dernier où en un jour plus de 40 foyers avaient été recensés par les servies des forêts de Béjaïa. Le facteur humain est montré d'un doigt accusateur. On rapporte que des foyers pourtant éteints la veille, repartent instantanément dès le lever du jour. Dans certains villages, la recherche des pyromanes est enclenchée. Il s'agit de déterminer l'origine de cette situation catastrophique. Hier les forêts d'El Kseur, Toudja et Akfadou offraient un visage de désolation qui devrait inciter plus d'un à la réflexion.
