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La popularité de Hollande en berne
TROIS MOIS APRÈS SON ACCESSION AU POUVOIR
Publié dans L'Expression le 30 - 08 - 2012

Trois mois et demi après son arrivée au pouvoir, François Hollande enregistre une chute importante de popularité, conséquence de la dégradation de la situation économique et sociale et des divisions de sa majorité sur des enjeux comme l'Europe ou le nucléaire.
Selon les sondages de ces derniers jours, la cote de satisfaction du président français est en forte baisse (entre 44% et 54% selon les instituts), tout comme celle du Premier ministre Jean-Marc Ayrault (de 46% à 57%). Chômage qui flirte avec la barre des 10%, croissance au point mort, flambée des prix de l'essence, kyrielle de plans sociaux dans l'industrie... Devant la dégradation continue de la situation, l'opinion s'impatiente face à un exécutif qui a donné l'impression de ne «pas être assez mobilisé» en août, selon le politologue Brice Teinturier de l'institut Ipsos. Une critique reprise en choeur par la droite qui a fait durant l'été le procès en «immobilisme» du gouvernement, mais aussi par la gauche radicale, dont le leader Jean-Luc Mélenchon a qualifié de «creux» et de «presque rien» le bilan des cent premiers jours du nouvel Exécutif. Face à ces reproches, le gouvernement renvoie à l'héritage du bilan de Nicolas Sarkozy et plaide sa volonté de mener des «chantiers de long terme» et basés «sur la concertation». «On a trouvé une situation économique et sociale très difficile, on a engagé des changements mais ça met du temps, donc il peut y avoir effectivement une certaine déception», a admis mercredi le numéro deux du gouvernement et ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. Accusé, y compris au sein du Parti socialiste, d'être trop effacé, Jean-Marc Ayrault est intervenu pour demander à être jugé «sur la durée». Néanmoins, le gouvernement s'est résolu à avancer de deux semaines, au 10 septembre, une session extraordinaire du Parlement, pour examiner un projet de création de 150.000 emplois subventionnés destinés aux jeunes peu ou pas qualifiés. Et il a annoncé mardi une baisse des prix des carburants, sévèrement jugée par la presse pour son caractère dérisoire (six centimes par litre au plus). Pour le gouvernement, le plus dur reste à venir avec le bouclage du budget 2013 pour lequel il faudra trouver au minimum 30 milliards d'euros en économies ou hausse d'impôts pour respecter l'objectif d'un déficit de 3% du PIB, ceci avec une croissance attendue à moins de 1%. Au-delà de la conjoncture économique, l'image du gouvernement a été également écornée par une série de couacs et l'affichage de divisions au sein de la majorité entre écologiques et socialistes. Principal sujet de crispation, le traité budgétaire européen, soumis au Parlement en octobre. Des élus écologistes mais aussi de la gauche du parti socialiste veulent voter contre, jugeant qu'il inscrit dans le marbre les politiques d'austérité. Tout comme la gauche radicale qui fait campagne pour obtenir un référendum. En début de semaine, le plaidoyer du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, en faveur du nucléaire comme «filière d'avenir» a ravivé la querelle entre socialistes et écologistes, semblant contredire l'engagement de François Hollande de réduire de 75 à 50% la part du nucléaire d'ici à 2025 dans le bouquet énergétique français. Les démantèlements de campements de Roms cet été, sous la houlette du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, ont aussi semé le trouble à gauche, où cette pratique avait été condamnée sous l'ère Sarkozy.

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