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Alexandre Arcady, ignoré par Paris adopté par Alger (1re partie)
Publié dans L'Expression le 08 - 09 - 2012

Le réalisateur français, Alexandre Arcady, a préféré faire l'avant-première mondiale de son dernier film «Ce que le jour doit à la nuit» à Alger, en présence d'une quarantaine de journalistes et de personnalités françaises, alors que la sortie du film en France est prévue le 12 septembre. Ce choix de marketing n'est pas fortuit, il était programmé, il y a bien longtemps. Arcady devait même organiser une conférence de presse à Alger pour annoncer le tournage, il y a plus d'une année. Et pourtant ce film est une production 100% française, sa relation avec l'Algérie était liée au fait que c'était une adaptation d'un livre à succès écrit par l'écrivain algérien Yasmina Khadra. Cette proximité avec l'Algérie, le réalisateur français l'a payé très cher, car la critique, la presse et même le milieu du cinéma français n'ont jamais adopté Alexandre Arcady comme un cinéaste français, malgré son talent. Longtemps considéré comme un artiste français d'origine pied noir, il n'est souvent pas assimilé, comme un Français d'origine algérienne, pas totalement acquis aux thèses installées par les politiciens français de Paris. Pour débuter dans ce métier, c'est un autre Français d'origine pied noir, qui l'introduit dans le cercle fermé du cinéma français: Roger Hanin, qui était le gendre du président Mitterrand et qui avait déjà un long parcours dans le cinéma français. Après l'arrivée de ce dernier au pouvoir, Arcady, grand amoureux du cinéma américain (Une mauvaise référence en France), a réalisé un film qui installera définitivement les artistes pieds noirs dans le cinéma français: Le Grand pardon. Un remake du film le Parrain, mettant en vedette des familles juives et arabes d'Algérie pour la première fois dans le cinéma français. Se revendiquant comme un juif par la religion pas par la politique, frère par le livre du musulman, Arcady a toujours lutté pour la réconciliation entre les juifs et les arabes, ce qui lui a valu de nombreux ennemis dans le milieu cinématographique parisien. Cette relation charnelle d'Arcady avec l'Algérie va connaître un bouleversement important dans sa vie, en juin 2000, lors de la visite de Bouteflika en France. Car en fait, le Président Boutelika, ami de Roger Hanin, est un grand admirateur du film Le Grand pardon et ce titre va avoir un sens important quand Aracdy est accueilli en 2001 en Algérie comme un VIP, avec voiture blindée et garde raprochée présidentielle. Arcady qui n'avait jamais mis les pieds en Algérie depuis son départ en 1961, était revenu à la ville de son enfance, à Bab El oued, où il a pu visiter la maison de ses parents. Ce geste de réconciliation a énormément touché l'enfant de Bab El Oued. Alors que l'Algérie qui était victime d'un blocus médiatique, militaire et politique, Arcady décide de rendre l'ascenseur au gouvernement algérien et organisa, en mai 2001, avec son ami Bachir Derrais et le milliardaire Aït Adjadjou la plus grosse opération médiatique pour améliorer l'image de l'Algérie à l'étranger. Terni par une décennie de terrorisme et d'insécurité, l'Algérie devait servir autre chose que les chiffres macabres des attentats. Arcady a réussi à ramener une vingtaine de stars françaises et algériennes et une trentaine de journalistes pour la projection du film Taxi au Théâtre de verdure au coeur de la capitale algérienne. Il a réussi à faire ce qu'aucun cinéaste ou producteur étranger n'a fait auparavant: inviter le président Bouteflika et une pléiade de haut responsables algériens à la projection d'un film. L'évènement a été médiatisé par toutes les télévisions françaises ce qui a provoqué un tollé au Maroc où le roi Mohamed V, a réussi à l'aide de son Conseiller André Azoulay et Toscan du Plantier, à récupérer l'événement et en faire ce qui sera plus tard: Le Festival de Marrakech.....
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