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Où est le bonheur?
PROJECTION DU FILM IRANIEN UNE SEPARATION À L'IFA
Publié dans L'Expression le 13 - 10 - 2012


Scène du film
Oscar et César du Meilleur film étranger, Ours d'Argent du Meilleur acteur et de la Meilleure actrice, Une Séparation a été projeté mercredi dernier à l'Institut français d' Alger devant un public conquis.
Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante ou une femme de ménage, on en sait pas trop, pour s'occuper de son père malade, atteint de la maladie d'Alzheimer. Il ignore alors que la jeune femme est enceinte et a accepté ce travail sans l'accord de son mari, un homme psychologiquement instable, dépressif après son licenciement. Alors, quand il apprend que sa femme a perdu son bébé car poussé dans les escaliers par l'autre homme... Oscar et César du Meilleur film étranger, Ours d'Argent du Meilleur acteur et de la Meilleure actrice, Une séparation a été projeté mercredi dernier à l'Institut français d' Alger devant un public conquis mais quelque peu interrogateur sur la réalité de la société iranienne. Qui juger finalement, le mari ou l'épouse? Tout deux têtus et esseulés à la fois. Qui a volé l'argent? l'épouse ou la femme de ménage et si c'était la fille tout compte fait.... et puis comment choisir avec qui rester, le papa ou la maman? quelle est la part donnée au bien et au mal dans ce film? et surtout à qui la faute? d'autant que cela s'enchaîne si vite à la vitesse de cette fameuse boutade insoluble, «qui est le premier qui a existé l'oeuf ou la poule?». Faut-il mentir pour rester avec ceux qu'on aime? De qui la maman qui veut partir en vacances pour se reposer un peu ou du mari qui refuse de la suivre quitte à divorcer à raison? Qui dit vrai qui dit faux? Qu'est ce qu'un péché et ce qui ne l'est pas? Et si parfois sommes-nous acculés à mentir pour le bien d'autrui, serait -ce mal? Tant de questions soulevées subrepticement dans le film auxquelles on ne peut au fond répondre car une énigme pas si facile à résoudre pour toutes les religions et classes sociales du monde. Cela commence au début du film et se clôt par davantage de mystère. Si la caméra se place au départ face au public, et met en jeu un ping-pong devant le juge de ce couple qui cherche pourtant un compromis au lieu de divorcer et ne trouve que la séparation, diviser leur amour, symbolisé par leur fillette de onze ans semble plus qu'ardu. Dans la vie, il n'est pas aisé de dresser des murs contre les gens qu'on aime, mais la complexité des situations nous pousse parfois à des attitudes des plus paradoxales: faire des choses et leur contraire. La nature humaine a horreur du vide et l'homme s'évertue à la remplir par n'importe quel moyen, quitte à adopter un comportement incohérent, ridicule et stupide, qu'il s'empresse à regretter après, bien que c'est trop tard.... Admirable autant qu'il est déroutant, Une Séparation du réalisateur iranien Asghar Farhadi, metteur en scène de formation est génialement tendre et féroce à l'image de cette vie terriblement belle, mais indubitablement cruelle par moment. Plans serrés sur les visages de ses acteurs principaux(la femme de ménage crève l'écran), le film, Une Séparation nous plonge au coeur d'un drame universel, qui narre la déchirure humaine et s'engouffre dans le quotidien intime de simples gens.
Un film choral, viscéral, qui s'écoute à plusieurs voix, plusieurs sons de cloches et interprétations. Ne donne pas à juger mais dépeint une réalité sociale mi-aigre douce mi-amère, avec son lot de chagrin mais de sourire aussi. Des petits bonheurs de la vie dont on dit qu'à chaque jour suffit sa peine. Un cri à la vie, à l'espoir malgré tout. Un excellent film!


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