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"Aucune arme n'est entrée en Algérie"
FABRIQUEES CLANDESTINEMENT AU MAROC DURANT LA REVOLUTION
Publié dans L'Expression le 11 - 11 - 2012

«Toutes les armes et munitions qui ont été fabriquées clandestinement au Maroc pour approvisionner les maquis algériens durant la Révolution, sont restées en territoire marocain jusqu'à l'Indépendance.»
C'est ce qu'a déclaré, hier Mansour Aboudaoud, à l'occasion du forum de la mémoire organisé, au siège du quotidien El Moudjahid. Pour cet ancien du Malg, responsable de l'armement et de la logistique, «la mission du ministère était de se procurer des armes et des munitions et de les acheminer vers l'Algérie pour alimenter les maquis».
Une quantité impressionnante d'armes d'assaut et de munitions avaient été fabriquées dans des caches et ateliers clandestins situés en plein territoire marocain, «malheureusement, regrette-t-il, tout cet arsenal n'a pas profité aux djounoud de l'ALN qui ont reporté tous leurs espoirs sur les armes acheminées par bateaux et provenant de pays amis.» Selon lui, la Chine, l'ex-Yougoslavie et la Bulgarie ont beaucoup aidé l'Algérie durant la guerre de Libération nationale. «De 1959 à 1962, de nombreux bateaux ont accosté au port d'Alger, à bord desquels étaient dissimulés des milliers d'armes et de chargeurs destinés aux maquis. C'est la Chine qui a ouvert la voie, en nous expédiant un premier chargement», a-t-il confié. A ceux qui croient que l'ex-Urss avait aidé la Révolution algérienne du début à la fin, l'orateur dément catégoriquement: «L'ex-Union soviétique ne nous a pas aidés durant les premières années comme l'ont fait de nombreux autres pays. Elle a attendu jusqu'au début des négociations avec la France pour se manifester..» Prenant la parole, à son tour, Allaoua Bounedjoul, ancien de la Fédération FLN de France est revenu longuement sur «ces usines de fortune qui avaient, révèle-t-il, au nez et à la barbe des soldats français, réussi une prouesse incroyable, en fabricant 8000 mitraillettes, 40.000 grenades et plus de 100.000 chargeurs». Faisant partie de l'équipe chargée de la fabrication des armes, M.Hamdane a axé son intervention sur les dissensions qui existaient durant les trois premières années de la Révolution entre les responsables des wilayas à propos des armes et de celles qui étaient très demandées dans les maquis.
«La demande était désordonnée au départ. Certains réclamaient des mortiers, d'autres des grenades et d'autres encore des mitraillettes. Il a fallu attendre jusqu'à 1957, c'est-à-dire après le Congrès du Cnra pour unifier les rangs et opter pour des armes destinées aux combats rapprochés, à savoir les mitraillettes et les grenades.», a-t-il déclaré. Au final, «nous avons perdu beaucoup d'hommes qui nous avaient obligés à abandonner le processus de fabrication.»
Dernière personne à prendre la parole, Salem Ramdani fait partie des militants qui ont participé à la bataille d'Alger aux côtés d'Ali La Pointe, Yacef Saâdi et consorts.


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