Pour la presse espagnole, cela ne fait plus aucun doute: le technicien portugais quittera la Maison Blanche le 30 juin prochain. En cause, une agressivité de chaque instant que ne supporterait plus le président merengue Florentino Perez. Aussi importante soit-elle, la victoire du Real Madrid face à l'Atletico (2-0) dimanche soir en championnat ne s'accapare ce lundi matin que quelques lignes dans les médias ibériques. C'est le départ annoncé de José Mourinho en fin de saison qui barre la Une des journaux, après que Marca a lancé l'information. Depuis plusieurs semaines déjà, la fin du règne du «Special One» à Madrid est évoquée. Les résultats en championnat sont décevants (le club n'est que 3e, à 11 longueurs du FC Barcelone) et le Portugais a lui-même fait part plusieurs fois de ses envies d'ailleurs: un retour en Angleterre ou à l'Inter ne seraient pas pour lui déplaire. C'est toutefois pour des raisons relationnelles que le président madrilène Florentino Perez aurait décidé d'appuyer sur le bouton du siège éjectable. Ne trouvant de motivation que dans l'hostilité qu'il suscite, Mourinho s'est fâché avec à peu près tout le monde ces dernières saisons: les Espagnols de son effectif (Ramos et Casillas en particulier), les arbitres, l'entraîneur de l'équipe-réserve, le staff du Barça, etc. Une propension au conflit qui finit par lasser jusqu'aux supporters du club, qui ont réservé au "Mou" un accueil certes chaleureux, mais entrecoupé de quelques sifflets, lorsque celui-ci s'est présenté seul sur la pelouse de Bernabeu avant le match contre l'Atletico. Soucieux d'éviter une crise en pleine saison, Florentino Perez devrait toutefois attendre la fin de saison pour acter le départ de son entraîneur. Seule une élimination catastrophe en Ligue des Champions pourrait précipiter sa décision. En revanche, et toujours selon la presse espagnole, même un succès dans cette compétition ne pourrait le convaincre de retenir son ex-futur coach, déjà courtisé par le PSG, City, voire Chelsea...
