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Les professionnels ne croient pas au projet
USINE AUTOMOBILE EN ALGERIE
Publié dans L'Expression le 17 - 12 - 2012

Certains intervenants n'hésitent pas à accuser le gouvernement d'avoir opéré des choix fallacieux
Boulonner n'est pas une industrie, on est encore loin de la voie qui mène à l'usine, estiment les concessionnaires algériens dont quelques-uns s'interrogent: avons-nous vraiment besoin d'une industrie automobile en Algérie?
«Une voiture fabriquée en Algérie coûtera plus cher et c'est le contribuable qui endossera la hausse,» estiment les professionnels de l'automobile. En somme, nombre de concessionnaires qui sont près du marché des véhicules dans notre pays, estiment que «s'engager dans la voie du montage automobile est un choix démagogique qui ne tient pas compte des réalités de l'industrie».
D'autres observateurs, qui sont au fait du business automobile, déclarent que les grandes nations émergentes qui produisent aujourd'hui des voitures, à l'instar de la Chine sinon de la Turquie le sont, car elles ont su mettre de la méthode et du temps dans le long processus qui mène à l'émergence d'une vraie manufacture et à un réel transfert de technologie.
Ces sceptiques poursuivent en déclarant que le boulonnage de caisse ne suffit pas pour décréter l'existence d'une vraie industrie automobile.
Ainsi, M.Baïri, représentant de la marque Iveco et non moins ex-patron de l'Ac2a, rappelle l'importance d'un tissu de fabricants de pièces de rechange et autres accessoires nécessaires à l'assemblage automobile. A l'en croire, seul un noyau de fabricants de composants entrant dans le compliqué système d'usinage peut soutenir un projet d'usine automobile, voire lui donner naissance en participant à la construction d'un environnement adéquat. «Il faut commencer par la base!» affirme-t-il à l'image de ses confrères qui reprennent l'exemple de la Turquie, où les plus grands constructeurs automobiles sont installés aujourd'hui. A la question: «Croyez-vous en un véhicule produit en Algérie?» La majorité des patrons d'enseignes répondent presque par la négative et affichent leur scepticisme. Ils nuancent néanmoins leurs propos en estimant que tout dépend de la manière avec laquelle le pays compte s'engager dans la voie du SKD assemblage.
En attendant, ils signalent que le véhicule revient moins cher au contribuable que boulonné sur le sol algérien. Tous insistent donc sur le nécessaire processus d'intégration, seul capable d'asseoir une industrie digne de ce nom.
Certains intervenants n'hésitent pas à accuser le gouvernement d'avoir opéré des choix fallacieux et délaissé des secteurs qui étaient prometteurs à l'époque des années 1970. Ils en veulent pour preuve l'ex-Sonacome, actuellement Snvi (Société nationale des véhicules industriels) qui avait connu son âge d'or durant les années 1980.
La Snvi avait réussi à se faire un nom sur le marché mondial grâce à la robustesse et la fiabilité de ses produits, et à la disponibilité de la pièce de rechange. A l'instar des autres entreprises nationales, la Snvi aura vite été affectée par la tragédie nationale, période durant laquelle elle avait enregistré une récession de l'activité et une chute des ventes sans précédent.
Désormais, avancent les plus optimistes, en dépit de ces récurrents problèmes de déficit budgétaire et de sureffectif, l'entreprise a de fortes chances de remonter la pente. C'est sur elle d'ailleurs que misent les pouvoirs publics qui l'ont appuyée d'un ambitieux plan d'investissement destiné à renforcer sa compétitivité et à consolider ses parts de marché. C'est sur cette entité que misent désormais les pouvoirs publics pour justement contribuer au lancement de la construction automobile en Algérie.
En attendant l'Arlésienne, le marché automobile algérien est inondé de véhicules d'importation, une importation qui fait le bonheur des concessionnaires.


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