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La Kabylie perd ses chefs
APRÈS LE RETRAIT DE SADI, CELUI D'AIT AHMED
Publié dans L'Expression le 23 - 12 - 2012

La scène politique kabyle connaît une véritable mue.
En moins d'une année, elle a perdu deux de ses chefs politiques, à savoir Said Sadi et Hocine Aït Ahmed. L'inquiétude se lisait, hier, sur les visages des militants et autres citoyens qui s'exprimaient sur l'annonce du retrait de M.Aït Ahmed de la présidence du FFS. Les directions régionales de différentes formations politiques étaient réticentes à l'idée de commenter ce départ, en préférant laisser le soin aux directions nationales. Un état d'esprit qui n'était guère pareil chez les militants qui ne cachaient pas leurs émotions. Saïd Sadi qui s'en va, suivi quelques temps après d'Aït Ahmed sont des évènements très commentés hier sur la place publique à Tizi-Ouzou. Les jeunes comme les adultes ne dissimulaient pas leur étonnement en entendant la nouvelle. «Quand des gens pareils s'en vont, c'est que la relève est plus que jamais indispensable. Il faut que les partis ouvrent grandes les portes aux jeunes générations» affirme Dda Ali, vieux militant du FFS depuis 1963. Même son de cloche du côté des militants du RCD qui commentaient la démission du charismatique chef du parti. «Il sera difficile de combler le vide laissé. Les jeunes sont prêts à prendre leurs responsabilités. D'ailleurs, les chefs actuels qui s'en vont sont un exemple à méditer. N'est-ce pas qu'Aït Ahmed a pris ses responsabilités étant jeune à la veille de la guerre de Libération comme c'est le cas de Saïd Sadi lors du Printemps berbère» affirme, Samir jeune militant du RCD. Hier toujours, l'annonce du départ de Hocine Aït Ahmed de la présidence du Front des forces socialistes soulevait des interrogations parmi les citoyens.
Les vieux étaient plutôt résignés à voir dans ce geste une manière, pour le chef du plus vieux parti de l'opposition d'exprimer sa volonté de passer le relais aux jeunes contrairement à beaucoup d'autres qui justifiaient la décision par son âge avancé. «Vous savez, moi, je reste sceptique. L'Algérie a connu des périodes où la maturité politique était plus grande que le temps présent. Il est inconcevable de comparer la pratique politique actuelle à celle des années 20, des années 40 et 50» constate, non sans chagrin, Aami Lho, vieux moudjahid. «Je constate une idée complètement fausse chez les jeunes. Ils croient que les vieux sont faibles en culture politique. C'est faux. Ces gens ont fait leurs preuves dans les années 30 et 40 avec un niveau politique de loin supérieur. Les jeunes ont beaucoup à apprendre de nous. Surtout l'humilité» constate son compagnon, également moudjahid de la première heure. Enfin, quels que soient les réels motifs de ces décisions, il n'en reste pas moins que la scène politique sera très marquée par le départ du chef charismatique du FFS. Alors que certains prévoient des avancées en matière de pratique politique d'autres, par contre, s'attendent à des luttes de leadership qui s'exacerberont dans les prochaines semaines. Une chose est cependant certaine, c'est qu'après cinquante années d'indépendance, il est plus que jamais temps pour les jeunes d'assumer leurs responsabilités pour peu que la chance leur soit donnée.


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