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Le Fofa et l'image de l'Algérie
Publié dans L'Expression le 24 - 12 - 2012

«Quand on a le malheur d'être dans un pays de persécution et de servitude, au milieu d'une nation esclave et moutonnière, on est bien heureux qu'il y ait, dans un pays libre, des philosophes qui puissent élever la voix.» Lettre à Voltaire, 14 avril 1760
Le Festival du film arabe s'est achevé sur une note symphonique positive. Une cérémonie a été conçue à la grandeur de l'événement et effacé les couacs de la cérémonie d'ouverture. Mais cela dit, il reste des choses qui n'ont pas été dites pour réussir ce festival qui reste, malgré ses six éditions, au stade embryonnaire. Ce qu'il faut savoir, est que cet événement est important pour améliorer l'image du festival qui demeure la vitrine culturelle du pays. Car après la diplomatie, la culture et surtout le cinéma, sont les véritables ambassadeurs d'un pays en voie de développement. On dit bien que c'est Hollywood qui a fait l'Amérique et non pas l'Amérique qui a fait Hollywood. C'est également le cinéma qui a fait sortir la Chine et l'Iran de l'axe du mal politique pour les faire entrer de plain-pied dans le concert des nations du cinéma du monde. Comme pour ces pays, l'Algérie qui venait de sortir d'une tragédie nationale, particulièrement destructrice pour l'image du pays, avait besoin de bouée de sauvetage cinématographique pour sortir du cercle des pays indésirables et non fréquentables culturellement. Et le seul événement qui offre une image feutrée et colorée du pays, c'est bien le Festival du film arabe d'Oran, qui améliore aussi l'image du cinéma algérien à l'étranger. Pourquoi a-t-on choisi Oran et pas Alger, Annaba ou Tlemcen pour être la locomotive du cinéma algérien? Il faut dire que quand la première édition du Fofa a été réfléchie, l'Algérie venait d'être secouée par un double attentat à Alger, le 11 avril 2007. Des attentats qui avaient relancé cette image néfaste d'un pays à feu et à sang. Pour y remédier, il fallait trouver un terrain et un espace pour exprimer justement cette envie de sortir de cette image trop répandue de pays en flammes. Oran, la ville des Lions, du raï, de la tolérance religieuse, de la cohabitation culturelle entre le Sud et le Nord était justement appropriée pour conduire à bon port un événement culturel international. Initié par HHC, repris par Orif et maintenu par Rabia Moussaoui, le Fofa, est devenu plus que jamais un événement culturel et cinématographique incontournable pour les créateurs arabes de tous bords et les critiques cinéma de toutes tendances. Pour preuve, même les médias qui avaient la tête à Alger avec la visite de Hollande, sont revenus à Oran pour coller à l'actualité du moment dans la région le cinéma. L'Algérie qui était redevenue la Mecque des révolutions avec le festival du film engagé à Alger et reste la destination privilégiée du cinéma arabe avec le Fofa à Oran. A cette allure, Oran est sur le point de prendre la lumière de Carthage et faire de l'ombre au Caire, après avoir soufflé sur Ouaga et brillé un peu plus comme Marrakech. Le Fofa devrait avant tout être l'image d'un pays en marche et en voie de reconstruction de son cinéma et de son image illuminée dans le 7e art.
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