La participation algérienne en cette 29e édition de la CAN 2013 est qualifiée de fiasco total. Fiasco qui s'est traduit par une élimination précoce. Pour une équipe classée 2e sur le continent africain et 19e mondiale, il y a beaucoup à faire! Qui doit-on blâmer, l'entraîneur qui n'a pas su imposer un schéma adéquat ou les joueurs? Voire même la FAF quant à son choix de Halilhodzic? Perdre le premier match face à la Tunisie qui n'est pas un foudre de guerre, relève d'immaturité des joueurs, dits professionnels, payés grassement et... rubis sur l'ongle. Contre le Togo, les Fennecs donnaient l'impression que leur Puma contenaient du plomb. A l'exception d'un époustouflant Belkalem, Medhi Lacen et Bezzaz entré à la fin du match, les autres étaient là, juste pour regarder les Togolais jouer. Il y a eu 18 tirs cadrés de l'EN contre 4 pour les Eperviers. Seulement 4, dont deux ont fait mouche! Quelle mouche a piqué Halillodzic pour se permettre une fantaisie d'aligner Halliche aux côtés de Belkalem? N'avait-il pas d'autres joueurs qu'il a supervisés à travers les stades européens qu'il a sillonnés avec l'argent du contribuable? Pourquoi les a-t-il laissés sur le banc de touche? Au moins 5 joueurs manquaient de compétition et faisaient partie de l'ossature. N'y avait-il pas des éléments plus performants? La tactique prônée par le sélectionneur n'a pas payé, bien au contraire, elle a marqué ses limites. L'espoir s'est envolé avec cette amère défaite devant une équipe naissante qui n'a pas franchi le cap du premier tour et gagné en CAN depuis... 2000. Le mal est fait et ce n'est pas le mea culpa du coach Vahid qui va rétablir la situation. Que l'on ne vienne pas nous ressasser que nous avons une équipe nationale qui se prépare pour le Mondial brésilien; les coachs étrangers ne sont venus que pour traire, pomper notre argent et s'en aller pour une retraite dorée aux frais de la princesse. Bon vent Vahid, et au plaisir de ne jamais plus vous revoir!
