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Les deux Soudan privés de mds de pétrodollars
EN RAISON DE LEURS PERSISTANTS DIFFERENDS
Publié dans L'Expression le 13 - 02 - 2013

Les tensions restent vives entre Khartoum et Juba autour de questions économiques, territoriales et sécuritaires non résolues depuis la partition et qui ont menacé de dégénérer en conflit armé au printemps 2012.
Des différends persistants privent les deux Soudan, pourtant confrontés à de graves difficultés économiques, de milliards de pétrodollars en raison des inquiétudes sécuritaires de Khartoum qui bloque l'application d'accords signés en septembre, selon des experts. Les tensions restent vives entre Khartoum et Juba autour de questions économiques, territoriales et sécuritaires non résolues depuis la partition et qui ont menacé de dégénérer en conflit armé au printemps 2012.
Les deux pays s'accusent mutuellement de soutenir une rébellion armée dans le territoire de l'autre et n'arrivent pas à mettre en application un accord signé en septembre sous l'égide de l'Union africaine. «On en a tous assez des négociations», affirme un expert économique soudanais, Ali Abdullah Ali, alors qu'un nouveau cycle de négociations est prévu aujourd'hui. En accédant à l'indépendance en juillet 2011, le Soudan du Sud a hérité de la grande majorité des réserves pétrolières du Soudan d'avant la partition. La jeune nation, qui tire 98% de ses recettes du pétrole et reste tributaire des infrastructures du Nord pour ses exportations, avait décidé en janvier de stopper sa production, accusant le Soudan voisin de lui voler du brut. Pendant des mois après la proclamation de la partition, le Soudan et le Soudan du Sud avaient tenté de se mettre d'accord sur les frais de transit à payer par Juba. En vain. Khartoum avait alors décidé de se rétribuer en prélevant du pétrole à son passage dans ses oléoducs provoquant la fureur de Juba qui a préféré fermer les vannes.
Un règlement du conflit semblait se dessiner septembre, avec la signature par les deux présidents d'accords économiques et sécuritaires à Addis-Abeba, en Ethiopie. Ces accords prévoyaient la reprise de la production pétrolière au Sud et la démilitarisation d'une frontière au tracé controversé, où des combats avaient éclaté entre fin mars et début mai. Mais ils sont restés lettre morte. Si leur volet pétrolier s'était concrétisé, le Soudan aurait perçu entre 1 milliard et 1,5 milliard de dollars par an de frais de passage, estime un économiste international. Le Soudan du Sud aurait touché des milliards de dollars de ses gisements pétroliers. Mais Khartoum exige en préalable à tout règlement de la question du pétrole, une solution aux différends portant sur la sécurité. Les accords de septembre prévoient la mise en place d'une zone tampon à la frontière, et la réouverture de plusieurs points de passage pour permettre la circulation des individus et des marchandises. Mais, selon un diplomate étranger s'exprimant sous couvert de l'anonymat, le Soudan soumet leur application à l'obtention de garanties de sécurité notamment dans les Etats du Kordofan-Sud et dans le Nil-Bleu. Situés le long de la nouvelle frontière avec le Soudan du Sud, ces deux Etats connaissent depuis l'été 2011 des combats entre l'armée soudanaise et des mouvements rebelles. Une partie de ces rebelles avait combattu au côté des Sudistes lors de la guerre civile (1983-2005) qui a abouti à la partition. Khartoum soupçonne le Soudan du Sud de les soutenir, ce que Juba et les rebelles démentent. «Le Soudan du Nord a le sentiment que s'il donne son accord pour l'application de certaines dispositions, il perdra tout moyen de pression sur ce qui est plus important pour lui», précise le diplomate étranger. «Mais c'est une recette qui empêche tout progrès», ajoute-t-il. Dans le même temps, la crise économique soudanaise est en train de s'aggraver. L'inflation, qui dépasse déjà les 40%, pourrait ainsi atteindre les 70% d'ici mi-2013, affirme l'économiste international. Mais le Soudan ne va pas prendre le risque de voir les pétrodollars du Sud financer la rébellion pour obtenir les frais de passage prévus par les accords pétroliers, juge une autre source diplomatique.


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