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Le principal accusé court toujours
DEUX JEUNES MALIENNES VIOLEES À ORAN
Publié dans L'Expression le 17 - 02 - 2013

«Le moral ne va plus bien, car nous avons été violées, moi et ma copine Aïcha, à peine sorties de la prison des femmes de Gdyel», a affirmé Amina.
«Nous avons, moi et ma copine Amina, vécu un véritable cauchemar lorsque nos trois bourreaux, que nous pouvons identifier dès leur arrestation, nous ont sommées, sous la menace de grands sabres de les suivre dans une maison vide où ils nous ont fait subir les pires atrocités», témoigne Aïcha Touré.
Cette jeune ex-commerçante malienne est originaire de Gao. Elle a fui les affres de la guerre pour se retrouver, jeudi soir, entre les griffes de trois assaillants qui lui ont fait subir les pires violences sexuelles dans une maison isolée, située dans le quartier chaud d'El Hassi, rattaché administrativement au secteur urbain de Bouamama. Son amie Amina, avec laquelle elle a partagé le long voyage du Mali jusqu'à Oran, en traversant la frontière algéro-malienne, est allée très loin, en déclarant son intention de mettre fin à sa vie. «J'ai envie de disparaître et ne plus donner signe de vie», a-t-elle affirmé toute abattue. «Le moral ne va plus bien, car nous avons été violées, moi et ma copine Aïcha, à peine sorties de la prison des femmes de Gdyel», enchaîne-t-elle. Les deux Maliennes ont été arrêtées, la semaine dernière par la Gendarmerie nationale pour séjour clandestin en Algérie. Libérées dans le début de la soirée de jeudi, elles ont été invitées à quitter le territoire algérien dans un délai ne dépassant pas les 15 jours. A peine déposées par le taxi les transportant de Gdyel vers leur gîte de fortune qu'elles ont élu dans le quartier chaud de Coca, les deux malheureuses jeunes femmes ne se doutaient pas, un seul instant, qu'elles allaient subir un traitement sexuel atroce par trois jeunes individus dont deux ont été arrêtés vendredi soir alors que le troisième est en fuite. Sous la menace d'épées, les malheureuses ont été conduites dans une maison habitée par le fugitif où elles ont été soumise à des sévices sexuels collectifs. Aïcha a eu la présence d'esprit en improvisant un scénario qui lui a été salutaire. Elle a demandé à ses ravisseurs de la libérer, le temps de se rendre aux sanitaires. Elle profite de l'occasion pour s'enfuir toute nue en se glissant à travers une fenêtre. Dans les ruelles ténébreuses du sinistre quartier de Coca, elle hurlait à vive voix en demandant du secours. Un voisin, un jeune barbu, vient à sa rescousse tout en la couvrant d'une robe.
La victime informa son sauveteur que son amie Amina est toujours séquestrée. L'homme se rend alors au domicile du fugitif pour exiger la libération de la deuxième femme. En vain. «Pendant que j'insistais, j'ai vu deux personnes prendre la fuite», a affirmé le principal témoin. Aussitôt libérées, les jeunes Maliennes, sous le choc, se sont rendues à la brigade de la gendarmerie d'Yaghmouracen pour y déposer plainte.
Chose qui n'a pas eu lieu, faute de communication entre le gendarme de permanence et les deux victimes. Traumatisées, elles se sont adressées au bureau d'Oran de la Ligue algérienne des droits de l'homme. Des membres de cette ONG et ceux du Snapap l'ont accompagnée à la brigade de la gendarmerie. Une déposition suivie d'une enquête a été faite. Suite aux signalements fournis par les deux victimes, deux personnes parmi les trois mis en cause ont été arrêtées en un laps de temps record. Les deux individus ont été confrontés à leurs victimes qui les ont immédiatement reconnus.
Le troisième, qui a été aidé dans sa fuite par sa frangine, continue de faire l'objet de recherches, tandis que les deux Maliennes ont été transportées à l'Etablissement hospitalo-universitaire d'Oran pour subir des examens devant appuyer leurs déclarations. Les mis en cause seront présentés aujourd'hui devant le parquet. A l'heure où nous mettons sous presse, le quartier d'El Hassi est sous tension, plusieurs dizaines d'Africains crient vengeance. Dans un communiqué diffusé, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme espère que «le fait que les deux victimes soient des migrantes ne soit pas considéré comme une circonstance atténuante».


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