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Série noire pour le Gspc
TRAQUE PAR LES SERVICES DE SECURITE ET MINE PAR DES LUTTES INTESTINES
Publié dans L'Expression le 04 - 02 - 2004

Hassan Hattab, désormais cantonné dans la seule Kabylie, serait en train de négocier sa reddition.
Le Gspc, considéré jusque-là comme le groupe le mieux organisé et qui aurait reçu de l'armement lourd et important grâce à la rançon allemande, vient de connaître une troisième dissidence dans ses rangs avec l'apparition récente d'un nouveau groupuscule, quelque part dans les maquis de l'est algérien.
Selon des sources sécuritaires recoupées, «un mouvement armé se désignant comme le Groupe salafiste libre (GSL), dissident du Gspc, aurait fait son apparition dans le massif montagneux de Collo, près de Skikda». Ce groupe, dirigé par un certain Abou Mouthala, serait opposé à des négociations que tenterait d'engager, avec les autorités, l'émir national du Gspc, Hassan Hattab, dont les éléments sont cantonnés uniquement dans les maquis de Kabylie. Réduits en nombre et affaiblis en matériel, les éléments activant encore sous la férule de Hassan Hattab n'en réussissent pas moins d'assez fréquents attentats, en s'en prenant aussi bien aux forces de sécurité qu'aux convois de fonds et à certaines institutions financières.
Le Gspc, avec des effectifs de l'ordre de 400 à 500 éléments à peine, selon le général Maïza, chef d'état-major de la première région militaire algérienne, a déjà été la proie de rivalités ayant entraîné son éclatement en trois groupes. C'est ce qu'avait déjà rapporté la presse, citant des sources sécuritaires. L'émir principal du Gspc, Hassan Hattab est désormais cantonné en Kabylie et ne contrôlerait que le quart des effectifs de ce qui reste de son groupe. A l'opposé, un nouvel émir, Nabil Sahraoui dit Abou Ibrahim Mustapha, a émergé et s'est installé à l'extrême-est du pays, dans les redoutables monts des Aurès. Il aurait même tenté, sans succès, de destituer Hattab il y a de cela environ une année.
A l'ouest du pays, en revanche, s'est mis en place un autre groupe dissident, le GHD, alors qu'à Médéa le Gspd de Souane refuse ostensiblement d'agir sous les ordres de l'émir du Gspd.
A côté de toutes ces luttes intestines, qui ont réduit la force d'un groupe qualifié de «moribond» par des sources sécuritaires, il faut relever les nombreux coups de boutoir reçus de la part des services de sécurité durant ces dernières années. La série noire du Gspc s'est également matérialisée par les échecs successifs de toutes les tentatives d'infiltrer des groupes dans la capitale.
Le maillage sécuritaire, doublé d'une vigilance de tous les instants et d'un fichier régulièrement remis à jour, a permis aux forces de sécurité de sécuriser définitivement et efficacement la capitale, pour le grand malheur de Hattab et ses hommes.
Un ex-lieutenant de Hassan Hattab, Abderrezak El-Para, auteur de la prise d'otages de 32 touristes européens pendant cinq mois dans le Sahara algérien, n'obéirait plus aux ordres de son émir national. Entre ceux qui soutiennent qu'El-Para serait réfugié quelque part dans le Nord malien et ceux qui affirment, au contraire, qu'il aurait établi ses quartiers d'hiver aux frontières algéro-marocaines, il semble qu'il se trouverait parmi la dizaine de terroristes abattus à la fin de ce mois par les troupes de l'ANP, lors de l'interception d'un convoi de quatre véhicules tout-terrain contenant un important lot d'armements lourds et légers destinés aux maquis algériens et achetés des trafiquants avec les quelque cinq milliards de la rançon payée par l'Allemagne pour obtenir la libération de ses otages. Les armes saisies sont composées de 220 fusils, dont des kalachnikovs et des fusils à lunette de précision, 17 armes lourdes, des dizaines de pistolets automatiques, des grenades défensives et offensives ainsi qu'une quantité impressionnante de munitions diverses. La région où a eu lieu l'opération, quelque part à In-Salah, aux frontières avec le Mali, est toujours bouclée par les forces spéciales de l'ANP. Des rescapés, qui auraient réussi à prendre la fuite, seraient toujours traqués dans ces régions accidentées et désertiques en vue de leur couper toute possibilité de retraite en direction du Mali.
Le général Nezzar, dans une sortie publique des plus virulentes, a laissé entendre, à propos de cette affaire, que cet armement pourrait n'être qu'une goutte d'eau face à tout ce qui a pu déjà entrer et atteindre les maquis algériens. Il prévoit ainsi une nouvelle flambée de violence terroriste avec utilisation de matériels de guerre autrement plus terribles et destructeurs que tout ce qui avait été utilisé jusque-là.
Nezzar, qui donne l'air d'être extrêmement bien informé sur cette affaire, savait peut-être que l'ANP, qui laisse planer le secret sur cette opération afin de ne pas en compromettre les chances d'aboutissement, aurait capturé vivants deux terroristes. Ces derniers, en effet, ont pu révéler avoir acheminé des armements vers le nord de l'Algérie en suivant le même procédé.


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