Mokhtar Belmokhtar et cinq (5) autres terroristes ont été condamnés mardi par le tribunal criminel d'Alger à la peine capitale (par contumace), pour adhésion à un groupe terroriste et atteinte à la sécurité de l'Etat. Ils ont été notamment condamnés pour avoir appartenu au groupe terroriste qui activait dans le sud algérien et dans les pays du Sahel et qui avait planifié des attentats dans le sud algérien, dont celui de Tiguentourine (In Amenas). La peine capitale a été ainsi prononcée contre El Hamel Ali, Bousanane Fayçal, Benchnab Youcef, Benchnab Mohamed, Makhloufi Mohamed Nabil et Mokhtar Belmokhtar. Le juge Omar Benkharchi a aussi prononcé des peines d'emprisonnement allant de cinq (5) ans à Treize (13) ans de réclusion criminelle contre six autre accusés « présents » à l'audience. Treize (13) ans de réclusion criminelle ont été prononcés contre Ramdane Bouaroua, Makhloufi Belkacem, Belkhir Benhamou et Namar Mohamed El Houcine. L'accusé Abdelkader Hamdaoui a été, quant à lui, condamné à neuf (9) ans de réclusion. Le tribunal criminel d'Alger a également condamné l'accusé Messaoud Mammeri à cinq (5) ans de réclusion pour « non dénonciation d'un crime ». Selon l'arrêt de renvoi, les accusés ont été reconnus également coupables de « détention de produits explosifs et transfert de munitions et d'armes de guerre dans le but de perpétrer des attentats criminels sur le territoire national ». Les services de la Sûreté nationale avaient réussi, en 2011, à démanteler des cellules de soutien et de logistique relevant de groupes terroristes activant à l'intérieur et à l'extérieur du pays, et à faire échouer les plans criminels de groupes terroristes activant dans le sud algérien et dans les pays du Sahel. Il s'agit des groupes terroristes « Tarik Ibn Ziad », dirigé par Abdelhamid Abou Zeid (de son vrai nom Gadhir Ahmed), et « Moulathamine », dirigé par Mokhtar Belmokhtar activant sous la bannière du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Cette organisation terroriste, composée des katibates de « Tarik Ibn Ziad et « El Moulathamine », avait adopté une nouvelle stratégie qui consistait à doter le groupe terroriste se faisant appeler « Mouvement du Sahara pour la justice islamique » (MSJI), dirigé par Becheneb Mohamed Lamine, d'armes et explosifs et à assurer l'entraînement des nouvelles recrues pour l'exécution d'attentats terroristes en Algérie. Ce mouvement avait planifié plusieurs opérations terroristes à l'intérieur du pays ciblant notamment des compagnies pétrolières dans le sud algérien et des gazoducs.
