Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès a indiqué, hier à Alger, que le congrès extraordinaire du parti, prévu initialement les 28 et 29 juin prochain, serait «probablement» reporté à une date ultérieure. Lors d'une rencontre régionale avec les élus du Centre, il a précisé que le MPA avait programmé son congrès extraordinaire pour la fin du mois de juin, mais que sa tenue restait tributaire des résultats de la commissiond'experts chargée d'élaborer l'avant-projet de loi sur la révision constitutionnelle. M. Benyounes avait précisé, lors d'une réunion avec les présidents des fédérations du parti, en février dernier, que la tenue du congrès était tributaire de l'échéance qui sera fixée pour la révision de la Constitution. Le secrétaire général du MPA a fait remarquer, à ce propos, que le conseil national du parti sera convoqué pour fin mai ou début juin prochain, en vue de décider «souverainement» de la date du congrès. Concernant la révision de la Constitution, il a réaffirmé son attachement à la préservation du caractère républicain et démocratique de l'Etat avec une préférence pour le régime semi-présidentiel. Il a plaidé également en faveur du maintien du Conseil de la nation et du tiers-présidentiel, ainsi que la consécration des libertés individuelles et collectives. Le secrétaire général du MPA a réitéré, à cette occasion, le soutien de son parti au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s'il venait à se présenter pour un 4e mandat. «Le MPA continuera à soutenir M.Abdelaziz Bouteflika s'il se présentait pour un autre mandat présidentiel, étant donné qu'il est l'homme du consensus national», a-t-il souligné, exprimant ses voeux de «rétablissement rapide» au chef de l'Etat.
