Il aura fallu donc plusieurs mois pour mettre en service les trois trémies de l'échangeur du carrefour Addis-Abeba. Hier à Alger, le ministre des Travaux publics, M.Amar Ghoul, a procédé à l'inauguration de la trémie n° 3 reliant la ville d'El Biar à El Mouradia. Cette opération qui fait suite à l'ouverture précédemment des deux premières trémies (El Mouradia-Alger-Centre et Place 1er Mai- El Biar) s'inscrit, comme l'a rappelé le ministre, dans de le cadre du désengorgement des réseaux routiers de la capitale et de ses environs. L'aménagement de cet axe souterrain constitue, à coup sûr, une aubaine pour les usagers du carrefour, lesquels, désormais, ne vivront plus au rythme des longs et harassants embouteillages. Selon le représentant du gouvernement, le taux d'avancement des travaux est actuellement au stade final. L'inauguration solennelle du carrefour, quant à elle, est prévue pour la mi-mars. Auparavent, M.Amar Ghoul, s'est rendu sur le chantier de Oued Ouchaïh pour superviser l'état des deux tronçons reliant la rocade sud à la RN1. Cet ouvrage d'art, qui a nécessité une enveloppe budgétaire de 270 milliards de centimes, vise en priorité à faciliter la circulation aux engins lourds relevant du port d'Alger. «Grâce à la réalisation de ces deux tronçons routiers, la circulation des marchandises provenant de l'enceinte portuaire connaîtra, dans l'avenir, une évolution positive», confie le ministre en insistant néanmoins sur le respect du délai de réception du projet qui a été fixé, d'après ses dires, pour la fin du mois de mars pour la première partie. La deuxième réalisation devra être fin prête à la fin mai. La visite de travail et d'inspection du premier responsable des travaux publics dans les principaux chantiers de la capitale, a été également marquée par l'inauguration de la première partie du carrefour routier Khelifa Oulmane, qui relie le complexe Riadh El Feth à Bir Mourad Raïs et aux Plateaux des Annassers. «Notre objectif, à travers ces multiples chantiers reste plus que jamais le désenclavement du réseau routier d'Alger lequel, le ministre reconnaît, souffre de saturation et d'exiguïté».
