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Washington ne veut pas se précipiter
UN COUP D'ETAT CHEZ LES PHARAONS?
Publié dans L'Expression le 07 - 07 - 2013

La loi américaine ne pourrait être plus claire: toute aide militaire ou économique à un pays dont le gouvernement a été renversé par l'armée doit être annulée. Mais trois jours après la destitution de Mohamed Morsi en Egypte, Washington préférait temporiser, de façon à mieux exercer son influence.
Les acrobaties verbales de Barack Obama et d'autres responsables américains pour éviter le mot tabou de «coup d'Etat» témoignent de leur volonté de ne pas trop affaiblir les généraux égyptiens, tout en les menaçant implicitement au cas où des élections libres n'étaient pas rapidement organisées. «Aucun des fonds (...) ne peut servir à financer directement une aide au gouvernement d'un pays où le chef de gouvernement dûment élu est déposé par un coup d'Etat militaire», énonce un article de la loi budgétaire, régulièrement reconduit depuis 1985. Une autre clause précise que l'Egypte doit «soutenir la transition vers un gouvernement civil». Mais depuis 2012, les secrétaires d'Etat Hillary Clinton puis John Kerry ont chacun levé cette condition pour dégeler les crédits, au nom des intérêts de sécurité nationale. L'aide militaire (1,3 milliard de dollars en 2013) couvrirait près de 80% des achats annuels d'équipements par l'armée égyptienne. Les crédits 2013 ont déjà été alloués, mais en pratique, les Etats-Unis financent des contrats étalés sur plusieurs années auprès de fabricants américains, surtout de chars et d'avions de chasses. «Ce n'est pas comme si les Egyptiens recevaient un chèque d'1,3 milliard de dollars», explique Robert Satloff, directeur du Washington Institute for Near East Policy. «L'administration peut décider de bloquer les livraisons» dit-il. «Mais elle va attendre de voir comment la situation évolue en Egypte avant de prendre toute décision». Un contrat portant sur 20 chasseurs F-16 a été signé en 2010 avec Lockheed Martin, dont quatre ont été livrés en janvier, selon un rapport indépendant du Congrès (12 à la date d'avril, selon Fox News). Depuis 1980, plus de 220 F-16 ont été donnés aux Egyptiens. Le débat sur l'aide se concentrerait donc sur les livraisons du solde des F-16. Au passage, les annuler aurait des conséquences en termes d'emplois aux Etats-Unis, à un an des élections législatives. Barack Obama s'est dit «profondément inquiet» par la destitution du président Morsi, et a indiqué que son gouvernement allait «examiner les implications légales concernant notre aide au gouvernement égyptien». Selon Tamara Cofman Wittes, ancienne responsable du département d'Etat aujourd'hui à la Brookings Institution, cette déclaration a été ciselée pour inciter le gouvernement de transition à donner rapidement des garanties démocratiques. Ne pas avoir parlé de coup d'Etat «donne du temps aux gouvernements américain et égyptien pour avoir une série de conversations sur les intentions de l'armée, sur la feuille de route et le calendrier», dit-elle.

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