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Loubia Hamra de Narimane Mari triplement primé
FESTIVAL INTERNATIONAL DE CINEMA À MARSEILLE
Publié dans L'Expression le 11 - 07 - 2013


Un sujet pertinent
Un film que l'on a hâte de voir en Algérie. Pourquoi pas au JCA ou aux rencontres ciné de Béjaïa. Qui sait?
Le documentaire Loubia Hamra de la réalisatrice algérienne Narimane Mari, présenté en première mondiale au Festival international de Marseille (le Fid) qui s'est tenu du 2 au 8 juillet vient de rafler plusieurs distinctions. On citera d'abord, le Grand Prix de la compétition française, le prix Rebaud Victor doté par le CNC dans le cadre d'un achat de droits pour le catalogue Images de la Culture, ainsi qu'une mention spéciale dans le cadre du prix Marseille Espérance, attribué par le Jury Marseille Espérance à une sélection de films de la Compétition internationale et française. Le prix est doté par la ville de Marseille.
«Sur une plage d'Algérie, des gamins barbotent, dorment, se chamaillent - puis, soudain, s'en vont en guerre. Ni Sa Majesté des Mouches, ni La Guerre des boutons.
Narimane Mari, pour son premier long métrage empli de grâce, filme de près cette mêlée enfantine, au rythme accidenté d'une imagination qui emprunte au grand vrai, à l'histoire nationale: à la guerre d'indépendance, rien de moins.
Quand le «pour de faux» devient le moteur d'un emballement général, on progresse alors dans un éclat de cris et de paroles en l'air, aux trousses de cette volée d'enfants dont le pas décidé martèle les escaliers, envahit les maisons, et traverse les places de village, avant d'étendre le temps aux dimensions d'un rêve dans une chorégraphie d'ombres guerrières ou une exploration nocturne du cimetière qui annoncent les dangers à venir. Car Loubia Hamra joue, elle aussi, l'audace d'une inversion.
À l'écrasant tragique - la colonisation, la guerre - elle substitue le fragile, à l'image de ces «petits poissons qui n'ont pas de message» flottant dans la Méditerranée, frontière mouvante qui ouvre et clôt le film. Sérieuse comme dans les jeux d'enfants, l'histoire est ramenée à la taille sans mesure d'un fantastique théâtre de silhouettes, et d'autant plus grave que l'enfance n'y est pas engloutie, mais surnage, rivale, inaccomplie, libre encore d'un destin écrit», écrit Céline Guénot. Ceci est le résumé du documentaire algérien au titre bien incongru en ce début de Ramadhan.
Ainsi, cette coproduction algéro-française, filmée à la manière d'un «fantastique théâtre», lit-on dans la présentation du film, se voit projetée au-devant de la scène dans la catégorie «Premier film» devant 11 réalisateurs venus de Serbie, de Colombie, d'Allemagne et de France.
Une belle consécration pour cette cinéaste pas encore connue chez nous et qui gagnerait amplement à l'être au vu de la pertinence du sujet traité, une manière assez incongrue mais originale d'évoquer la guerre d'indépendance en mettant en scène une histoire d'enfants sur une plage algérienne. La guerre vue donc par le prisme de leur regard. Un film que l'on a hâte de voir en Algérie. Pourquoi pas au JCA ou aux rencontres ciné de Béjaïa. Qui sait?


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