La sélection algérienne a terminé la compétition à la 12e place Pour les spécialistes en basket-ball, les Algériens ont montré leurs limites dans ce Championnat d'Afrique, lors duquel la majorité des joueurs ont pris part pour la première fois. L'Afro-Basket 2013 qui vient de se terminer par la victoire finale de l'Angola qui s'est imposée en finale face à l'Egypte 57 à 40 au Palais des sports à Abidjan, n'a pas été à la hauteur des espérances attendues par les spécialistes pour nos basketteurs qui ont terminé à la 12e place, suite à la défaite en match de classement, face au Mozambique (56-78). L'Angola remporte ainsi son 11e titre (le meilleur palmarès africain). Quant au Sénégal, il a terminé à la 3e place en battant la Côte d'Ivoire 57 à 56. Seize sélections africaines prennent part à l'Afro-basket-2013 avec comme objectif les trois tickets qualificatifs au Mondial-2014 prévu en Espagne (30 août-14 septembre 2014). Et c'est ainsi qu'à l'issue de cet Afro-basket, l'Angola, l'Egypte et le Sénégal sont qualifiés pour le prochain Championnat du Monde. Pour revenir à la participation algérienne, il y a lieu de noter que la sélection nationale s'est lourdement inclinée face à son homologue mozambicaine (56-78), mer- credi dernier, mi-temps (24-39), en match comptant pour les 11e et 12e places. Il faut dire que les Algériens étaient déjà bien affectés par leur élimination en 8es de finale au bout d'une rencontre haletante face au Maroc où ils avaient la qualification en main (86-81 après prolongations). Ainsi et après cette défaite contre le Mozambique, le Cinq algérien quitte la compétition avec un bilan négatif (1 victoire et 4 défaites). Les coéquipiers de Mohamed Harat, meilleur joueur algérien, avaient conclu le premier tour de l'Afro-basket avec une seule victoire contre l'Egypte (67-63) et deux défaites concédées face au Sénégal (57-62) et la Côte d'Ivoire (47-64). Côté spécialistes, on note qu'en réalité les Algériens ont bien montré leurs limites dans ces joutes d'autant plus que la majorité des joueurs viennent de prendre part pour la première fois à un Championnat d'Afrique. Encore faut-il rappeler que notre sélection n'a plus participé à cette compétition continentale depuis 2005. Après trois absences consécutives à l'Afro-basket (2007, 2009 et 2011), l'Algérie avait décroché son ticket pour la 27e édition du championnat d'Afrique lors du tournoi de la Zone 1 disputé en juillet 2012 à la salle de Staoueli (Alger) et qui s'est résumé à une double confrontation face au Maroc après le forfait de la Libye, alors que la Tunisie tenante du titre était directement qualifiée. Afin de préparer l'équipe dans les meilleures conditions, le staff technique composé de l'entraîneur principal, Faid Bilal, et de son adjoint l'Américain Sean Whealan, a mis en place un riche programme de préparation avec notamment une série de stages en Algérie et à l'étranger (France, Serbie et Tunisie). Le Cinq algérien a également pris part aux Jeux méditerranéens en Turquie (juin 2013) et plus récemment au tournoi international de Ouagadougou (12-15 août). Et pour sa 14e participation à l'Afro-basket, le Cinq algérien a évolué, et là, il faut bien le reconnaître dans un groupe très fort, aux côtés de la Côte d'Ivoire, pays organisateur et double champion d'Afrique, de l'Egypte et du Sénégal, sacrés tous les deux du titre africain à 5 reprises chacun. Encore faut-il rappeler cette déclaration du sélectionneur national à la veille du début de la compétition: «le plus important est de permettre au groupe, constitué à 90% de joueurs qui prennent part pour la 1ère fois à l'Afro-basket (seniors), de découvrir l'ambiance des grands rendez-vous continentaux et d'acquérir de l'expérience en prévision d'un objectif à moyen terme, à savoir l'Afro-basket 2015». Et c'est donc fait. Et comme le niveau de notre balle au panier n'a vraiment pas bougé d'un iota, en d'autres, termes, a régressé, il ne fallait donc pas s'attendre à des miracles. La citation qui n'avance pas recule a bien sa place ici. L'instabilité des staffs techniques est aussi un handicap à prendre lorsqu'on évoque le bilan de nos basketteurs. Reste donc à retenir les points faibles et les points forts de cette participation pour bien préparer la prochaine échéance.