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En attente d'un accord
NUCLEAIRE IRANIEN
Publié dans L'Expression le 10 - 11 - 2013

Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, parle-t-il au nom d'Israël (?) dont les réserves ont irrité même les Occidentaux présents à Genève
Les diplomates s'efforçaient hier de lever les obstacles pour parvenir à un accord sur le programme nucléaire iranien, mais des divergences sont apparues parmi les Occidentaux après que la France eut exprimé des réserves.
L'Iran a prévenu que faute d'accord dans la soirée (hier), au troisième jour des pourparlers un nouveau round de discussions devrait être organisé plus tard et la négociation ne se prolongerait pas dimanche (aujourd'hui).
L'insistance du chef de la diplomatie française Laurent Fabius à demander un engagement plus fort de l'Iran sur certains volets de son programme nucléaire, susceptibles d'avoir une vocation militaire, commençait à être nettement critiquée parmi les autres négociateurs occidentaux.
«Les Américains, l'Union Européenne et les Iraniens ont travaillé de façon intensive pendant des mois sur cette proposition et ce n'est rien de plus qu'une tentative par Fabius de s'immiscer au dernier moment pour jouer un rôle dans la négociation», a déclaré aux journalistes un diplomate occidental. Après un entretien avec son homologue iranien, Mohammed Javad Zarif, M.Fabius a estimé à nouveau que «des questions importantes subsistent, en particulier sur le réacteur d'Arak ainsi que sur le stock et l'enrichissement de l'uranium». Ce blocage suscite déjà des commentaires dans les capitales européennes.
«Il semble que les discussions à Genève n'ont pas lieu avec l'Iran mais au sein du groupe occidental. Ce n'est pas bon», affirme dans un tweet le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt. «Nous voulons éviter l'euphorie du verre à moitié plein», dit-on dans la délégation française, en rappelant qu'en 2003 un accord avait été conclu et avait échoué. L'attente d'un accord à Genève est à la mesure des espoirs suscités par l'élection en juin en Iran du président Hassan Rohani, au ton plus mesuré, qui accompli depuis plusieurs gestes d'ouverture vers l'Occident et exprimé sa volonté de régler rapidement le contentieux nucléaire afin de lever les sanctions internationales qui accablent l'économie iranienne.
«Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour saisir le moment et l'opportunité pour parvenir à un accord que le monde n'a pas réussi à obtenir pendant longtemps» a rappelé le chef de la diplomatie britannique William Hague, qui paraît engagé à rapprocher les points de vue parmi les Occidentaux. Il s'est cependant voulu prudent et a expliqué qu'il était impossible à ce stade de dire qu'il «y aura(it) un accord ce soir».
«Mais s'il n'y en a pas, nous devrons continuer dans les prochaines semaines, construisant sur les progrès déjà accomplis». Depuis le matin et pour le troisième jour d'intenses consultations se sont poursuivies, menées par Catherine Ashton, la diplomate en chef de l'UE, mandatée par l'ONU. Les discussions à deux ou à trois se succèdent. Les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Chine et la Russie négocient avec l'Iran un «accord intérimaire» sur le programme nucléaire iranien avant de passer à un accord permanent.
Les six puissances soupçonnent l'Iran, sous fortes sanctions internationales, de vouloir acquérir l'arme atomique sous le couvert d'un programme civil, ce que Téhéran dément. L'accord en projet, avec une expérimentation sur six mois, porterait sur un allègement de sanctions avec un engagement en contrepartie de l'Iran de suspendre en partie ou totalement son enrichissement d'uranium, un processus qui permet, poussé à 90%, de fabriquer une bombe nucléaire.
Le réacteur à eau lourde d'Arak (deuxième filière pour obtenir une arme nucléaire avec cette fois du plutonium), évoqué par Laurent Fabius, doit entrer en service l'été prochain.
Une fois mis en oeuvre, il serait très difficile de l'arrêter, selon des experts. Parmi les autres questions à régler figure celle de l'avenir du stock d'uranium enrichi à 20%. Selon certains médias, Téhéran pourrait accepter de geler pendant six mois l'activité de ses centrifugeuses les plus performantes, en geste de bonne volonté. Israël a très vivement mis en garde contre un éventuel accord avec l'Iran qui ne permettrait pas de démanteler son programme nucléaire.


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