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L'objectif est la colonisation de la Lune
PREMIER ALUNISSAGE CHINOIS
Publié dans L'Expression le 19 - 12 - 2013


Les Chinois à la conquête de la Lune
«Les grandes âmes ont de la volonté, les faibles n'ont que des souhaits.» Proverbe chinois
C'est fait! Les Chinois ont atterri sur la Lune dans une région située au sud-ouest des monts Droits (Montes Recti). L'atterrisseur chinois s'est posé sur la Lune samedi 14 décembre à 14 h 13, heure algérienne. Un peu plus de sept heures plus tard, à 21 h 40, le rover Yutu (lapin de jade en français), pesant 120 kg, est descendu de sa plateforme et a commencé à rouler. La dernière mission destinée à toucher le sol lunaire était celle de la sonde indienne Chandrayaan-1, qui a lancé l'impacteur MIP (Moon Impact Probe) en octobre 2008.
La descente et l'atterrissage n'ont pas connu de problème, signant un succès technologique pour l'industrie spatiale. Malgré son isolement et les restrictions américaines à l'export sur les produits de haute technologie, la Chine bénéficie tout de même d'une quarantaine d'années d'avancées technologiques par rapport aux dernières missions lunaires de surface. Autrement dit, le retour scientifique de cette mission pourrait être très significatif L'atterrisseur s'est correctement posé et a libéré le rover Yutu. Les objectifs sont assez classiques, avec un sismomètre et un système pour analyser les flux thermiques. Un petit télescope UV observera le ciel et une paire de caméras, portée par le mât, fournira des images en 3D. Le bras articulé est équipé d'un spectromètre à rayons X, ce qui permet des analyses des roches lunaires en approchant l'instrument très près de sa cible Après cette étape débutera un programme d'infrastructures lunaires robotisées, prélude au projet lunaire habité que l'agence spatiale chinoise, la Cnsa, a dévoilé début 2012 dans son livre blanc des ambitions et priorités spatiales pour la période 2012-2016. (1)
L'astromobile y évoluera pendant trois mois sur une surface de près de cinq kilomètres carrés. Il est doté de sept instruments scientifiques, dont un radar pour analyser le sous-sol, de caméras ainsi que d'un télescope pour observer le cosmos depuis la Lune. Avec Chang'e 3, la Chine reprend toutefois le relais de l'exploration lunaire et, surtout, franchit une étape-clé de sa marche vers la Lune: d'ici à 2020, le pays, qui a envoyé à cinq reprises des hommes dans l'espace depuis 2003 et a mis en orbite une mini-station spatiale habitable en 2012, devrait en principe maîtriser toute la séquence technologique qui permettra de faire séjourner des taïkonautes sur l'astre des nuits et de les ramener sur Terre.
Deux sondes avaient été préalablement envoyées en orbite lunaire par les Chinois pour reconnaître le terrain en 2007 et 2010 et choisir une région encore inconnue de la Lune. A terme, la Chine envisage de créer une base lunaire, tout en continuant son programme de station orbitale. C'est le seul pays au monde à être engagé à ce jour dans un programme aussi ambitieux et aussi complet. Le pari est osé, mais rien n'interdit à la Chine, soulignent les observateurs, d'ouvrir plus tard ses programmes à des participants étrangers: elle attirera de nouveaux financements, tout en gardant la tutelle. (2)
Histoire du programme, fonctionnement et architecture du vaisseau, récit des premiers vols et perspectives
Le programme spatial chinois n'a pas jailli du néant, il a commencé sous Mao. Avec une cinétique lente au départ, il s'est accéléré au début de ce millénaire. La Chine exprime pour la première fois sa volonté de lancer son programme de Vol spatial habité en 1970 avec le lancement du Projet 714 dont l'objectif est de placer sur orbite le premier astronaute chinois dès 1973. Le programme Shenzhou, «vaisseau divin» en chinois est le programme de vol spatial habité. Les missions du programme utilisent le vaisseau spatial Shenzhou développé avec l'aide de la Russie. Rappelons que 1957 est aussi l'année de Spoutnik: l'accès à l'espace est dans l'air du temps et l'Urss. démontre avec Spoutnik sa domination absolue dans le domaine. (...) En 1994, la Russie a vendu diverses technologies aéronautiques et spatiales au gouvernement chinois et, en 1995, un accord a été signé entre les deux pays pour le transfert de technologie du vaisseau spatial russe Soyouz vers la Chine. En 1996, deux taïkonautes chinois, Wu Jie et Li Qinglong commencèrent leur formation au Centre d'entraînement des cosmonautes Youri Gagarine en Russie. De nouvelles installations de lancement furent bâties sur le site de lancement de Jiuquan, en Mongolie-intérieure, et au printemps 1998, une maquette taille réelle du lanceur Longue Marche 2F dédié au lancement de vaisseau Shenzhou fut mise en oeuvre pour les tests d'intégration et de capacité Le premier vol (inhabité) du vaisseau spatial, Shenzhou 1, fut lancé le 19 novembre 1999 et fut suivi d'une série de trois vols inhabités supplémentaires. Le 17 octobre 2005, suite au succès du vol habité Shenzhou 6, furent dévoilés le coût du vol, 110 millions d'USD, ainsi que le coût brut du projet 921-1 au cours des 11 dernières années, soit 2,3 milliards de dollars US. Ces valeurs sont plus faibles que le coût des programmes spatiaux similaires dans d'autres pays. (3)
Pourquoi la course à l'espace?
Michel Pierrot nous rappelle le contexte de «paix armée»: «La conjoncture mondiale écrit-il allait modifier cette position en 1985. A ce moment, les Etats-Unis élaboraient leur projet d'Initiative Stratégique de Défense (plus connu sous le nom de Guerre des Etoiles, ou IDS) et définissaient les plans de la station Freedom, devenue par la suite la Station Spatiale Internationale (ISS). L'Union soviétique possédait sa station habitée Mir, la navette Bourane et prévoyait la construction de Mir-2 (qui n'a jamais été lancée). Elle élaborait par ailleurs son propre projet de Guerre des Etoiles. L'Europe, de son côté, développait la navette Hermès (depuis abandonnée), et le Japon son propre véhicule spatial réutilisable Hope (resté à l'état de projet). Aussi, en juillet 1985, Ren Xin Min, le principal expert chinois en matière de stratégie spatiale, a-t-il estimé que la Chine devait s'orienter elle aussi vers l'Espace, et construire sa propre station habitée. (...) Une commission d'experts se réunit en juillet 1989 et approuva ce projet avec pour objectif un premier vol en 2000, sous réserve de poursuivre l'étude et le développement d'un véhicule ailé réutilisable à deux étages devant voler à l'horizon 2015. Un rapport fut soumis au gouvernement. En janvier 1991, le ministère de l'Air mettait en place un département spécifique au programme spatial avec Liu Jiyuan à sa tête. Les choses se mettaient alors à bouger très rapidement.(4)
«Présenté le 1er août 1992 poursuit Michel Pierrot, le projet final incluant le planning des vols était définitivement adopté le 21 septembre. Il s'exposait comme suit: La phase 1 prévoyait le lancement de deux modèles de vol sans équipage suivis du premier vol habité en 2002. La phase 2 débuterait en 2007 et se poursuivrait avec une série de vols afin de tester et d'éprouver la technologie des rendez-vous et arrimages en orbite, ainsi que l'expérimentation d'un module laboratoire de 8 tonnes préfigurant une station spatiale. La phase 3 prévoit la mise en orbite entre 2010-2015 d'un module de 20 tonnes aménagé en station spatiale et desservi par des équipages au moyen de vaisseaux lancés par la fusée Longue Marche. (...) La construction proprement dite du vaisseau commença en août 1995 (...) Le 20 novembre 1999, la fusée Longue Marche 2F décollait enfin de la base de Jiuquan, et plaçait le vaisseau Shenzhou-1 en orbite. Shenzhou pèse 8.4 tonnes, mesure 2.8 mètres de diamètre au maximum pour une longueur totale de 8.8 mètres. (..) Ce vol, qui était attendu depuis plusieurs mois par les experts occidentaux, a permis à la Chine d'accéder au statut de 3ème puissance mondiale à disposer de la technologie d'envoi et de récupération d'un vaisseau habitable. Shenzhou 2 a été lancé le 9 janvier 2001 à 17h TU par une fusée Longue Marche 2F. Le vol a été beaucoup plus long que celui de Shenzhou 1. En effet, la capsule s'est posée (en Mongolie chinoise) le 16 janvier après un vol de 6 jours, 18 heures et 21 minutes. Toujours inhabité, Shenzhou 3 a été lancé le 25 mars 2002 Shenzhou 4 a été lancé pour la première fois de nuit le 29 décembre 2002. Il s'agissait du dernier essai non habité du futur vaisseau spatial chinois, qui transportait 52 charges utiles scientifiques.(...) (4)
Par la suite, conclut Michel Pierrot, il y eut Shenzou 7: «Largement annoncé dans la presse et diffusé en direct par la télévision chinoise, Shenzhou 7 a quitté le sol le 25 septembre 2008 à 13h07 TU. A son bord, Jing Haipeng, Zhai Zhigang et Liu Boming occupent les sièges du vaisseau employé pour la première fois à pleine capacité. Le 27 à 10h41 TU, Zhai Zhigang ouvrait la porte du sas et sortait dans le vide, revêtu d'un scaphandre Feitian chinois, tandis que son homologue russe Orlan-M était porté par Liu Boming resté à l'intérieur du sas, prêt à lui porter secours en cas de problème. (..) Shenzhou 7 rentre dans l'atmosphère le dimanche 28 septembre à 11h41 TU.
Les Chinois sur la Lune: la conception d'une résidence
Deux défis majeurs ont été évoqués par la l'agence chinoise: aller sur la Lune et sur Mars. Rien de moins! Le projet lunaire inclut même une base permanente! La Chine nous prépare ainsi de jolies surprises grâce à sa volonté politique de se placer au premier plan de l'aventure spatiale humaine.
«Il y a quelques semaines a été inauguré, à Pékin, le premier simulateur de base lunaire, Lunar palace 1, qui reproduira des séjours de longue durée avec quatre taïkonautes. Des communications techniques chinoises évoquent depuis cinq ans déjà les vols habités sur la Lune avec des travaux sur les scaphandres de sortie, les Jeeps lunaires, les lanceurs... Ainsi, pour un vol habité, il faut un lanceur qualifié de «super lourd», comme le CZ 9, évoqué pour la première fois en 2008 et clairement en développement aujourd'hui. Avec la station orbitale, pense Philippe Coué auteur de l'ouvrage Shenzhou, les Chinois dans l'espace (L'Esprit du temps) les Chinois peuvent apprendre à vivre longtemps dans l'espace en mettant au point des systèmes de recyclage. Sur la Lune, il faut limiter au maximum le transport du fret. Je pense qu'il y a aussi comme logique que la station chinoise puisse prendre la succession de la Station spatiale internationale vers 2020. A cette époque, leur propre station sera prête, elle pourra être agrandie, recevoir de nouveaux modules. (5)
Quand on mène des opérations aussi complexes qu'envoyer des hommes dans l'espace ou une sonde capable d'alunir, on affiche un niveau d'organisation très élevé. Cela prouve la maîtrise d'un ensemble de technologies très sophistiquées, et projette l'image d'un pays très moderne. Ce genre de programme sert aussi un objectif de cohésion nationale. C'est une manière de démontrer en interne que la Chine a atteint un très haut niveau. Démontrer de telles capacités permet de fixer les meilleurs étudiants chinois, enclins à partir à l'étranger, et d'en attirer d'autres. Dans tous les cas, l'arrivée de Chang'e 3 sur la Lune marque le début des opérations conduisant la Chine à investir durablement notre céleste voisine.
Les prouesses technologiques de Chang'e 3
«La Chine est devenue après les Etats-Unis et l'Urss, la troisième nation à réussir un alunissage en douceur. Chang'e 3 a déployé son «lapin» dans les heures suivantes. Deux rails devaient se déployer pour permettre au véhicule à six roues de gagner la surface lunaire. Sur le rover, un radar peut sonder la Lune jusqu'à 100 m de profondeur. Il dispose aussi de caméras scientifiques de haute résolution pour prendre des photos de son panorama et des gros plans d'éventuels échantillons lunaires. Il dispose par ailleurs de caméras moins précises pour la navigation et de deux instruments scientifiques d'analyse placés sur un bras robotisé: un spectromètre à rayons X pour déterminer la composition élémentaire des roches, et un spectromètre infrarouge pour identifier les minéraux en surface.» (6)
L'atterrisseur fera lui aussi un peu de science. Equipé d'un télescope de 15 cm pour étudier des galaxies et des étoiles dans les UV moyens. L'objectif de la Chine est de faire fonctionner tous ces instruments pendant quelques mois. L'atterrisseur est équipé d'une pile nucléaire pour générer de l'électricité et se chauffer pendant les nuits lunaires, extrêmement froides, qui durent 14 jours terrestres. Le rover, équipé de panneaux solaires pour son alimentation électrique, «dormira» pendant ce temps. Un petit chauffage atomique doit lui permettre de protéger ses équipements pendant son sommeil. La Lune pourrait aussi devenir une «belle» source de minerai et d'énergie, notamment d'hélium 3, dont les applications potentielles en fusion nucléaire «pourraient résoudre les besoins en énergie de l'être humain pour quelque 10.000 ans au moins».(6)
Encore une fois, la Chine se rappelle avec envie à notre souvenir par ses performances hors du commun. Le Produit intérieur brut (PIB) a été de 10,3% pour 2010 et près de 9%. Pour 2012, la Chine n'est pas un pays qui a jailli du néant. C'est le pays inventeur de la poudre à canon et du compas magnétique, du papier et de l'imprimerie, du gouvernail et de la boussole, du parapluie et de la brouette. Des siècles avant l'Occident, la Chine a inventé un grand nombre des techniques sur lesquelles repose le monde moderne. Certains historiens affirment ainsi, que l'invention de la boussole et du gouvernail ont permis à un navigateur chinois de découvrir l'Amérique 70 ans avant Christophe Colomb! (7)
Les Occidentaux continuent à donner des leçons aux autres, et pensent à tort qu'ils ont le monopole de la science, de la technologie. Les pays qui ont décidé d'investir dans la connaissance et le savoir et de ne pas s'installer dans un farniente trompeur comme celui des potentats arabes, relèveront à coup sûr les défis. Le basculement du monde vers l'Asie est inexorable. Les combats d'arrière-garde d'un Occident qui a perdu son magister moral. L'exemple chinois devrait les inspirer. Assurément la Chine est un dragon paisible, l'expérience de ces vingt dernières années montre que c'est une puissance qui n'est pas de porcelaine, elle ne s'effritera pas de sitôt si elle a, comme ligne de conduite, le bonheur du peuple chinois. (8)
1. Rémy Decourt, Futura-Sciences http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu /d/astronautique-change-3-rover-yutu-sont-lune-50942/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20131217-[ACTU-Chang-e-3-et-le-rover-Yutu-sont-sur-la-Lune
2. La Chine à la conquête de la Lune. Le monde science et techno 2.12 2013
3. Le programme spatial chinois Encyclopédie wikipédia
4. Michaël Pierrot http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dossiers/ d/astronautique -shenzhou-vaisseau-spatial-habitable-chine-42/
5. Les Chinois ont la volonté de résider sur la Lune Le Monde Science et techno 2 12 2013
7. F.Sachwald: La Chine, puissance technologique émergente Ifri. 2007
8. C.E. Chitour http://www.legrandsoir.info/LA-CHINE-Puissance-de-porcelaine-ou-dragon-paisible.html


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